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Préface de Fred Pellerin
Postface de Daniel Vézina
L'histoire de la ferme Louis d'Or et de la Fromagerie du Presbytère de Sainte-Élizabeth-de-Warwick
En 1868, Joseph Déus Morin arrive à Little Warwick avec un cheval, une carriole et 500 $ en poche. le lot sur lequel le pionnier s'installe est aujourd'hui connu comme la ferme Louis d'Or, à Sainte-Élizabeth-de-Warwick. À travers cinq générations, Suzanne Dion raconte le cheminement de cette ferme familiale autarcique qui a suivi toutes les étapes du développement de l'agriculture québécoise. La ferme Louis d'Or est aujourd'hui une entreprise agroécologique dont la production laitière est transformée par la Fromagerie du Presbytère.
Cette histoire, qui permet d'expliquer les enjeux de l'agriculture actuelle, de dessiner les valeurs du monde rural et de faire valoir les péripéties de l'industrie fromagère du Québec, est aussi celle de nombreuses fermes laitières à travers le Québec. Elle parle de l'esprit d'entreprise et des préoccupations sociales de familles novatrices, des embûches mises sur leurs chemins, de leur opiniâtreté et de toutes les générosités qui ont transformé une forêt de feuillus en village accueillant où des foules se rassemblent aujourd'hui autour du fromage.
Fred Pellerin
Félix Girard (Autre)/5 23 notes
Félix Girard (Autre)/5 23 notes
Résumé :
Durant les années prospères de Saint-Élie-de-Caxton, Toussaint Brodeur tenait son magasin général et virait tout en bénéfices. À l’usure, à l’ouvrage et par ses calculs étonnants, il accumula une jolie fortune sur laquelle il fit trôner sa fierté. Aussi, le jour où il se retrouva devant l’Éternité, il se rendit bien compte qu’il n’avait pas mis de temps dans son coffre-fort. Toussaint était riche, mais n'avait même pas les moyens de racheter une seule seconde de sa ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4)
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Contes de temps et d'argent, à Saint-Élie-de-Caxton, dans le terroir québécois.
Des contes comme des histoires d'autrefois, des légendes incroyables, pleines d'humour et de jeux de mots, avec des touches de philosophie.
Il sera question de la mort et de l'éternité, de l'argent et du passage du temps, d'une poule aux oeufs d'or, mais aussi d'une femme qui a eu des centaines d'enfants!
À défaut de voir Fred Pellerin en spectacle, on peut lire le texte à voix haute pour explorer la musique de ses mots.
Des contes comme des histoires d'autrefois, des légendes incroyables, pleines d'humour et de jeux de mots, avec des touches de philosophie.
Il sera question de la mort et de l'éternité, de l'argent et du passage du temps, d'une poule aux oeufs d'or, mais aussi d'une femme qui a eu des centaines d'enfants!
À défaut de voir Fred Pellerin en spectacle, on peut lire le texte à voix haute pour explorer la musique de ses mots.
Les livres de contes de Fred Pellerin ont chacun une thématique spécifique, ici c'est l'importance du temps qui passe et de bien l'utiliser!
Un thème intemporel à l'image des personnages de monsieur Pellerin. Des personnages que nous avons appris à connaitre au fil des contes et de nos incursions à Saint-Élie-de-Caxton. Un petit village de la Mauricie, où les habitants se sont fait dépasser par leur légende.
J'adore la façon dont l'auteur joue avec la langue et les mots.
Lorsqu'on lit les contes de Fred Pellerin, on peut facilement l'entendre nous les raconter dans notre tête, tellement son écriture est fluide et naturelle. Si on est très attentif, on peut même attendre de la musique en arrière plan, c'est la mélodie des mots des meilleurs conteurs.
On rit et on est ému, toujours de bons moments.
Un thème intemporel à l'image des personnages de monsieur Pellerin. Des personnages que nous avons appris à connaitre au fil des contes et de nos incursions à Saint-Élie-de-Caxton. Un petit village de la Mauricie, où les habitants se sont fait dépasser par leur légende.
J'adore la façon dont l'auteur joue avec la langue et les mots.
Lorsqu'on lit les contes de Fred Pellerin, on peut facilement l'entendre nous les raconter dans notre tête, tellement son écriture est fluide et naturelle. Si on est très attentif, on peut même attendre de la musique en arrière plan, c'est la mélodie des mots des meilleurs conteurs.
On rit et on est ému, toujours de bons moments.
Comme toujours, Fred s'est surpassé! Une belle histoire, un beau conte de village comme il dit. On retrouve bien sur tous les personnages haut en couleur de St-Élie de Caxton. On les aimes toujours autant, mais cette fois, on suit surtout Toussaint Brodeur, l'homme derrière le comptoir du magasin général.
