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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Il n'est pas plus tragique de survivre à la perte d'un être cher dans sa matière la plus inattendue. JCO nous confie dans ce récit, le départ soudain de son mari Ray après une pneumonie compliquée.

Elle raconte surtout avec une minutie d'orfèvre les moindres détails du deuil, de la souffrance, du vide. Elle passe les sentiments au peigne fin, son chagrin est gris et palpable face à moi petite lectrice.
Inévitablement arrive l'auto médication, ses réflexions sur cette camisole chimique, elle réfléchit au suicide, elle cite Sylvia Plath, donne la parole à Philipp Roth puis les souvenirs reviennent avec Ray. Les jours passent les uns après les autres. Ce n'est pour une fois -et bien appréciable- pas un de ces récits accident - deuil - renaissance. Il y a ici une réelle consistance palpable dans la peine et le vide.

J'ai pris le temps de lire ce récit dans cette période charnière. J'ai aimé trouver cet écho que l'être humain n'est pas infaillible, qu'il peut tomber, qu'on peut se dire « souffre, Ray /papa en valait la peine ». J'ai aimé me reconnaître dans ce récit où le chagrin est à sa place. Un peu partout. Dans un chat râleur, un arbre qui refleurit, des amis ou connaissances qui n'ont que faire du chagrin des autres, d'un médecin qui accuse, une tablette de médicaments,...

On peut souffrir parce que certaines personnes étaient si importantes et si belles que loin d'elles, le monde semble dépeuplé. L'espoir se joue bien plus tard quand on pourra se dire des mois plus tard comme Joyce, j'ai réussi à rester en vie.
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Lire un livre sur le deuil et la dépression et se sentir bien en lisant un tel témoignage est une expérience étrange. Se reconnaître et revivre cet état d'âme est rassurant et déstabilisant.J'ai suivi Joyce dans la perte de ses repères, dans ses combats, ses questionnements, son ressenti, son humour aussi car nous pouvons être dépressifs sans perdre notre humour. Les moments de la journée où tout va bien, ceux où tout va mal, le nid refuge-grotte que représente le lit. Les médicaments qui soulagent et font dormir, comptés car il ne faut pas être en rupture de stock. Et puis il y a les autres face à notre état. Ceux qui nous évitent, ceux qui essayent de nous raisonner, ceux qui sont juste là, les amis. C'est un peu comme un film de notre vie où nous sommes juste spectateur, assis en face, un mouchoir à la main, des larmes dans les yeux et ce combat pour ne plus pleurer, pour ne plus souffrir et d'une manière ou d'une autre redevenir acteur de notre film, de notre vie. J'aime le style de l'Auteure dans ses romans, je le trouve encore plus bouleversant dans son témoignage. Joyce sait si bien parler des femmes et de leurs failles. Un témoignage à lire !
Lien : http://pyrouette.canalblog.c..
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Perdre soudainement un conjoint après presque cinquante ans d'une relation harmonieuse et mutuellement satisfaisante est une épreuve titanesque. C'est ce que nous raconte l'autrice dans ce livre autobiographique que j'ai trouvé excellent. Car si elle expose sans réserve son immense chagrin et son désarroi devant ce coup du destin, Oates ne s'apitoie jamais sur son sort, ne pleurniche pas, n'essaie de nous entraîner dans un pathos larmoyant. Par contre elle nous livre, sans retenue, tous les affres qui l'ont assailli: pensées suicidaires, relation trouble aux médicaments prescrits, insomnie persistante, confusion de la pensée, une certaine dépression qui rôde sans arrêt, l'importance des amis qui la tiennent en vie même si elle a tendance à les fuir parfois etc.

