Valhalla Hotel, tome 3 : Overkill

Dans le tome 3 de cette BD azimutée, le Nouveau-Mexique est à feu à sang. Les personnages que nous avions laissés poursuivant leur enquête à Flatstone sur la disparition de jeunes enfants, et en dernier lieu de Lenny, le très mollasson champion de tennis de table, commencent à comprendre ce qui se passe.

Autant le dire tout de suite : le Valhalla hotel est un nid de nazis qui y mènent de sombres expériences. Il va falloir le concours de toutes les forces de la région pour investir ce bunker. Ça tombe bien, il semblerait que de nombreuses agences aient déjà dépêché leurs meilleurs éléments. Ça va pétarader.

Conclusion (partielle ?) de cette série, Overkill mérite bien son titre. L'humour des situations et des dialogues habille cette intrigue bien limitée sur le plan des rebondissements (encore que dans ce tome, savoir qui est qui demande un peu d'attention), mais fortement dopée coté testostérone.

Difficile de raconter cette histoire complément démente ; on croit quelque chose et on s'aperçoit qu'on s'est fait promener dans les grandes largeurs!
Au bout du 3eme tome, on découvre à nouveau des personnages : une chose est certaine, lisez sans a priori et sans idées préconçues!
De quoi s'agit il? Un bled dans la campagne américaine dans les années 80 dans lequel il y a une colonie d'allemands qui font de l'élevage de cochons, un hôtel dirigée par Frau Winkler, très très dangereuse, un misanthrope félé (El loco), une flic et sa copine, plutôt douées, un shérif un peu idiot (ca on en est sur) et un bénévole adjoint, surprenant. Des jeunes gens ont disparu depuis des années. Malone et son élève (pongiste) débarque dans Flatstone. Lemmy se fait enlever et Malone est arrêté par le shérif, pour tout de sorte de raisons idiotes. Voilà le départ de cette intrigue loufoque, qui est - dans le genre - une réussite assez géniale. le dessin est classique mais s'accorde bien à l'histoire. A lire si on aime la castagne, les retournements de situation et les secrets de famille!

Franchement drôle et parfaitement bourrin, c'est le genre de séries B de la BD qui propose une trame assez classique (même si quelques rebondissements interviennent dans le dernier volume) et des situations types, sans fioritures.

Si vous êtes allergiques à ce genre de propositions, passez allègrement votre chemin ! On aura des méchants nazis dans le désert, des disparitions dans une petite ville, un shérif complètement con, une assistante sexy en talon qui en a dans la caboche, des retournements, des rednecks, des armes à feux et de la violence. Vous êtes prévenus !
La série a un rythme soutenu et heureusement puisqu'elle permet de ne pas trop se poser de questions sur le déroulé du scénario. Et on se laisse porter jusqu'à la fin ouverte qui appelle clairement une suite. Aucune idée si elle sera développée, mais je trouve que l'ensemble se tient déjà suffisamment tout seul et qu'une suite n'est pas obligatoire.

Voila, simple, efficace, bourrin et déjanté. On est assez proche d'un Il faut flinguer Ramirez pour l'idée générale, même si ce dernier est un cran au-dessus à mon gout. Je recommande comme lecture distrayante !

📚Lemmy et son coach Malone sont en partance pour le championnat de tennis de table d'Albuquerque.
La fiat 500 du coach tombe en rade, tout proche de Flastone, un bled perdu en plein milieu du Nouveau Mexique.
Ils font d'ailleurs très vite connaissance avec le shérif du coin qui les embarque en les prenant pour des sodomites.
C'est ainsi qu'ils trouvent refuge au Valhalla Hotel, un endroit étrange, pour ne pas dire flippant.
Surtout qu'au petit matin, Lemmy a disparu de sa chambre.
Mais le coach Malone n'a pas l'intention de partir sans lui

🖊Valhalla Hotel est un bonbon acidulé.
Petit bijou d'action régressif, saupoudré d'une touche de fantastique, la série offre une galerie de personnages tous plus dingues les uns que les autres.

Les scènes d'action dament le pion aux grosses productions américaines par leur côté transgressif absolument réjouissant.

Ce pur divertissement se conclut par un véritable spectacle pyrotechnique tout en laissant la porte ouverte à une suite potentielle.

Valhalla Hotel est mort, vive Valhalla Bunker !

🧔Chronique complète :
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