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EAN : 9782221145395
288 pages
Robert Laffont (02/01/2015)
3.81/5   66 notes
Résumé :
" On s'habitue à être surhumain, et très vite on comprend que ce n'est qu'une des multiples façons que la vie a trouvées pour nous dire qu'on est un inadapté. " Margot est une jeune orpheline timide et solitaire. Un jour, elle découvre sa véritable nature : elle est douée de capacités extraordinaires. Ces pouvoirs la terrifient, elle les dissimule jusqu'à ce qu'un événement tragique la contraigne à se dévoiler. On lui demande alors de mettre ses dons au service de l... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (30) Voir plus Ajouter une critique
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Alors, avec ce titre là, j'en attendais beaucoup, Je suis un dragon. Je m'attendais donc à ce pronom personnel dans le récit…..Hé non :( !!!!!Voilà là, toute ma déception…..Le « je » m'a beaucoup manqué, je trouvais qu'il y avait une distance trop grande avec Margot. J'aurais aimé avoir ses impressions, son sentiment, une émotion partagée avec elle sur son statut et ses super-pouvoirs. Son coté super-héroine invincible est bien mis en avant, mais pourquoi le dragon? Voilà, j'ai ressenti beaucoup de frustration, quant au choix du titre, à ce personnage, j'ai me suis sentie flouée en quelque sorte avec ce qui était annoncé sur la couverture du livre…..

Pourtant, ce livre est loin d'être mauvais, j'y ai retrouvé le style de l'auteur et sa manière très perspicace de décrire notre société jamais tout blanc, jamais tout noir, plutôt une belle nuance de gris changeante. Il a un oeil avisé sur les phénomènes actuels et j'ai beaucoup aimé sa projection dans un des futurs possibles. Derrière l'enfant et ses pouvoirs magiques, se cache un certain idéal à atteindre, de belles valeurs défendues à travers ce personnage.

« C'est l'obstination qui fait le génie, c'est l'acharnement qui sépare les communs des mortels des grands hommes. Si vous êtes capables de vous confrontez aux obstacles et au rejet, alors un jour une fenêtre s'ouvrira en grand pour vous. Et vous serez le roi. »p148

J'ai été charmée qu'il puisse choisir comme super-héroine une jeune fille sensible et plutôt mal dans sa peau, comme grande sauveuse de l'Humanité. Elle reste tout le long un électron Libre, certes différente et triste de l'etre, mais fondamentalement Libre. C'est une vraie bouffée d'air pur! Ne pas la voir victime de la corruption des « grands » de ce monde, continuer à chaque instant de la voir être irrévérencieuse, et partager ses petites victoires, c'est un des points forts de ce livre.

« Elle riait de plaisir en volant (…).Elle fendit les mille ciels de la planète, elle entendit des myriades de langues différentes. (…). Elle allait là ou elle désirait aller. Elle réalisait ses rêves d'enfants amatrice de livres d'images. p167″

Cette lecture fut donc plaisante dans son ensemble, (si ce n'est Ma déception personnelle de ne pas avoir plus vu le Dragon annoncé), mais ce livre était intéressant de par son approche sur la tolérance dans tous les sens du terme, une ôde à la différence assumée et de la liberté en général. Il offre une jolie réflexion sur notre société actuelle, et de jolis débats pourrait naitre suite à cette lecture….

Lien : https://fairystelphique.word..
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Le docteur Poppenfick travaille depuis huit ans pour la C.I.A. Scientifique sans aucune éthique, il jouit de son pouvoir et de l'impunité qu'on lui procure pour ses expériences médicales. Lui qui a toujours vénéré la force et détesté la faiblesse, il va se retrouver devant un cas d'étude surprenant, extraordinaire…

Au mauvais endroit, un règlement de compte entre mafieux. Margot a six ans lorsqu'elle voit ses parents se faire tuer. Devenue orpheline, les services sociaux la place dans une famille d'accueil, puis dans un foyer pour enfants maltraités. Dans cet établissement, elle essaie de se fabriquer la cellule familiale qui lui manque tant, en offrant son soutien et son amitié. C'est à l'école, puis au collège, qu'elle perçoit sa différence. Survivre. Sa solitude et son désir de passer inaperçue se renforcent ; Margot a un secret, elle a peur d'être un monstre.

