AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Sophie Rèfle (Traducteur)
EAN : 9782330186463
Actes Sud (07/02/2024)
3.13/5   176 notes
Résumé :
La narratrice de ce livre vit dans une ancienne école maternelle. Tout y est petit, au format de ceux qui la fréquentaient autrefois.
Cette femme habite seule dans ce jardin d'enfants mais en ces lieux se trouve un auditorium, un endroit précieux où sont recueillies d'étranges petites boîtes. Parfois elle se poste sur la colline pour observer des inconnus qui, elle le sait, écoutent en pleine nature une musique inaudible pour tout autre qu'eux-mêmes.
... >Voir plus
Que lire après Petites boîtesVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (52) Voir plus Ajouter une critique
3,13

sur 176 notes
Yoko Ogawa est une auteure que j'aime. Elle a le don de surprendre, de provoquer, de mettre mal à l'aise, d'émouvoir, de toucher, de susciter des émotions fortes par des sujets souvent sombres, mélancoliques et dérangeants.
« Petites boîtes » est habité par ses thèmes de prédilection, à savoir la mémoire et l'oubli, la perte et la recherche de sens, le deuil et la solitude.

Après la lecture de plusieurs chroniques sur ce roman, je savais que ce récit était malaisant, mais les oeuvres de Yoko Ogawa ont une beauté qui me fascinent : elles sont souvent émouvantes et poétiques, douces et profondes. Elles s'attachent à explorer avec subtilité et minutie la complexité des émotions humaines.

*
Dans ce court récit, Yoko Ogawa nous emmène dans un monde en miniature, un monde d'enfants sans enfants.
La narratrice vit dans une ancienne école maternelle, vide de joie, vide de bousculades et de cris, vide de petits élèves chahuteurs et espiègles, vide de vie. Elle habite seule dans ces lieux silencieux et déserts qui sont restés à l'identique depuis le départ des enfants et de leurs enseignants.
Tout y est resté à hauteur d'enfants, aménagé pour ceux qui la fréquentaient autrefois. La narratrice n'a touché à rien et s'est fondue petit à petit dans ce décor miniature, rapetissant pour s'adapter à l'endroit où elle vit désormais.

Cette femme douce, généreuse, bienveillante et attentive a aménagé dans l'auditorium, un lieu de mémoire et de recueillement dont elle prend le plus grand soin. A l'intérieur, se trouvent d'étranges petites boîtes en verre.

« Ce qu'elles contiennent n'est en aucun cas des souvenirs. Les enfants morts continuent à grandir dans le petit jardin à l'intérieur de la boîte. Ils mettent leurs chaussures pour faire leurs premiers pas, ils apprennent les tables de multiplication, et colorient à leur guise les robes des princesses. »

*
Ce que j'apprécie dans les livres de cette autrice, c'est sa façon d'aborder des sujets difficiles avec une grande délicatesse et une subtilité émotionnelle rare, tout en créant une atmosphère de tension émotionnelle à la fois belle et dérangeante.
Du coup, j'ai eu du mal à me situer par rapport aux sentiments, aux émotions des personnages du récit et au style de l'autrice.

Je m'explique.
Les écoles maternelles sont des endroits chaleureux et gais, mais ici, règne une ambiance sinistre et oppressante dont seul, le lecteur est véritablement conscient. En effet, c'est comme si les enfants s'étaient évaporés, volatilisés, ne laissant à leur place que des petites boites, comme autant de cercueils dans un mausolée.
Par contre, pour les habitants de cette ville, l'auditorium est un endroit privilégié et apaisant où se recueillir, déposer de nouveaux objets pour les petits défunts qui continuent à grandir dans leur esprit. Ses boîtes sont emplies d'amour. Chaque objet est choisi avec minutie, placé à sa juste place dans la boite.

« … les boîtes sont les corps des morts, et leur contenu, la parole qu'ils ont perdue. »

*
Le monde de Yoko Ogawa est à la frontière de plusieurs mondes, du visible et de l'invisible, de la vie et de la mort, du silence et de la voix des enfants morts qui résonnent dans les instruments insolites que les parents confectionnent.

