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La peau de l'ours tome 1 sur 2
EAN : 9782505011378
62 pages
Dargaud (06/07/2012)
3.71/5   155 notes
Résumé :
Zidrou persiste et "signe": après le magnifique "Lydie", "La peau de l’ours" nous fait voyager de l’Italie contemporaine aux États-Unis de la fin des années 30.
Amadeo a pour devoir quotidien de lire à un vieil homme son horoscope. Il est loin d’imaginer que cet aveugle, canne à la main, a été montreur d’ours aux États-Unis, puis assistant d’un chef mafieux! Une histoire d’amour, de vengeance, de lâcheté…
Zidrou et Oriol jouent avec tous les ressorts d... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (42) Voir plus Ajouter une critique
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Amadeo est un jeune garçon serviable et sympathique. Tous les matins, il enfourche son vélo et va rendre visite à Don Palermo, sur l'île de Lipari, afin de lui tenir compagnie et surtout lui lire les pages de l'horoscope, à la rubrique Amours. Car, ce vieil homme attend inlassablement depuis des années un message codé de son amour de jeunesse, la jolie Mietta. Ayant ainsi attisé la curiosité du jeune garçon, Don Palermo lui raconte son histoire... Il travaillait dans un cirque, avec ses parents, en tant que montreur d'ours. Lors d'une représentation faite à la demande de Don Pomodoro, parrain de la mafia, celui-ci ne trouve rien de mieux à faire que de tuer l'ours, parce qu'il ne l'avait jamais fait. Un peu par lâcheté devant le flingue pointé sur lui et parce qu'il nourrit sa vengeance secrète, Don Palermo se met au service du mafieux. Il fait ainsi la rencontre de sa petite-fille, Mietta, qui vient lui lire Les raisins de la colère alors qu'il est dans son bain. Une habitude qu'elle prendra tous les jours, au risque d'être aperçue par son grand-père...

Zidrou nous livre un voyage dans le temps et l'espace. de l'Italie chaude d'aujourd'hui à l'Amérique profonde des années 30, on suit avec intérêt l'extraordinaire aventure de Don Palermo. Entre histoire d'amour, de mafia, de crime et de vengeance, on retrouve tous les ingrédients pour faire un album à la fois touchant et cruel, tendre et violent. Alternant les flashbacks et le récit de sa vie, le vieil homme captive et fascine. Avec un scénario subtil, cynique et prenant, et aux répliques accrocheuses, Zidrou sait une fois de plus se renouveler et nous surprendre. le dessin d'Oriol anguleux, original et parfois terrifiant, en la personne de Don Pomodoro notamment, sert à merveille ce destin sombre, malgré l'omniprésence d'un rouge lumineux.

La peau de l'ours... il ne fallait pas le tuer...
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Un ado, sur une île sicilienne, vient lire l'horoscope du journal à un vieil aveugle qui est en attente d'un message. Chaque jour il va lui raconter un peu de son passé en Amérique quand il travaillait avec un ours dans un cirque et comment il s'est retrouvé à vivre chez un mafieux et sa petite-fille qui lui lisait Les raisins de la colère dans la baignoire. Mais pourquoi ce lamentable texte au quatrième de couverture ?
En surface mafia, violence, sang, duperie. Au coeur amour et tendresse. Un mixage de tous ces ingrédients en fait un met agréable à déguster.
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La peau de l'Ours - Oriol (Espagnol, 84) & Zidrou (Belgique, 62) – 2012 – ed. Dargaud
On découvre une oeuvre profondément Désabusée, a ne pas mettre entre des mains adolescentes sous peine de risques de dépression aha…
Addictif, ça c'est la moindre des choses qu'on peut l'accorder à cette BD, qui se lit très agréablement en un instant…
Tout est permit, ce qui est à la fois beau et moche, comme une partie avec des Cheat Codes..
Les dessins vachement laid et creepy, en mode fluide glacial, limite. Ca donne un style particulier.
Deux façons de payer. Une avec son gun…
Le héros rencontre une très belle femme et l'honore (vieille expression, désolé !) sur la peau de l'ours.
Les vieillards peuvent parfois être les plus opiniâtres.
Une histoire à Lire à l'envers…
Amusez-vous bien mes poussins.
Phoenix
++
Lien : https://linktr.ee/phoenixtcg
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Un vieil homme raconte sa vie à un jeune homme, le dessin est sec, les traits anguleux, les couleurs sont chaudes, entre Italie et Amérique, les contours tirent vers le brun et sont discrets, privilégiant les aplats de vert, d'ocre et de bleu, les images du passé tendent vers le couleurs sépia du temps qui passe, des année 30, et on découvre la vie de Don Palermo, pas très jolie, comment il est entré au service de Don Pomodoro. La violence est décrite avec beaucoup de flegme, de froideur et ce qui est beau fini tout de même par montrer timidement le bout de son nez.
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Nouvelle BD lue dans le cadre du prix CEZAM BD, Cette peau de l'ours, publiée en juin 2012, ne fait que confirmer l'excellence de cette sélection.

Et pourtant, suivant très peu l'actualité de la bande dessinée, je n'en avais jamais entendu parler avant de l'ouvrir, et je dois dire que je partais avec un peu d'a priori, ca je savais que Zizou, l'auteur et scénariste était celui qui avait "commis" l'élève Ducobu, pas forcément des BD les plus subtiles qui soient.