Même si elle transmet bien ses émotions, l'autrice garde de temps à autre une certaine distanciation face à sa peine. D'abord en référant à “la veuve” lorsqu'elle évoque des comportements sociaux attendus de sa sart ou des comportements envers elle de gens qu'elle rencontre. Ensuite elle parle d'elle dans son rôle d'écrivain en tant que “JCO” qui lui a servi de refuge; sa persistance à honorer ses engagements l'a aidé à “passer au travers” en autant qu'une telle chose puisse exister. Tout cela induit un équilibre dans le texte qui se lit comme une plongée dans la psyché humaine portée par la plume incomparable de cette grande dame.

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Ceci n'est pas une critique du livre de JCO (comme elle se nomme elle-même) "J'ai réussi à rester en vie".

C'est le 11ème livre d'elle que je lis et je ne me suis jamais résolue à faire une critique d'un de ses romans.

Souvent denses, peuplés de beaucoup de personnages, sur des sujets très différents (peut-être a-t-elle même abordé tous les grands thèmes de l'humanité et les critiques de son pays), je n'ai jamais su comment critiquer ses oeuvres qui sont magnifiquement écrites. Leur simple lecture suffit à se faire sa propre idée. Elle est au-dessus de toute critique venant de ma part.

De plus, d'autres babeliotes ont su exprimer mieux que moi ce que je pensais de ces livres. La lecture de leurs critiques me suffit. Certain(e)s expriment tout ce qu'il y a à dire sur chaque roman.

"J'ai réussi à rester en vie" (livre autobiographique qui narre sa vie à partir du décès de son mari, l'amour de sa vie, puis le cauchemar qui en a suivi) m'a simplement donné l'envie d'exprimer toute mon admiration pour cette autrice qui est l'une de mes préférées. Peut-être simplement parce que, pour une fois, elle parle d'elle, ce qui est très rare, et que je l'ai trouvée profondément touchante. C'est cela qui m'a décidée à écrire ce billet.

"If you want to meet me, you will find me in my books". JCO

La lecture est l'une de mes sources de bonheur dans la vie et JCO m'en apporte énormément. Pour celles et ceux qui l'admirent comme moi, ils doivent se réjouir de sa carrière si prolifique, dans toutes sortes de genres littéraires (un autre de mes auteurs favoris, dont j'ai lu toute l'oeuvre m'a offert le même bonheur : Philip Roth, qui, je l'ai appris dans cette autobiographie, était un ami de JCO).

Donc encore beaucoup de réjouissances rien qu'à savoir que je suis loin d'avoir fini l'oeuvre complète de Mme Oates, qui, malgré son âge, continue à écrire (encore pour un moment je l'espère).

Pour celles et ceux que ça intéresse, un documentaire est passé sur arte le mercredi 25/10/2023 sur Arte et est visible en Replay. Il a fallu 16 ans au réalisateur pour la convaincre d'accepter cet entretien.

J'ai bien conscience que ce texte est bien modeste de ma part et sera lu par peu de gens, mais je voulais écrire au moins une fois sur cette autrice géniale, au sens premier du terme. Et lui dire humblement (en plus de tous les honneurs qu'elle a reçus dans sa vie) : je vous aime Mme Joyce Carol Oates.

"Quand je pense à tous les livres qu'il me reste à lire, j'ai la certitude d'être encore heureux". Jules Renard

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Voilà un récit d'une justesse sur le deuil, où selon l'expression "faire son deuil"...
Vilaine expression qui nous intimerait d'oublier...
Est-ce possible?

Cette grande auteur, partage avec nous la perte de son mari.
Non elle ne le croyait pas immortel, mais lorsque l'âge venant ils évoquaient le sujet aucun des deux ne voulait penser qu'il survivrait à l'autre.

Et puis l'innommable est survenu, plusieurs mois après un accident de voiture qui aurait pu leur coûter la vie à tous les deux.

Un banal coup de froid ? Qui fait basculer la vie de Ray. Sa femme Joyce essaie de se remémorer quand et pourquoi il a attrapé cette bactérie qui la laisse seule sur le bord de la route .