« Peut-être se trouve-t-il des gens pour avoir l'illusion qu'un instrument de musique de cette forme a toujours existé caché dans son corps, ou qu'il a résonné durant la vie de l'enfant avant d'en être extrait. »

Ces boîtes sont pour moi une métaphore décrivant la façon dont les personnages de ce roman sont prisonniers, enfermés dans leur propre monde intérieur.
Ainsi, elles peuvent prendre différentes formes, des boites vitrines, mais aussi des lettres, des instruments de musique dont les sons ne s'adressent qu'à la personne qui en joue.
Cela renforce l'idée que chacun a sa propre histoire avec ses épreuves, sa propre capacité à les affronter et à trouver un sens à sa propre existence.

“Après cette séparation, je ne pouvais plus vivre.”

Mais il y a aussi une sorte de communion et de solidarité très forte dans ce récit, lorsque, par exemple, en automne, les habitants s'entraident pour un concert de soi en soi, lors d'une nuit où le monde des vivants entrent en résonance avec celui des morts.

*
L'écriture de Yoko Ogawa est remarquablement belle, délicate, légère et poétique, avec une attention particulière portée aux détails et aux descriptions. C'est comme un murmure que l'on perçoit dans le bruissement du vent. On se sent aspirer dans cet univers sombre, déprimant et macabre, mais écrit avec tant de douceur et d'amour.
Dans les espaces laissés entre chaque phrase, j'ai entendu les silences, les émotions refoulées, la solitude, le vide laissé par ses petits êtres, cet amour immense reporté sur ces petites boites si fragiles.

*
Malgré la tendresse de la plume et l'empathie que l'on peut ressentir pour ces parents endeuillés et malheureux, les personnages me sont apparus étranges, obscurs, fous de douleur.
On rencontre un ancien conservateur de musée qui ne parle qu'en chantant, une femme qui écrit des lettres dont les caractères noirs deviennent de plus en plus petits et évanescents jusqu'à disparaître dans l'obscurité et le vide du néant.

*
Pour conclure, bien que le récit m'ait mis à mal l'aise et ait provoqué à en moi un sentiment de tristesse, Yoko Ogawa est une autrice talentueuse qui nous fait entrer dans un monde entre poésie et cauchemar.
Il faut être prêt au ton sombre et onirique, à cet univers troublant et dérangeant pour pouvoir apprécier à sa juste valeur, ce roman d'une grande beauté lyrique et d'une grande finesse, mais aussi d'une grisaille déprimante.
Je ne conseillerais donc ce roman contemplatif qu'à ceux qui connaissent déjà l'univers de cette autrice et l'apprécient.
Commenter  J’apprécie          5828
La narratrice vit dans une ancienne école maternelle, à présent déserte. Tout est de taille réduite et elle-même se fond dans ce décor miniature. Un ancien conservateur de musée qui ne s'exprime qu'en chantant vient lui rendre visite. Elle décrypte pour lui des lettres aux caractères de plus en plus minuscules que sa bien-aimée lui envoie. Dans l'ancien auditorium, à l'écart, sont entreposées de petites boîtes transparentes...

Je n'ai pas été envoutée du tout par cet ouvrage. le malaise était trop fort pour que je sois sensible à la poésie du livre et aux mythes revisités : la lyre et autres instruments de musique composée d'os et de cheveux d'enfants morts m'ont achevée. J'ai parcouru la fin du livre à grandes enjambées. J'étouffais.
Commenter  J’apprécie          5522
La narratrice de ce livre vit dans une ancienne école maternelle où tout est petit , à l'image de la taille des enfants qui la fréquentaient autrefois , on ne nous explique pas pourquoi elle réside dans ce lieu, un espace rétréci où souvent , au début , elle trébuchait et restait courbée .
Tout avait une taille adaptée aux petits enfants : portes , fenêtres , escaliers , casiers à chaussures , pendules murales , robinets , tables et chaises ….

