J'ai trouvé ce livre en boite à livres, toujours la même d'ailleurs. J'aime beaucoup tout ce qui a attrait à l'Égypte et à ses mythes mais je n'ai encore jamais lu de cette auteur. du coup, le résumé étant suffisamment intriguant, il n'est pas resté longtemps dans ma pal.
Le démarrage est plutôt long mais en même temps, ce couple a l'air récurrent chez cette auteur donc elle prend un peu de temps pour les liens familiaux. En tout cas, j'ai déjà un faible pour la femme, elle me fait beaucoup penser à celle de le retour du Caton : sacré caractère et de la répartie. Des fils d'enquêtes commencent de toute façon déjà à apparaître et ça m'intrigue. Étant fan d'égyptologie depuis gamine, les seuls romans où je persévère malgré un début long sont ceux sur l'Égypte. J'en ai donc continué la lecture mais il faut quasi arriver au premier tiers pour que l'histoire énoncée dans le résumé se lance enfin. Par contre, je trouve curieuse la manie de ce couple de s'appeler tout le temps par leurs noms de famille (Emerson pour lui et Peabody pour elle, son nom de jeune fille). le résumé en dit beaucoup trop sur l'histoire, elle se divise en différentes petits enquêtes sans oublier quelques pages d'archéologie. Ce mélange intéressant me donne envie de découvrir d'autres livres de cette auteur, d'autant que je commence à bien apprécier cette famille originale et tellement atypique. L'histoire est racontée par 2 narrateurs : l'un est la mère et le second anonyme qui relate les aventures de Ramsès, enregistré sous le nom de Manuscrit H. La mère raconte tout ce qu'elle voit et fait. Ce roman est un mélange audacieux d'humour et de mystères sur fond d'archéologie en compagnie d'une famille haute en couleur. Par contre, je découvre cette série un peu sur le tard car en lisant les résumés de certains tomes, on voit certains des personnages beaucoup plus jeunes. Mais comme j'ai très appréciée l'ambiance de ce roman et le style de l'auteur où on ne s'ennuie jamais, je ne vais pas m'arrêter qu'à ce seul tome.
Comme vous l'aurez compris, j'ai eu un quasi coup de coeur pour ce roman, surtout à cause de cette famille atypique. Il faudra donc que j'en cherche d'autres et de préférence, parmi les premiers romans pour découvrir Peabody dans sa jeunesse. Si vous êtes amateurs d'archéologie égyptienne, d'enquêtes et d'humour, je vous conseille très fortement de découvrir cette série et son auteur, en commençant par le premier tome, contrairement à moi. Pour ma part, dès que je peux, j'en cherche d'autres mais cette auteur étant décédée depuis 2013, elle est plus difficile à trouver dans les librairies.
Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Deux ou trois années ont passé depuis les dernières aventures de la famille Emerson. Nefret et ses parents adoptifs arrivent en Egypte pour une nouvelle saison de fouilles et y retrouvent les garçons restés sur place l'été dernier. Les enfants ont grandi et le trio Ramsès, Nefret et David s'entend à merveille. Cette fois-ci encore, les aventures vont s'enchainer à un rythme endiablé, les tentatives de meurtres aussi. La fratrie va mener son enquête d'un côté et Amélia de l'autre, au grand damn d'Emerson qui ne veut que se consacrer à ses chères fouilles ! Et comme d'habitude, l'écriture légère et parfois désopilante de l'auteur, m'ont fait dévorer ce tome à vitesse grand V...
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Voilà le premier livre de la série que j'ai lu. Je cherchais un livre d'Ellis Peters et sur la même étagère il y avait ce livre. Je me suis dit que c'était un livre pour moi: Une histoire policière sur fond d'égyptologie. Depuis j'ai dévoré la série !
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Tu n’aurais pas été aussi prisonnière que tu le crois, commenta David. J’ai été surpris de la liberté accordée aux femmes de la tribu. Dans leur propre camp, elles ne sont pas voilées, et donnent leur avis avec un franc-parler que tante Amelia approuverait. Mais elle désapprouverait peut-être la façon dont les jeunes filles célibataires expriment leur intérêt pour… Il s’interrompit brusquement, jetant un coup d’œil penaud à Ramsès. La physionomie de ce dernier était aussi indéchiffrable qu’à l’accoutumée, mais il n’était guère difficile de comprendre qu’il avait intimé l’ordre à David – sans doute en lui décochant un coup de pied sous la table – de laisser sa phrase en suspens
On ne peut jamais compter sur les tueurs à gages.
Je n’ai pas besoin de raison particulière pour prendre quelqu’un en grippe
Elizabeth Peters parle de "A River in the Sky"
(Non sous-titré en français)