Ne pas connaître la douleur physique, avoir une force inconcevable, être invincible… et voler. La petite fille qui dessinait partout des dragons se doutait bien qu'elle n'était pas comme les autres, depuis toujours, mais c'est à la suite d'un évènement tragique qu'elle prend conscience de ses capacités surnaturelles. Dès l'instant où elle se dévoile, elle est kidnappée par les services secrets français et américains qui l'emmènent dans un hôpital militaire pour lui faire subir des tests et essayer de définir sa nature. Extraterrestre, anomalie génétique, on ne sait ce qu'elle est. Elle a douze ans, elle est fragile, presque chétive, et sa foi en l'humanité est déjà bien atteinte.

Au manoir, domaine où on la tient sous haute surveillance, Margot continue à subir toutes sortes d'examens. S'il pouvait, le Dr Poppenfick la dépècerait pour mieux l'analyser… Toujours seule, considérée comme une créature inhumaine, petit à petit, Margot se lie avec des personnes bienveillantes qui assurent sa tutelle et lui offrent une éducation. Elle ne peut s'empêcher d'éprouver envers eux des sentiments de gratitude, de respect, et de s'imaginer qu'ils sont une famille.
Douze ans… puis quatorze. Margot est une adolescente normale, avec ses rébellions, ses failles et son envie de liberté. C'est aussi à cet âge qu'on lui confie un rôle. Margot va être une justicière, un super-héros, qui devra sauver la planète. Elle sera Dragongirl.

« Mais peut-on sauver le monde si l'on s'y sent étranger ? »

Pratiquement immortelle, sa peau est une carapace protectrice que rien ne peut atteindre, mais pas insensible. Margot a une émotivité très humaine qui la rend vulnérable. Considérée comme une arme exceptionnelle, elle est utilisée et manipulée sans aucune morale pour l'ordre et le bien de l'humanité. Là est le coeur du problème… Elle doit se donner pour pouvoir expier ; c'est ce qu'ils veulent lui faire croire.
« – Tu vas te racheter. Et nous allons t'aider dans cette entreprise. Tu peux accomplir de grandes choses. Tu peux sauver des vies par milliers. »
L'auteur a imaginé un être qui a les pouvoirs d'un x-men, d'un super-héros des Marvel Comics (super-pouvoirs, costume moulant de justicière, identité cachée) et lui confère une fragilité qui émeut le lecteur. Si jeune et si recluse. A travers elle, il raconte alors une société décevante, barbare, stupide, et la fourberie, le machiavélisme, de nos dirigeants.
L'évolution du personnage de Dragongirl-Margot prend de l'ampleur dans la deuxième partie du livre. Les missions s'enchaînent dans des conjonctures plus guerrières, plus radicales, elle devient un symbole, elle est encensée, et c'est aussi le temps des réflexions plus personnelles. Margot commence à ré-envisager sa vassalité. Intelligente, lucide, honnête, elle perçoit les enjeux politiques et l'hypocrisie qui l'entourent. L'adolescente souhaite s'affranchir de tout contrôle pour vivre une vie « normale » et partir en quête de ses origines ; qui étaient ses parents ?
Je vous conseille cette lecture qui est une satire fantasque, sombre, perspicace, très actuelle, de notre monde, avec ses cruautés, ses faiblesses, son obsession toujours croissante de domination. La violence, les vengeances, sont décrites crûment, sans paravent. Au delà de la caricature, pas si parodique, c'est aussi un conte qui réserve de belles surprises. L'écriture est alors pleine d'espièglerie, de poésie et d'une énergie positive qui donne à l'histoire sa part de sourires.