Par ailleurs, j'étais persuadé, en lisant la couverture, que j'avais à faire à un western, genre qui m'interesse peu à la base,or, si cette peau de l'ours reprend les codes d'un genre cinématographique bien établi, c'est bien à celui du film de mafia qu'il se réfère, celui cher à Scorsese ou de Palma.

La peau de l'ours» est en effet l'histoire de la mafia new yorkaise des années 30 Récit balisé de meurtres et de coeur meurtri, où l'honneur, la loi du plus fort et la noblesse de coeur tirent chacune de leur côté. Mélangeant les genres, « La Peau de l'Ours » navigue entre récit intimiste et histoire mafieuse. le sang coule aussi vite que les larmes et le temps, tandis que l'espérance empêche toute résignation. Si le corps de Don Palermo est flétri et fatigué, son coeur n'en a jamais assez de battre, fort de la certitude qu'il pourra revoir l'objet de son amour avant le dernier sommeil.

Un conte réaliste, rempli de couleurs, d'épices, d'amertumes, d'humanité et de quelques savants . L'album repose entièrement sur une galerie de personnages hauts en couleur, en tête duquel se trouve ce parrain Don Pomodoro, diablement charismatique et véritablement fascinant. D'autant plus qu'Oriol, le dessinateur, le campe avec un teint rougeoyant et un nez d'une improbable longueur « pinocchienne ». Il est un diable, à la fois l'ennemi et le mentor, qui mène les débats et magnétise un paroxysme d'ignominie.

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La qualité du dessin d'Oriol est d'ailleurs à saluer dans son ensemble, tant il arrive à donner de la texture aux protagonistes et une luminosité éclatante à cette histoire qui ne sombre jamais complètement dans la noirceur.

En résumé, une BD trés ambitieuse sur le fond et parfaitement maitrisée sur la forme, qui constitue incontestablement une des très grandes réussites du 9ème art français de l'année écoulée.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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critiques presse (11)
BoDoi
26 février 2020
Zidrou tisse une histoire de sang, de trahison et d’amour qui tient en haleine. Et marque par la violence, non seulement des actes mais aussi des sentiments.
Lire la critique sur le site : BoDoi
Auracan
13 février 2020
Habitué à travailler avec le scénariste, Oriol renouvelle une fois de plus son style de dessin et choisit un trait plus réaliste que pour le premier tome, fort éloigné de ce qu'il nous avait fait découvrir sur Les 3 fruits ou Natures mortes. Les couleurs fort contrastées rappellent le soleil de l'Italie, mais renforcent aussi, à leur manière, la noirceur de l'action.
Lire la critique sur le site : Auracan
BDSelection
21 janvier 2013
Zidrou et Oriol optent pour la sobriété et évitent tout lyrisme, mais sous la sécheresse apparente, le récit bouillonne… et va droit aux tripes !
Lire la critique sur le site : BDSelection
BulledEncre
25 septembre 2012
Amour interdit, mafia et trahison forment le trio gagnant de ce coup de cœur.
Lire la critique sur le site : BulledEncre
ActuaBD
23 août 2012
[L'] album fait rire dans des éclaboussures de sang, émeut avec un flingue sur la tempe et parle finalement plus d’amour que de vendetta.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
BDGest
30 juillet 2012
Au fil des soixante-deux planches, grâce à un trait qui sait allier douceur et mordant, les personnages prennent progressivement une humanité tout simplement stupéfiante. Benoit Drousie et Oriol Hernández réalisent avec La peau de l'ours un superbe album à la profondeur hors normes.
Lire la critique sur le site : BDGest
Sceneario
30 juillet 2012
Une histoire de passion, d’amour, de violence et de trahisons qui se donnent rendez-vous d’un bout à l’autre du temps.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Actualitte
25 juillet 2012
On referme l'album avec l'impression que ces deux auteurs étaient faits pour travailler ensemble : leurs univers se conjuguent si naturellement et se complètent si bien qu'ils donnent envie d'en lire encore plus du même tandem.
Lire la critique sur le site : Actualitte
BoDoi
17 juillet 2012
Zidrou sait faire durer le suspense, choisir le mot le plus évocateur, balancer la vanne qui pimente sa page, parler de désir sobrement.
Lire la critique sur le site : BoDoi
Auracan
10 juillet 2012
Du sang, de la violence souvent gratuite, mais aussi de la tendresse, de l’amour, quel cocktail vous direz-vous ? Tout simplement, tous les ingrédients pour faire un bon récit complet comme on les aime.
Lire la critique sur le site : Auracan
BDGest
09 juillet 2012
Zidrou et Oriol jouent avec tous les ressorts du romanesque pour nous émerveiller et nous émouvoir.
Lire la critique sur le site : BDGest
Citations et extraits (20) Voir plus Ajouter une citation
- Veuillez excuser le retard, Don Palermo ! J'ai crevé, comme pour changer...
- En avance, en retard... Avec le temps, tu apprendras que tout cela est bien relatif, Amadeo.
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À l'époque, je me demandais souvent : à quoi peuvent donc bien rêver les hommes comme Don Pomodoro ? Aujourd'hui, je sais : comme tous les hommes, les hommes mauvais rêvent de leur jeunesse.
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J'allais sur mes 15 ans. Et à 15 ans, les nuits blanches, on les enfile au collier de ses souvenirs pour les égrainer dans ses vieux jours.
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Je m’étais endormi enfant, je me suis réveillé avec le sale goût dans la bouche, qu’on a quand on est adulte.
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On croit trahir l'autre, alors qu'en réalité, on se trahit soi-même.
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