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Quel petit livre est un grand et formidable réquisitoire contre l'argent ? Une analyse au scalpel de la liberté dont nous prive l'appât du gain… ?
« L'argent » de Charles Péguy, c'est à lire en poche chez Allia.
Charles Péguy/5
4 notes
Résumé :
L'"actualité" de Jeanne d'Arc ne cesse de se manifester de diverses manières. En France et dans les autres pays, par le livre, le théâtre, le cinéma, les arts plastiques. Parmi les grandes figures de l'Histoire, celle de la bonne Lorraine semble douée d'une présence vraiment miraculeuse. On sait quelle admiration sagace Charles Péguy a vouée à l'héroïne. M. Marcel Péguy, fils du grand écrivain et vigilant serviteur de sa gloire, a composé ce choix des textes les plu... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2)
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Charles Péguy (1873-1914), poète, écrivain, polémiste, avait un caractère complexe. D'abord athée et homme de gauche, puis devenu nationaliste et catholique, il a été en butte à l'hostilité de nombreux intellectuels. Son parcours n'a pas été agréable. Mais sa vie est allée tout au bout de sa logique, puisqu'il a été l'un des premiers "morts pour la France" au début de Septembre 1914.
Je ne lis jamais Péguy. Je me souviens seulement des fameux vers appris pendant mes études: « Heureux ceux qui sont morts pour la terre charnelle… », qui m'avaient plutôt choqué et sur lesquels je continue à tiquer. Mais, nonobstant une certaine méfiance, j'ai emprunté cet opuscule à ma médiathèque. Je savais que Péguy était un "fan" de Jeanne d'Arc, et ce recueil de cinq poèmes le confirme. L'ayant lu, je n'ai pas été emballé. Je n'aime pas trop le ton de cette poésie et je ne trouve pas que le style soit particulièrement remarquable. Cette lecture ne restera pas dans ma mémoire.
Je ne lis jamais Péguy. Je me souviens seulement des fameux vers appris pendant mes études: « Heureux ceux qui sont morts pour la terre charnelle… », qui m'avaient plutôt choqué et sur lesquels je continue à tiquer. Mais, nonobstant une certaine méfiance, j'ai emprunté cet opuscule à ma médiathèque. Je savais que Péguy était un "fan" de Jeanne d'Arc, et ce recueil de cinq poèmes le confirme. L'ayant lu, je n'ai pas été emballé. Je n'aime pas trop le ton de cette poésie et je ne trouve pas que le style soit particulièrement remarquable. Cette lecture ne restera pas dans ma mémoire.
Une écriture surannée mais des textes d'une grande force dramatique.
Citations et extraits (4)
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Vous m’avez commandé la tâche difficile
Et vous m’avez laissée en la bataille humaine.
Vous m’avez dit de votre voix inoubliable:
« Jeanne, voici que Dieu t’a choisie à présent;
Va chasser les Anglais du royaume qu’il aime ».
Et vous m’avez laissée ici-bas sans conseil,
Seul à faire à présent la tâche difficile.
Mes saintes, vous l’avez nommé, le chef de guerre,
Mais je ne peux pas, moi, conduire les soldats:
Ö mon Dieu, je ne suis qu’une simple bergère,
Je ne peux pas me battre, ô non, je ne peux pas.
Et vous m’avez laissée en la bataille humaine.
Vous m’avez dit de votre voix inoubliable:
« Jeanne, voici que Dieu t’a choisie à présent;
Va chasser les Anglais du royaume qu’il aime ».
Et vous m’avez laissée ici-bas sans conseil,
Seul à faire à présent la tâche difficile.
Mes saintes, vous l’avez nommé, le chef de guerre,
Mais je ne peux pas, moi, conduire les soldats:
Ö mon Dieu, je ne suis qu’une simple bergère,
Je ne peux pas me battre, ô non, je ne peux pas.
O maison de mon père où j'ai filé la laine,
Où, les longs soirs d'hiver, assise au coin du feu,
J'écoutais les chansons de la vieille Lorraine,
Le temps est arrivé que je vous dise adieu.
Tous les soirs passagère en des maisons nouvelles,
J'entendrai des chansons que je ne saurai pas ;
Tous les soirs, au sortir des batailles nouvelles,
J'irai dans des maisons que je ne saurai pas.
Où, les longs soirs d'hiver, assise au coin du feu,
J'écoutais les chansons de la vieille Lorraine,
Le temps est arrivé que je vous dise adieu.
Tous les soirs passagère en des maisons nouvelles,
J'entendrai des chansons que je ne saurai pas ;
Tous les soirs, au sortir des batailles nouvelles,
J'irai dans des maisons que je ne saurai pas.
Adieu, Meuse endormeuse et douce à mon enfance,
Qui demeures aux près, où tu coules tout bas.
Meuse, adieu : j'ai déjà commencé ma partance
En des pays nouveaux où tu ne coules pas.
Qui demeures aux près, où tu coules tout bas.
Meuse, adieu : j'ai déjà commencé ma partance
En des pays nouveaux où tu ne coules pas.
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