Cette femme accorde en ces lieux une attention toute particulière à l'une des pièces , un endroit de mémoire où sont déposées d'étranges petites boites …: un cheveu d'enfant Mort, fragile boîte vitrine 12 - 4 de la rangée B …
Bref, si j'ai été très sensible à la plume poétique , nimbée de l'extrême sensibilité de l'auteure dont j'ai beaucoup aimé les livres jusque là : Les tendres Plaintes, en 2010 Petits Oiseaux en 2014 , Papillon en 2003 et d'autres ……., je n'ai pas du tout compris cette histoire unique , troublante —- sans intrigue à proprement parler , sans déroulement classique —-où des parents tentent d'entrer en contact avec leurs enfants disparus —— peut - être au Japon , les coutumes sont t - elles très différentes —— je suppose que l'auteure désirait avant tout évoquer le thème essentiel de la mémoire ainsi que la peur d'oublier , l'écho même lointain d'une présence absente , je ne sais pas …..

Je n'ai pas compris les thèmes de ce livre pourtant très bien écrit ,à la poésie étrange .
j'apprécie les romans japonais depuis longtemps , mais , là , à la limite du macabre où la mort même douce accompagne le lecteur: ces réceptacles de souvenirs d'enfants morts , messages de l'au delà , je me suis sentie très mal à l'aise, me suis profondément ennuyée .
Première déception et de taille , mais ce n'est que mon avis bien sûr .
Emprunté avec joie à la médiathèque pourtant !
Commenter  J’apprécie          385
Dès les premières pages de ce roman, tout l'univers familier de Yôkô Ogawa se met en place : la narratrice vit dans une école maternelle abandonnée, où tous les objets et le mobilier sont petits, à l'échelle des enfants, à tel point qu'elle a l'impression qu'elle-même s'est adaptée et a rapetissé, ou peut-être s'est-elle courbée. M. Baryton, l'ancien gardien du musée qui s'exprime en chantant, lui rend visite régulièrement, pour faire déchiffrer les lettres que lui envoie sa dulcinée depuis l'hôpital où elle est soignée pour une grave maladie…C'est que ces lettres sont écrites en caractères si minuscules que seule la narratrice peut les déchiffrer.

De temps à autre, quand souffle un petit vent d'ouest, les villageois montent sur la colline pour jouer chacun d'un minuscule instrument de musique qu'ils suspendent à leur lobe d'oreille, et replacent ensuite dans une petite boîte une fois le concert terminé. Un étrange concert, « de soi à soi », puisque chacun des musiciens ne peut entendre que la musique de son propre instrument, si petit. Ces instruments sont d'un genre très spécial, fabriqués à partir de dents, d'os, de cheveux…d'enfants morts, façonnés par M. Carie, l'ancien dentiste du village.

L'ensemble de bâtiments de la maternelle héberge aussi un auditorium, où trônent sur des étagères de grandes boîtes en verre, où les parents peuvent déposer des objets, en mémoire des enfants défunts, dont on dit que ces boîtes renferment l'âme…La cousine de la narratrice en est, ayant perdu son fils.

Et puis il y a l'ancienne responsable de la blanchisserie, qui en chemisier, s'évertue à faire des soleils autour d'une barre fixe, et avec une tétine dans la bouche, excusez du peu !

Mais aujourd'hui, un évènement rassemble les villageois : on va dynamiter l'ancienne maternité, où tous ou presque sont nés naguère.

Une nouvelle fois l'univers des sens, de l'étrangeté, morbide mais curieusement poétique sont à l'honneur dans ce roman publié en 2019 au Japon. le lecteur se demande bien dans quel monde cette diablesse de Yôkô l'a plongé, l'environnement paraît figé, comme après une catastrophe, le lierre et des lianes ont envahi les façades des constructions... L'auteure entretient un flou spatial et temporel, même si on est bien au Japon.

Par moments, je me suis surpris en sautes de concentration, l'intérêt s'étiole un peu, on ne voit pas tellement bien où l'auteure veut nous emmener, et puis on suit un personnage, puis un autre, puis un troisième dans leurs tâches et missions respectives, mais c'est un peu décousu.