Tout passe par des mots simples, la narration de cette solitude qui lui tombe dessus, les tracasseries administratives, les manifestations amicales et l'abondance (comme le veux la coutume aux Etats-Unis) d'offrir de la nourriture. Elle, la Veuve, veut que cela n'existe pas, que Ray soit là, près d'elle, comme il l'a toujours été.

Il doit être dans une autre pièce, ce n'est pas lui qu'elle a laissé, figé, dans son lit d'hôpital à 1 heure du matin, lorsque le personnel, lui a demandé de vider la chambre des effets personnels de Ray.

Tout lui fait mal : les chats de Ray qui la fuient, le New York Times dans son emballage bleuté, qui cligne de l'oeil chaque matin, les engagements pris qu'elle se doit (à elle-même) d'honorer.

Les courriels échangés avec leurs amis, qui comme eux s'expriment par l'écrit et dans lesquels elle va pouvoir extérioriser l'indicible : "Nous sommes adonnés au langage pour la santé mentale qu'il apporte..."

Tout en délicatesse, l'auteur met des mots sur nos maux.

Ce livre est un vrai guide de survie, sans recette aucune, il nous indique le chemin de notre coeur, le seul qui sache ce qui est bien pour nous dans ces moments où tout est blessure.

L'auteur a refait sa vie, selon la formule consacrée, un an plus tard, à soixante-dix ans.

Son merveilleux style ne se dément pas dans ce récit, et l'auteur partage avec le commun l'anéantissement, la solitude et aussi le désarroi devant les jours qui continuent d'exister, car le monde ne s'arrête pas sur notre douleur.
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Publié aux USA en 2011 et traduit en français la même année, "J'ai réussi à rester en vie" est un récit auto-biographique de l'écrivaine américaine Joyce Carol Oates, notamment auteure des romans "Délicieuses pourritures", "Viol, une histoire d'amour", "Premier amour" , "Reflets en eau trouble" , "Un amour noir" ou plus récemment de "Le Mystérieux Mr Kidder".

Le 15 février 2008, voyant que son mari Raymond semble avoir contracté un mauvais rhume, Joyce Smith l'emmène au centre médical de Princeton où il est hospitalisé pour une pneumonie.
Alors que Ray semblait se rétablir, il décède subitement des suites d'une infection nosocomiale.
Une disparition aussi brutale que tragique qui signe le début d'une longue phase de deuil pour Joyce Smith.

Sous le choc, anéantie par le décès de son mari, Joyce Carol Oates dresse l'auto-biographie de ses premiers mois de veuvage. Pétrie d'angoisses, en prise avec de fréquentes insomnies, sujette aux pensées noires, elle tente de rester forte et digne pour éviter de sombrer.
Le lecteur entre de plein pied dans le quotidien post-mortem de ce couple marié depuis 47 ans et 25 jours. Un couple assurément heureux, uni par une profonde complicité, une passion commune pour l'enseignement et la littérature.
Deux êtres accros au travail. Un couple qui avait l'habitude de fonctionner à deux même si chacun menait une carrière et une vie sociale très actives.
Tous deux avaient fait le choix de ne pas partager leur travail. Aussi Ray Smith n'a-t-il jamais connu Joyce Carol Oates, mais son épouse Joyce Smith, celle que le lecteur découvre pour la première fois dans les pensées de cette femme complètement perdue sans son mari.
Ray est partout et nulle part. En éditeur ou en jardinier passionné, toujours sublimé par le tendre regard de sa femme.
Souvent, en voyage au pays des "blessés ambulatoires" elle songe à le rejoindre, quand le basilic aux yeux perçants lui inspire des pensées suicidaires.
Joyce Carol Oates, que l'on sait pourtant si prolifique, n'écrit pour ainsi dire plus.
C'est pourtant Oates, son moi public, qui lui permet de tenir bon, lorsqu'elle se réfugie dans une salle de classe pour y faire cours ou quand elle se rend à une conférence ou une lecture publique.
Très entourée, elle peut aussi compter sur de nombreux amis avec qui elle dîne et échange fréquemment des courriels. Beaucoup de franche sollicitude mêlée de maladresse, impossible de se changer les idées.
Et...de retour chez elle, tout lui rappelle encore la mort de son mari : la maison, chacun des objets et des souvenirs qui lui sont liés, tout semble avoir perdu son sens.