Sauve-toi Margot, envole-toi !
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Martin Page est décidément un auteur à multiples facettes. Plus je découvre ses oeuvres, plus je découvre sa capacité à écrire dans des genres différents. Après l'oeuvre épistolaire sur le thème de l'écriture avec son Manuel d'écriture et de survie, après le roman humoristique avec Comment je suis devenu stupide, après la pseudo-leçon de vie de L'art de revenir à la vie, et après le roman de zombies avec La nuit a dévoré le monde, je découvre sa tentative s'attaquer au thème des super-héros avec Je suis un dragon.

Je me souviens que la lecture du résumé m'avait donné envie, car l'approche par un romancier français d'un genre dominé par les comics américains m'intéressait :

« On s'habitue à être surhumain, et très vite on comprend que ce n'est qu'une des multiples façons que la vie a trouvées pour nous dire qu'on est un inadapté. »

Margot est une jeune orpheline timide et solitaire. Un jour, elle découvre sa véritable nature : elle est douée de capacités extraordinaires. Ces pouvoirs la terrifient, elle les dissimule jusqu'à ce qu'un événement tragique la contraigne à se dévoiler. On lui demande alors de mettre ses dons au service de l'humanité. Sa vie se partage désormais entre son quotidien de jeune fille espiègle et des missions d'une grande violence. Adulée et crainte, elle devient une icône. Mais peut-on sauver le monde si l'on s'y sent étranger ?

En s'inspirant de l'univers des superhéros, Martin Page se réapproprie les codes habituels du genre. Captivant, bouleversant, Je suis un dragon est un roman sur la puissance de la fragilité et sur la possibilité de réinventer sans cesse nos vies.

Le début du roman m'a beaucoup plu, avec un récit qui commence très classiquement mais efficacement par l'enfance de Margot, la découverte de ses super-pouvoirs, et son initiation comme super-héroïne sous le costume et l'identité de Dragongirl. Il n'y a rien de vraiment novateur jusque là, mais ça fonctionne bien et ça change de lire cela sous la forme d'un roman, avec tout le style et la richesse qu'un écrivain peut apporter, par rapport à une bande-dessinée comme j'en ai lu des dizaines. On retrouve les autorités qui veulent utiliser les pouvoirs et l'image de Dragongirl pour leurs propres intérêts, qu'ils soient militaires ou politiques.

La seconde partie du roman, quand Margot se rebelle et décide de prendre son indépendance en abandonnant le costume de Dragongirl m'a un peu moins plu. le récit devient alors plus fouillis, moins palpitant. Peut-être parce qu'on sort un peu des sentiers battus mais qu'il manque une ligne directrice pour comprendre où l'auteur veut nous amener. Cela reste bien écrit et globalement intéressant , mais j'y ai trouvé moins d'intérêt que dans la première partie.

