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EAN : 9782070200009
136 pages
Gallimard (25/03/1982)
3.5/5   2 notes
Résumé :
Poèmes d'amour, de voyages, de souvenirs, bilan d'un homme arrivé au milieu de son âge, ce nouveau recueil de Jean Pérol comporte une centaine de textes, prose et vers. Les poèmes, divisés en strophes, souvent par quatrains, souvent dodécasyllabiques, sont de forme classique. Jean Pérol promène sur les gens et les choses de tous les horizons une perspicacité nostalgique, une lyrique du regret, une sensibilité à la vie moderne, dans sa diversité.
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
J'ai voulu tenter de nouveau un recueil de poésie. Mais, encore une fois, je n'ai pas été transcendé par ma lecture.
Il y a bien 2 ou 3 poèmes qui m'ont plus sur le recueil en entier. Par contre, j'ai bien aimé les sonorités d'autres poèmes. En fait, j'ai un peu de mal quand c'est beaucoup trop imagé. J'ai aussi eu le souci qu'il n'y ait pas de ponctuation, hormis certains points d'exclamation et d'interrogation.
Sinon, j'ai aussi trouvé intéressant que le titre du poème soit à la fin de celui-ci, car ce sont les derniers mots du poème, qui donne une sorte d'écho et une valeur supplémentaire au texte.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Annoncez…


Annoncez les couleurs du soleil étouffé
annoncez l’incendie du blanc déjà tué
annoncez le roi nu
annoncez quatorze heures à midi
annoncez sur le seuil la venue des maudits
la neige des pétales sur l’hiver qui s’est tu
annoncez j’aime dans leurs palais de sang
annoncez pile et deux fois face
sur les linges qui savent quelle face ils essuient
annoncez l’impossible multiplié par tous
ne vous laissez pas questionner
ne vous laissez pas déséquilibrer
ne vous laissez pas séduire
annoncez.
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Douceur qui encombra



Comme tout alla vite
                                        les rivières coulèrent claires
n'importe où s'arrêter fraîchissait en baignades
longs zigzags sur la route en vélo en silence
vallons comme ignorés perdus dans le grand monde
sous l'alcôve des saules flambaient les caressades
c'était hier et fraternel     c'était la vieille France
comme sans loi sans auto     les fruits dans les vergers
se dévoraient sans crainte dans l'herbe sans barrière
la terre s'écoutait sans radio sous le bras
et dans les baies la mer semblait ignorer l'homme
la lumière tremblait sans poison insidieux
la lune au bord du soir n'appartenait qu'aux dieux

oui comme tout alla vite      douceur qui encombra.


Douceur qui encombra
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Où tes racines plongent



Merveille plate tranquille qui m'exile
la terre à parcourir l'ardeur de ses déserts
la prolifération des chairs sous la lumière
on voudrait s'écarter de tes mois qui défilent

de tes mois de tes morts du jeu des avrils
des saisons et des phrases qui entre elles s'annulent
laisser partir ta vie qui devant nous recule
les formes s'en aller de nos mains immobiles

mais nous voilà rivés au chaos de tes forces
rongés parmi nos mots rongés sous notre torse
pierre en sable limée dans la marée des songes

et malgré nous roulés nous faudra-t-il alors
nous débattre à saisir cet insondable morse
des sèves et des cris où tes racines plongent

                               
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