Ah les aventures et les fourberies de Toussaint le rendent encore plus attachant. Mais, cette histoire est plus profondes qu'il n'y paraît. Je dirais même que c'est une histoire triste. Il y a beaucoup de leçons à tirer de tout ça, comme toujours.
À lire et relire.
Ah les aventures et les fourberies de Toussaint le rendent encore plus attachant. Mais, cette histoire est plus profondes qu'il n'y paraît. Je dirais même que c'est une histoire triste. Il y a beaucoup de leçons à tirer de tout ça, comme toujours.
À lire et relire.
Quel beau livre de Fred Pellerin ! Une histoire tout en poésie qui a le mérite de nous faire réfléchir sur le temps, sur l'argent et sur ce qui est important face au temps.
La fin vaut à elle seule la lecture. Une fin comme je les aime, qui nous donne à la fois un frisson et un sourire et le sentiment d'avoir lu la meilleure fin possible pour cette histoire. On referme le livre en se disant « wow ». Les bonnes fins valent tout l'or du monde.
J'ai trouvé qu'il y avait quelques longueurs, mais celles-ci s'effacent vite si on pense à la beauté de l'écriture, aux jeux de mots et aux quelques éclats de rire que les personnages nous provoquent.
Ce conte est aussi un spectacle de l'auteur et, à plusieurs reprises dans la lecture, je me suis fait la réflexion que tel ou tel passage devait être assez impressionnant, assez touchant sur scène dans un spectacle dont seul Fred Pellerin à le secret et est en mesure de livrer.
Une lecture qui vaut le coup assurément.
Citations et extraits (7)
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L’éternité, c’est maintenant. Le passé n’existe pas, c’est un ancien présent. Le futur n’existera jamais, on en fera du présent à mesure qu’il passera dans les roues de l’existence. Le présent est le seul temps véritable, Toussaint. L’éternité, c’est le présent.
(Sarrazine Éd., p.115)
(Sarrazine Éd., p.115)
Une porte s’ouvre.
— Votre nom ?
— Édouard Brodeur.
— Occupation ?
— Je vends des pipes de plâtre, j’élève des vaches… j’ai trois fils…
— C’est bien. Entrez.
— Entrer ? Mais vous êtes qui, vous ?
— Je suis… l’Éternité.
— L’Éternité ? Ben excusez-moi de vous achaler avec ça, mais j’aimerais savoir c’était quoi, ça ? Qu’est-ce qui vient de se passer ?
Un temps.
— C’était votre vie, monsieur.
— Ma vie ? J’ai cinquante-quatre ans ! Ma vie n’est pas finie. J’ai des choses à faire encore.
— …
— On peut-tu recommencer ?
— Non. La vie, c’est un seul tour de manège. Entrez.
— Votre nom ?
— Édouard Brodeur.
— Occupation ?
— Je vends des pipes de plâtre, j’élève des vaches… j’ai trois fils…
— C’est bien. Entrez.
— Entrer ? Mais vous êtes qui, vous ?
— Je suis… l’Éternité.
— L’Éternité ? Ben excusez-moi de vous achaler avec ça, mais j’aimerais savoir c’était quoi, ça ? Qu’est-ce qui vient de se passer ?
Un temps.
— C’était votre vie, monsieur.
— Ma vie ? J’ai cinquante-quatre ans ! Ma vie n’est pas finie. J’ai des choses à faire encore.
— …
— On peut-tu recommencer ?
— Non. La vie, c’est un seul tour de manège. Entrez.
J'étais un petit garçon et ma grand-mère me racontait ces histoires fascinantes. Elle se déversait dans moi, me remplissait. Sans doute que la proximité y était pour quelque chose. Nous habitions tout proche, mais je pense que j'avais surtout ce talent pour l'écoute, ce plaisir à entendre des histoires et à en faire des images dans ma tête que je superposais ensuite au réel.
— Le temps est invisible. On ne le voit pas, il sent rien non plus. Mais il a un son, le temps.
Sa main avait dirigé ma tête d’enfant vers sa poitrine.
— Écoute!
Boum-boum.
Son cœur battait, c’était le bruit du temps.
(Sarrazine Éd., p.83)
Sa main avait dirigé ma tête d’enfant vers sa poitrine.
— Écoute!
Boum-boum.
Son cœur battait, c’était le bruit du temps.
(Sarrazine Éd., p.83)
Le pire,
C’est pas la mort.
Le pire,
C’est tout ce qu’on laisse mourir en dedans de nous tandis qu’on est encore vivants.
Einstein, approximativement
C’est pas la mort.
Le pire,
C’est tout ce qu’on laisse mourir en dedans de nous tandis qu’on est encore vivants.
Einstein, approximativement
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