Dans l'ensemble, Je suis un dragon est un bon roman, plaisant à lire. C'est une ré-appropriation réussie du genre du super-héros par un écrivain talentueux qui montre qu'il a plusieurs cordes à son arc. C'est décidément un auteur que je vais continuer à suivre à l'avenir.
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J'avoue que je ne comprends pas trop Robert Laffont. Je ne vois pas l'intérêt de faire une illustration assez sympa (même si au niveau des couleurs du personnage ce n'est pas ça, la cape est noire et les vêtements rouge avec une ceinture noire) et de la mettre sur un bandeau et non sur le livre !! En fait la véritable couverture du livre est blanche avec seulement le nom de l'auteur et le titre. J'avoue que je ne suis pas fan du concept car une fois le bandeau abimé ben à part le jeter, on ne peut pas faire grand-chose. Et du coup, si on le jette, ben plus d'illustration. J'aime les couvertures, comme beaucoup d'entre nous d'ailleurs, et là je suis déçue. La première fois que j'avais vu le livre, je n'avais pas vu que l'illustration était en fait un bandeau rajouté. Imaginez donc ma réaction, à la librairie, quand je m'en suis rendue compte. Les « IE » peuvent en témoigner, j'étais un peu dégoutée. Pour moi, ça enlève du charme au livre. Après, si je fais une comparaison avec une partie de ce qu'il ressort du livre, ça colle assez bien. Mais je ne pense pas que la couverture ait été faite dans ce sens là.
Maintenant que j'ai pas mal parlé de cette histoire de couverture, je vais quand même en venir au principal, l'histoire. Je dois dire que j'étais un peu dubitative sur les 100 premières pages. On voyait plus ce qu'il se passe autour de Margot que Margot réellement. du coup, par rapport au résumé, ce n'était pas vraiment ce que j'attendais. Et puis finalement, les choses ont basculés et j'ai été prise dans le récit. J'ai terminé le reste d'une traite.
J'ai vraiment apprécié le style de l'auteur. Il arrive, avec une histoire de super héros, à parler du passage de l'adolescence à l'âge adulte, à faire une critique de la société, des bonnes intentions qui ne changent pas forcément les choses comme on l'aimerait, des manipulations de personnes au pouvoir, de la cruauté, … le tout en racontant l'histoire de Margot, ado, qui se trouve être un « dragon ». On se rend compte aussi avec ce texte que, comme on dit l'habit ne fait pas le moine, l'apparence est souvent trompeuse. Mais également que
On a l'impression de lire un livre de littérature de l'imaginaire mais en fait pas du tout. Chapeau à Martin pour ça.
A travers ce livre, j'ai eu l'impression de ressentir la passion de Martin pour l'écriture. C'est bizarre mais c'est vrai. le texte est bien tourné, l'histoire file grâce aux mots de l'auteur vers une fin que j'ai trouvé très bien. Même si finalement, j'aurais aimé en savoir plus sur ce qu'il va arriver à Margot. Pas forcément une suite, mais un épilogue par exemple.
Par moment, je le trouve assez violent et dur pour qu'il soit lu par des jeunes. Je pense qu'il faut être plus mature pour comprendre ce livre.
Je me suis attachée au personnage de Margot, même si au début je me demandais si c'était bien elle l'héroïne car on avait peu son point de vue. En attendant, sa psychologie est très bien développée, on ressent ce qu'elle vit, ses émotions, … C'est un personnage très bien travaillé. En même temps, que j'aurais aimé en savoir plus sur la suite concernant Margot, j'ai envie de savoir ce que beaucoup cherchent dans le livre, d'où viennent ses pouvoirs ?
Il y a un certain nombre de personnage qui gravite autour d'elle. Ils ont tous quelque chose de particulier et donne une ambiance au récit. Poppenfick et sa cruauté au nom de la science, Xanandu et Bamberski et leur attachement à Margot. Ils sont mimi tous les deux. Je les ai vraiment appréciés et du coup, j'ai eu du mal à les voir à leurs postes haut placés.
Une histoire qui m'a touchée malgré un début qui me laissait dubitative, des personnages bien travaillés. Un roman à découvrir avec pour résultat un livre décalé, attachant, réaliste, … Une réussite. Ce livre m'a donné envie de découvrir d'autres ouvrages de Martin Page.
Lien : http://lesephemeresgourmandi..
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Margot est une jeune fille de 12 ans, frêle, timide, et sans histoires … sauf que ses parents ont été assassinés sous ses yeux … sauf qu'elle semble être indestructible, la peau aussi dure que du béton. Cette force, le monde entier va la découvrir au milieu des restes sanglants d'adolescents qui ont essayé d'agresser la jeune fille. A présent, Margot va devoir vivre avec leurs fantômes, et sous le microscope de docteurs pas toujours bienveillants qui tentent de comprendre ses pouvoirs. Et lui proposent la rédemption.