Pourtant, l'ensemble reste touchant, notamment les balades assez mutiques rapprochant la narratrice de M. Baryton, Ogawa nous faisant ressentir les sentiments pudiques et demeurant non exprimés qui s'installent entre eux. Il en est de même des étranges concerts de soi à soi, où une sorte d'osmose naturelle s'installe entre les musiciens qui pourtant n'entendent pas la musique de leurs voisins. Ogawa est impitoyable, quand elle s'évertue à détruire subitement, dans un coup de vent venu de nulle part, cette belle harmonie.

La question qui taraude le lecteur est de savoir ce qu'il s'est passé, pour que cette école ait été abandonnée, en l'état, comme s'il avait fallu l'évacuer d'urgence. Et pourquoi ces enfants sont-ils morts, de quoi ? le phénomène a été localisé, l'apocalypse n'a pas touché le monde entier, puisque la nourriture reste abondante, et nos personnages, bien qu'étranges, restent bien vivants.

Le roman ne livrera pas véritablement les clés du mystère…à moins qu'il ne faille chercher une piste du côté des remerciements de dernière page et de la région du Tôhoku…ou peut-être aussi est-ce une alerte sur les effets de la dénatalité qui ne fera sans doute que s'aggraver…

En conclusion, un roman sans doute un demi-ton en dessous des plus grandes réussites de l'auteure, qui subit semble-t-il une légère baisse de régime depuis ses trois dernières publications en France. Mais il reste très honorable, et la lecture de cette grande dame de la littérature contemporaine demeure une expérience originale !
Commenter  J’apprécie          261
Sans que l'on en connaisse la raison,la narratrice vit dans une ancienne école maternelle et son corps comme son esprit se sont adaptés à ce monde miniature sans n'y rien changer. L'école renferme,entre autres, une salle dans laquelle sont entreposées des boîtes de verres qui servaient autrefois à protéger des vestiges du musée d'histoire locale. Désormais elles sont le réceptacle de souvenirs d'enfants morts.le thème de ce roman est certainement l'importance de la mémoire,la peur d'oublier et peut-être même la peur d'exister en dehors du passé. Cette nécessité prend cependant toute la place au point de vivre en permanence dans le déni de la réalité.
Si Yoko Ogawa nous offre toujours la même plume poétique et une sensibilité à fleur de peau qui m'ont donné des frissons notamment lors des concerts de soi à soi où chaque participant porte à son oreille un minuscule instrument de musique qui contient des cheveux de l'enfant perdu, je suis passée à côté du roman. Je l'ai trouvé redondant,sans élan et même ennuyant. Même si je sais qu'au Japon il existe des rituels très différents des nôtres autour de la mort et que de nombreuses maisons ont leur autel privé pour honorer au quotidien les disparus, ce roman va bien au delà et m'a apporté un réel malaise car le déni bloque toute énergie de vie.
C'est la première fois que je referme un livre de Yoko Ogawa avec cette insatisfaction..
Commenter  J’apprécie          330


critiques presse (3)
LaPresse
30 avril 2022
Si vous cherchez une histoire avec un déroulement classique, une intrigue, des rebondissements et autres révélations, il faudra peut-être passer votre chemin.
Lire la critique sur le site : LaPresse
FocusLeVif
23 mars 2022
Yôko Ogawa inscrit entre deux mondes un roman éminemment troublant, où des parents tentent d'entrer en contact avec leurs enfants disparus.
Lire la critique sur le site : FocusLeVif
LeFigaro
17 mars 2022
La mort hante les 200 pages de ce roman, mais elle est une douce compagne
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Citations et extraits (22) Voir plus Ajouter une citation
«  Les lyres sont les instruments que je préfère .
Leur forme en U, comme celles des lyres dont jouent les personnages des mythes grecs, donne à voir d’une manière remarquable tous leurs détails malgré leur dimension appropriée au concert.
L’élégance avec laquelle elles ont été façonnées et polies fait qu’il est difficile de croire qu’elles n’étaient à l’origine que des morceaux de bois ramassés au bord de la rivière » ….
Commenter  J’apprécie          150
La maison où j’habite était autrefois une école maternelle, et tout y est petit. Tout a une taille adaptée aux petits enfants, les portes, les fenêtres, l’escalier, mais aussi les casiers à chaussures, les pendules murales, les robinets, les tables et chaises, les étagères, les abat-jour des lampes. Les meubles ont des angles arrondis, les interrupteurs sont placés bas, et les poignées de portes n’ont que la rondeur de baies qui tiennent sur la paume d’une main.
Au début, j’évaluais mal les distances, et souvent je trébuchais, je me cognais la tête, j’avais mal au dos à force de me tenir courbée, mais maintenant j’y suis complètement habituée. Mon corps s’y meut naturellement, je n’ai pas à réfléchir pour savoir à quel point rentrer les épaules ou fléchir les genoux. Je me suis rendu compte que les dimensions de mon corps s’étaient faites à tous les espaces de la maison.