J'ai bien mis 2 longues semaines avant de terminer cette lecture, tant ce récit m'a semblé difficile de par son sujet. "J'ai réussi à rester en vie" est un livre sur l'après, sur ce qu'il reste (si peu) quand l'autre n'est plus.
C'est terrible comme j'ai eu l'impression que Ray Smith ne mourait pas une fois, mais chaque jour, à chaque page.
Et que son épouse, désormais veuve, ayant perdu une part d'elle-même, suivait le même chemin, tant le sentiment de perte et la douleur psychologique et physique semblent considérables et impossibles à dépasser.
Cette femme m'a émue comme je ne saurais le dire. J'ai toujours admiré la facilité de Joyce Carol Oates à construire les portraits psychologiques de ses personnages de romans.
Et voilà que maintenant j'ai découvert une Joyce Smith qui sait si bien plonger en elle-même, sonder ses propres sentiments, toujours avec pudeur, tout en parvenant à en sortir pour dresser le portrait d'une "veuve universelle".

J'ai appris que la romancière s'était remariée un an après la mort de son mari. Evidemment cela a choqué certains esprits qui ont été jusqu'à jeter le discrédit sur son livre et la profondeur de son chagrin. Comme si, à l'image du mariage, le deuil exigeait que l'on s'y engage pour la vie.
Il me semble que chacun vit les choses différemment, avec plus ou moins de temps qu'il lui est nécessaire. Pourquoi n'aurait-on pas le droit de retrouver une vie après la mort de l'autre ? A en croire certains, le chagrin ne vaut rien si il ne condamne pas à la solitude !
Julian Barnes a quant à lui évoqué une "rupture des promesses narratives", arguant que la romancière aurait pu mentionner son remariage dans son récit.
Non mais de quel droit ?!? le titre est pourtant assez clair : "J'ai réussi à rester en vie", et non "Veuve un jour, veuve toujours" ou "Je ne pourrai plus jamais aimer un homme".
Personnellement, en tant que lectrice, je ne me suis en rien sentie dupée.
" J'ai réussi à rester en vie" est consacré aux premiers mois du deuil et est présenté comme tel. Ce qui s'est passé après ma foi ne regarde personne d'autre qu'elle.
Un amour ne chasse pas forcément l'autre. Ce n'est pas parce qu'elle a retrouvé le bonheur avec un autre homme qu'elle n'est plus veuve de son premier mari et que sa souffrance n'a pas existé.
Et croyez-moi, à la lecture de ce récit, on ne doute en aucun cas de son amour pour Raymond Smith.
Lien : http://contesdefaits.blogspo..
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Dans J'ai réussi à rester en vie, Joyce Carol Oates nous livre sans retenue mais avec toujours beaucoup de pudeur la douleur de perdre son alter ego. de toutes les morts que nous subissons au cours de notre vie, celle de l'être aimé semble par quelques côtés la moins prévisible et la plus dévastatrice. Ce chagrin est peut être dû au fait que de tous les êtres qui nous entourent, l'être aimé est celui que nous avons choisi, dont nous avons accepté les travers, mais aussi la part de secret. Avant la lecture de ce roman autobiographique, j'associais la mort à la perte de mes parents, mais aujourd'hui je sais que celle de mon conjoint est possible, et je dois dire que cette idée m'est tout à fait insurmontable.
A travers les pages de ce roman, Joyce Carol Oates nous livre ses moments de désespoir, de crainte, de mélancolie. Elle nous conte comment il est difficile de vivre avec les souvenirs, ou de vivre tout simplement, comment la présence des autres, les amis, peut parfois être un lourd fardeau, comment parfois elle a envié ceux et celles qui avaient encore près d'eux leur moitié, comment on se sent abandonné tel un enfant le jour où l'on apprend cette disparition, en bref comment on s'aperçoit soudain que c'est la présence de cet autre, son soutien, qui nous a permis de surmonter nos craintes, nos deuils et nos chagrins, comment enfin on réalise avec douleur qu'on ne connaissait qu'une partie de cet être aimé.
