Pierrot

Avoir ce livre en main, c'est déjà du plaisir... La couverture est sobre, mais très agréable, le sourire en coin de cette " gentille racaille" nous plonge déjà dans la nostalgie de cette époque , guerre puis après-guerre. Et puis les mots viennent, et au début j'ai été très surprise, voire légèrement agacée par ce style, justement, "d'une autre époque". mais rapidement le personnage de Pierrot m'a été très sympathique, et la plume de Pierre Pastre a su me captiver, m'enchanter. C'est délicieusement dépassé, mais plein d'un humour efficace. Bravo pour ce beau roman , merci à Babelio , merci aux éditions Illador, voici un bien joil cadeau

Avant tout, merci à Babelio et aux éditions Illador de m'avoir permis de découvrir ce petit livre émouvant d'une époque qui n'est plus.
L'auteur, Pierre Pastre nous entraîne à travers ses souvenirs d'enfance dans le Béziers de l'Occupation et de l'immédiate après guerre.
Une période douloureuse et faite de privation mais vu avec les yeux du petit Pierrot ignorant les enjeux du moment et ne pensant qu'a la prochaine expédition.
L'on suit son enfance insouciante, les espiègleries dans les potagers et au bord de l' Orb, la curiosité face à l'arrivée des Allemands, le temps de l'école puis de l'usine.
Pierre Pastre est tout simplement pour moi un conteur. Car au delà d'un témoignage c'est avant tout son amour de la terre de son enfance qu'il arrive magnifiquement à nous transmettre.
A travers son regard tendre et nostalgique au fil de la lecture l'on est immergé dans cette vie de quartier, des anciens parlant sur le pas de leur porte, des squares animés,de la chaleur humaine. On entends presque l'accent chantant et les rayons du soleil sur notre peau.
C'est l'image d'Epinal qu'on a du Sud d'antan des grands parents et ce que j'aime retrouver dans le récit.
J'ai souri et ri devant l'audace et l'enthousiasme jamais épuisé du petit jeune pierrot. Ça m'a rappelé les récits de Pagnol et de Signol que j'aime tant.
Vraiment un vrai coup de coeur pour ce magnifique roman autobiographique au soleil méridional au bout de la plume.

Dans ce roman, nous suivons les aventures de Pierrot, jeune garçon, issu d'une famille nombreuse de Béziers. Il nous raconte son quotidien: ses jeux, ses aventures, ses habitudes,... dans une époque pas si lointaine que l'on a pas forcément connue: la guerre et l'après-guerre.

Qu'importe si l'idée d'écrire son ses aventures d'enfance n'est pas neuve, on savoure ce roman plein de nostalgie et on s'attache aux personnages si vivants.
N'attendez cependant rien de très palpitant, ce sont des souvenirs qui s'enchainent.

Une lecture très agréable en somme!

Merci à Masse Critique.

Un petit air de Pagnol Languedocien dans ce roman autobiographique "Pierrot"
Pierre Pastre nous raconte une partie de son enfance, lui le cancre qui n'aime pas l'école mais préfère les promenades dans la nature avec son ami le Poufre. Un bonne description de cette époque dans le milieu ouvrier où le travail est synonyme de fierté et où l'école ne savait que punir mais aussi une déclaration d' amour pour sa région de Béziers.

Tout d'abord, je tiens à remercier Babelio qui m'a gentiment offert ce service presse grâce à la masse critique, ainsi que la maison d'éditions Illador.
Pierre Pastre nous raconte son enfance et sa jeunesse à Béziers, au travers de ce roman autobiographique. Il y décrit les souvenirs qu'il en garde, sans aucune envie de relater les faits historiques. Pourtant, il ne manque pas de nous relater les moments difficiles qu'il a vécus, comme la guerre et les grandes grèves, mais selon son regard, et pas comme des faits historiques. C'est un témoignage écrit avec beaucoup de finesse et d'humour. Par moments, l'auteur réussit à nous décrocher un sourire (voire même un éclat de rire) et à d'autres, on en a les larmes aux yeux. Un livre plein d'émotions!
C'est ainsi qu'il nous raconte son enfance, qu'il voulait libre. C'était un enfant qui aimait s'amuser avec ses copains au détriment de l'école qu'il trouvait rébarbative. Il accumulait les bêtises, mais de gentilles petites (ou plus grosses bêtises) qui, en ce temps-là, prenaient nettement plus d'ampleur qu'à l'heure actuelle.
Mais c'est une belle revanche que Pierre Pastre nous écrit là... une revanche sur son enfance de cancre, car ce livre écrit à la première personne prouve que l'on peut tracer sa route, même si l'enfance est compliquée. Pierre Pastre est devenu auteur (il a déjà écrit plusieurs livres) et peintre.
Si vous aimez les autobiographies sur fond historique, ce roman est fait pour vous.
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