(Incipit)
Commenter  J’apprécie          50
Lorsque je pressens que la nuit sera longue, particulièrement quand la corbeille “déchiffrées” est vide parce qu’il est reparti avec la dernière lettre, j’ouvre toujours le même livre. La biographie d’un artiste, un volume très épais, avec une chronologie et un appareil de notes détaillées. Chacun des vingt-deux chapitres qui la composent porte un titre attractif, le nom d’une de ses œuvres, et il y a au milieu de l’ouvrage une série de photos où on le voit de la jeunesse à la vieillesse. Je l’ai lu si souvent que les fils de la reliure sont distendus par endroits, et que demeure sur la couverture la trace brunâtre de mes doigts. Il ne m’en est que plus cher, car sitôt que je l’ai dans les mains, il n’existe que pour moi.
Commenter  J’apprécie          40
La maison où j'habite était autrefois une école maternelle ,et tout y était petit.Tout a une taille adapté aux petits enfants,les portes,les fenêtres, l'escalier,mais aussi les casiers à chaussures,les pendules murales,les robinets ,les tables et chaises,les étagères, les abat- jour des lampes .Les meubles ont des angles arrondis,les interrupteurs sont placés bas,et les poignets de portes n'ont que la rondeur de baies qui tiennent sur la paume d' une main.( Page 7).
Commenter  J’apprécie          60
Mais à partir d'un certain moment que je ne saurais définir, les gens ont peu à peu perdu le désir de conserver le passé et ont cessé de s'intéresser au musée. Il n'a pas été déplacé le long d'une nouvelle route, comme la bibliothèque, ni détruit à l'explosif comme la maternité, mais a fini par fermer un jour, après avoir été abandonné à son sort. Peut-être n'a-t-on pas trouvé d'autre méthode pour laisser à nouveau le passé au passé.
Commenter  J’apprécie          40

Videos de Yôko Ogawa (8) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Yôko Ogawa
Les 5 recommandations en littérature de voyage d'Octavia :
0:58 le restaurant de l'amour retrouvé, d'Ito Ogawa : https://www.babelio.com/livres/Ogawa-...
1:30 Les Huit Montagnes, de Paolo Cognetti : https://www.babelio.com/livres/Cognet...
2:06 Compartiment pour dames, d'Anita Nair : https://www.babelio.com/livres/Nair-C...
2:38 Lisière, de Kapka Kassabova : https://www.babelio.com/livres/Kassab...
3:16 Touriste, de Julien Blanc-Gras : https://www.babelio.com/livres/Blanc-...
Abonnez-vous à la chaîne Babelio : http://bit.ly/2S2aZcm Toutes les vidéos sur http://bit.ly/2CVP0zs Suivez-nous pour trouver les meilleurs livres à lire : Babelio, le site : https://www.babelio.com/ Babelio sur Twitter : https://twitter.com/babelio Babelio sur Facebook : https://www.facebook.com/babelio/ Babelio sur Instagram : https://www.instagram.com/babelio_/
+ Lire la suite
autres livres classés : japonVoir plus
Les plus populaires : Littérature étrangère Voir plus


Lecteurs (436) Voir plus



Quiz Voir plus

Yôko Ogawa

Dans quelle maison d'édition française sont édités les livres de Yôko Ogawa?

Les Editions de Minuit
Actes Sud
Le Seuil
Stock

10 questions
122 lecteurs ont répondu
Thème : Yôko OgawaCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..