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Je suis fascinée par le fait que je suis en train de lire le quatrième livre de Joyce Carol Oates « Eux » avec un énorme plaisir.
Après avoir choisi 2 livres que j'ai vite abandonnés, j'avais laissé de côté cette auteure, durant un temps assez long.
Me voilà maintenant séduite.
Je viens de lire, et même de dévorer 3 livres de suite, tous trois différentes, mais tous intéressants, et me donnant l'envie d'en découvrir d'autres, et il y en a tant.
JCO est une femme écrivain prolifique, le mot est faible.
« J'ai réussi à rester en vie » dit-elle.
Moi je dis : j'ai réussi à lire un livre de Joyce Carol Oates.
Dans ce livre, écrit en 2011, son mari est malade, il sera hospitalisé et il va décéder. Cela se passe en 2008.
Elle nous parle d'abord de son espoir de le voir guérir, puis de son travail de deuil qui sera douloureux, les souvenirs d'une longue vie commune remontent à la surface.
Ensuite l'espoir revient petit à petit avec difficulté.
C'est un livre très personnel, et autobiographique. Elle nous parle de sa stupeur, de sa douleur, et de sa lente rémission.
J'ai ensuite lu « Paysage Perdu » sorti en français en 2017 (2015 pour l'édition américaine) dans lequel elle retrouve les souvenirs de son enfance, et les réflexions d'adulte qu'elle pose sur ses souvenirs, et sur les liens qui peuvent exister avec son écriture.
Ensuite j'ai lu « je vous emmène » c'est comme si elle me prenait par la main, le charme agit toujours. Elle parle de la vie d'une étudiante. La construction change. On entre dans la fiction, avec appui sur le vécu. Il y a trois parties différentes dans ce livre. Dans la première partie Anellia entre à la résidence Kappa Gama Pi. Dans la deuxième partie l'étudiante qui n'a plus de prénom, devient amoureuse d'un étudiant en philosophie, noir, brillant et une relation difficile va se nouer. Dans la troisième partie, elle devient Mon Chou, elle va retrouver son père, qu'elle croyait mort, il est sur son lit de mort. Il est en fin de vie, défiguré, elle ne peut le voir physiquement, ni l'entendre. On découvre multiples facettes intéressante, de la vie des étudiantes à cette époque.
Je commence à avoir de nombreuses clés pour découvrir les livres de Mme Joyce Carol Oates.
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Un témoignage juste et écrit avec talent qui, m'a, quelques mois durant -car je l'ai lu par épisodes- accompagnée dans mon propre deuil. Tout au long de ma lecture j'ai senti Joyce Carol Oates près de mois, me tenant la main, tant les turbulences qu'elle a traversées sont semblables aux miennes. Des crises d'angoisse à la page blanche, du commerçant que l'on évite pour ne pas avoir à lui dire aux amis parfois trop prévenants ; les objets que l'on ne peut se résoudre à ranger, les photos sur lesquelles on s'attarde alors qu'il ne faudrait pas, l'attitude parfois mécanique que l'on adopte en situation professionnelle... Tout y est ; narré avec art, sans pathos, juste ce qu'il faut d'émotion. Un livre que toute femme venant de perdre l'homme de sa vie devrait lire pour comprendre que "non, elle n'est pas folle !", juste en deuil. Veuve mais vivante.
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un livre magnifique sur le deuil de son compagnon de vie, intense, poignant et curieusement, optimiste
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