« Tu vas te racheter. Et nous allons t'aider dans cette entreprise. Tu peux accomplir de grandes choses. Tu peux sauver des vies par milliers. »

Voilà quelques mois que ce roman me fait de l'oeil par sa couverture et son histoire … Mais autant vous le dire tout de suite : je l'ai terminé en me disant que j'avais perdu mon temps. Et depuis je me demande ce que je vais bien pouvoir mettre dans cet article …

Difficile de comprendre ce qu'a voulu faire l'auteur : un traité existentiel (c'est raté, et de loin), un livre pour la jeunesse (on s'endort), un roman fantastique (rien n'est expliqué, et rien n'est creusé), un roman sur les super-héros (bon ok, elle a une cape et des pouvoirs) ? A la limite on peut parler d'un roman d'apprentissage puisque la jeune Margot évolue, grandit et change en même temps qu'elle prend conscience de l'importance de ses pouvoirs. Mais elle le dit elle-même : au bout d'un moment, être indestructible est ennuyeux. Et on ne peut pas sauver l'humanité contre son gré … « Peut-on sauver le monde si l'on s'y sent étranger ? »

Alors certes il y a quelques réflexions intéressantes : la vie des super-héros n'est pas de tout repos, et puis au bout d'un moment les gens s'habituent à être sauvés et ne font plus d'efforts ! Il y a quelques belles phrases sur la différence, sur la manière de vivre en société. Mais tout ça est très convenu, croulant sous le moralisme et les bons sentiments …

En fait, je pense que si je suis passée à côté, c'est que je suis hermétique aux histoires de super-héros – surtout servies par une écriture très moyenne – , et puis j'attendais quelque chose de différent, et j'ai été déçue dans mon attente …

Lien : http://missbouquinaix.com/20..
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critiques presse (1)
Elbakin.net
09 février 2015
Le parcours de Margot, s’il n’est pas seulement initiatique, peut tout à fait se placer dans un contexte fantasy, l’origine de ses pouvoirs présentés à plusieurs reprises comme « surnaturels » n’étant jamais clairement expliquée. Peu importe, ce n’est bien entendu pas le vrai sujet du roman. Je suis un dragon nous conte l’histoire d’une jeune femme à la fois terriblement ordinaire et extraordinairement attachante, qui va prendre son destin en main et décider de se réinventer au gré de ses rencontres et de ses désirs de différences.
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
Mais Xanadu n’espérait vraiment qu’une chose : que Margot se sauve elle-même. Quelques jours plus tôt, elle lui avait offert une vieille édition du Prométhée enchaîné d’Eschyle. Elle avait souligné cette phrase : « Aucune bonne action ne demeure impunie. » Oui, le plus important était que Margot se sauve elle-même. Le monde ne pardonne pas le bien qu’on lui fait.
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Elle riait de plaisir en volant (…).Elle fendit les mille ciels de la planète, elle entendit des myriades de langues différentes. (…). Elle allait là ou elle désirait aller. Elle réalisait ses rêves d’enfants amatrice de livres d’images
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Elle prenait conscience de sa supériorité vis-à-vis des êtres humains, en même temps elle savait qu’elle leur était inférieure : elle était incapable d’avoir une vie quotidienne normale. Sa supériorité ne lui servait à rien, sinon à la couper davantage des autres.
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C’est l’obstination qui fait le génie, c’est l’acharnement qui sépare les communs des mortels des grands hommes. Si vous êtes capables de vous confrontez aux obstacles et au rejet, alors un jour une fenêtre s’ouvrira en grand pour vous. Et vous serez le roi.
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Le docteur Poppenfick leva un long morceau de bois. On aurait dit une fine batte de base-ball. Il regarda Margot assise sur sa chaise. Elle portait un large pyjama bleu d'hôpital et des sandales en tissu rouge pâle trop grandes pour ses petits pieds. Le docteur prit son élan et écrasa son arme sur le crâne de la jeune fille. La tête de Margot partit en arrière et le bâton se cassa en deux. La fillette se redressa et se frotta la tempe. Elle sourit d'un air désolé.vLe docteur posa ce qui restait du morceau de bois sur la table en fer au milieu de la pièce. Il évita le regard des hommes et de la femme qui l'encerclaient. Il saisit un sac en tissu noir et en sortit une hache.
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