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EAN : 9782841879557
229 pages
L'Archipel (25/04/2007)
5/5   1 notes
Résumé :
«Elle a mis de l'ordre dans la maison, a revêtu un déshabillé de soie blanche. Elle a pris soin d'avaler par petites poignées les pilules. Elle a pris la pose - pathétique et émouvante intention d'artiste et de femme soucieuse de séduire jusque dans la mort -, puis elle s'est endormie. Sur sa bouche, on pouvait lire comme un sourire...»

Le 3 mai 1987, Yolanda Gigliotti, plus connue sous le nom de Dalida, quittait la vie, loin de la scène et des projec... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
*** En conflit permanent avec les autres et elle-même***

Vous souvenez-vous de l'émission "Numéro Un" qui passait le samedi soir à la télévision dans les années 70' ?
Petite, j'adorais cette émission et surtout quand Dalida était en tête d'affiche afin d'admirer ses robes scintillantes et somptueuses, sa façon de danser et bien sûr ses chansons ... Petite déjà, je la trouvais belle et mystérieuse avec son strabisme et ses cheveux dorés qui tombaient en cascade.

Yolanda dans l'état civil, Dalida sur scène, Dali pour les intimes. Femme controversée, toujours à la recherche du grand amour, femme à problèmes psychologiques, colérique, mal dans sa peau bref, à entendre ceux qui l'ont côtoyée de près où de loin, Dali c'était l'enfer au paradis.

Née à Choubrah, dans un quartier du Caire en Egypte, Yolanda et ses deux frères (dont le plus connu Orlando), sont Italiens de sang et d'âme avec ce mélange de la culture Egyptienne. Enfance, ni heureuse, ni malheureuse, Yolanda, après avoir échappé de peu à la cécité décide de devenir actrice de cinéma. D'abord Miss Egypte, c'est à Paris, après de longs mois de galère, qu'elle se fait remarquer grâce à son physique mais aussi grâce à sa voix vibrante. Elle ne laisse pas de marbre Lucien Morisse, alors directeur artistique d'Europe 1, qui contacte immédiatement Eddie Barclay.
La machine est lancée...

Lucien Morisse, épousera Dalida, ils resterons mariés trois mois, puis Dalida le quitte pour son bel Italien : Luigi Trenco.
Morisse se suicidera, Trenco aussi ... puis d'autres ...
Qu'a donc comme malédiction Dalida, pour que tous les hommes qu'elle épouse finissent suicidaires ?
Qu'a donc comme problèmes récurrents, Dalida, pour toutes ses tentations de suicides manquées jusqu'à ce jour fatidique de 1987 ?
Des problèmes elle en avaient, elle se les fabriquaient ; la peur de vieillir, la peur de ne plus plaire à son public, la recherche perpétuelle du grand amour, où chaque homme rencontré était "l'homme de sa vie", son strabisme qui lui causait de violentes migraines après chaque représentation à cause des projecteurs et de la lumière violente et surtout de ne jamais pu avoir d'enfants ... ce fût l'obsession de sa vie : être vieille et seule !

Pour ses imprésarios, Dalida, c'était une avalanche de problèmes perpétuels et une poisse en permanence, non seulement lors de ses galas mais aussi dans sa vie privée.
Rongée par le stress, elle était toujours anxieuse et pleurait souvent dans un coin, tout le temps en conflit avec elle-même. Elle était excessive en tout, il y avait toujours du drame et de la tragédie tout au long de sa vie. Dalida, c'était la Comédia del Arte !
Pourtant, Dalida était une femme intelligente, passionnée par la littérature classique, lucide et consciente de la réalité des choses et malgré ça son côté obscure reprenait toujours le dessus.
Il a pris le dessus en cette année 87' où Dali s'en foutu en l'air chez elle, comme une dernière pièce de théâtre. Elle a fait le ménage, a dîner une dernière fois, pris un bain, s'est maquillée et coiffée, a revêtu une robe blanche scintillante, s'est couchée en veillant que ses cheveux soient bien placés sur l'oreiller puis, elle a tiré le rideau sans révérence et seule comme elle le redoutait toujours...

Cette biographie, est très bien écrite et passionnante sur la vie de cette femme qui encore maintenant est compliquée à cerner...
On dit qu'il y a des enfants qui naissent dépressifs et qui le reste toute leur vie avec qu'une seule idée en tête une fois adulte : le suicide.
Je pense à un autre grand artiste parti bien trop tôt : Patrick Dewaere, qui lui aussi avait cette obsession dès l'adolescence, et où sa mère savait lors de sa grossesse qu'elle portait en enfant dépressif.

Dali est partie à 54 ans ... toujours en beauté.
Ciao Bambina ...

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