Rien n'a changé avec ce troisième tome. Nous retrouvons la même joliesse dans les traits de nos héroïnes, la même insouciance et légèreté, le même esprit foutraque...
« Les artilleuses », disent les policiers, la mine sombre avec leur grosse moustache qui tombe, l'air dépité, résigné, quand une explosion ravage une rue de Paris.
Un sacré trio, ces artilleuses ! Lady Remington, la tête pensante de la bande. Aussi rusée que fatale. Miss Winchester, conductrice folle et fine gâchette. Ma préférée enfin : Mam'zelle Gatling, une fée de Paris, « cabocharde au grand coeur », experte en explosifs petits, moyens et gros (surtout gros) …
Et puis il y a le Paris des Merveilles dans lequel elles évoluent, où sévissent plutôt. Un Paris qui resplendit depuis sa rencontre improbable avec « les peuples féériques. » Amusant de voir des dragonnets folâtrer sur les Champs Élysées.
Elles se retrouvent mêlées, bien malgré elles, à cette histoire abracadabrante de la sigillaire elfique, ce bijou vieux comme le monde, que tous les services secrets d'Europe cherchent par tous les moyens à s'approprier, y compris les plus illégaux.
Vous pouvez compter sur nos trois héroïnes pour y mettre, avec zèle et bonne humeur, un bousin de tous les diables.
C'est drôle, et sans aucune prétention. C'est bien dessiné et l'humour potache à souhait. En bref, j'adore.
Le tome se termine sur une nouvelle menace qui plane sur le royaume d'Outremonde, et croyez-moi, elle n'est pas rassurante. Je compte sur les artilleuses pour régler cette affaire en deux coups de cuillère à pot.
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J'ai beaucoup aimé ce troisième tome qui a su me surprendre. Alors qu'on semble arriver au dénouement de l'affaire de la sigillaire après seulement quelques pages de ce troisième tome, l'intrigue repart de plus belle et se complique davantage encore alors que secrets et complots sont mis au jour. Et cette fois encore, l'histoire ne laisse la place à aucun temps mort, avec une touche d'humour, ce qui fait qu'on dévore le Secret de l'Elfe.
On retrouve les dessins colorés et fourmillant de détails qui rendent si vivants ce Paris à la fois familier et extraordinaires des années 1910 qui sert de décor aux aventures débridées des trois Artilleuses.
La trilogie s'achèvent sur un happy-end, mais les dernières pages laissent la porte entrouverte pour une suite... En tout cas j'aurais plaisir à retrouver les trois héroïnes qui se sont choisies des noms d'armes comme pseudonymes.
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3° tome de la série , dans le Paris des Merveilles .La magie continue d 'agir nos héroïnes embarquées dans une sombre histoire de complot politique contre la reine Méliane d' Ambremer organisé par l ' Eridan une société secrète de Dragons machiavéliques , mais chut ne dévoilons rien je vous laisse le plaisir de la découverte , nos amies donc s en sortent haut les flingues . Il est impossible que tout cesse avec cet album vite la suite .Le dessin de Willem est toujours si délicieux et revigorant dans les scènes d 'action que c est banalité de l écrire .Alors tant pis si je radote ( ben oui je commence a en avoir , un peu , l âge Juste un peu hein !!) foncez chez vôtre libraire préféré pour vous procurer ces pétillantes , charmantes , envoûtantes et surtout explosives Artilleuses
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Pierre Pevel scénarise ce troisième tome qui conclut le premier cycle de cette adaptation BD de son Paris des Merveilles. Etienne Willem apporte son trait dynamique et fougueux à cette histoire mise en couleur par Tanja Wenisch.
Lire la critique sur le site : Bedeo
Quant à Etienne Willem, son trait sert à merveille les écrits de Pierre Pevel. Il va vous en mettre plein la vue avec son style, et vous proposer quelques moments incroyables et anthologiques. Il a le sens du rythme, le sens de la mise en scène et le sens du spectaculaire. De plus, les personnages sont vraiment vivants et expressifs.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Le dessin caricatural d’Étienne Willem contribue au bonheur du bédéphile. D’abord, les trois jolies héroïnes hyper expressives cabotinant du début à fin, sans oublier les acteurs secondaires avec leurs drôles de bouilles, puis le tout mignon Tiboulon, un chien mécanique d’inspiration steampunk. Ensuite, des décors fourmillants de détails sympathiques, ainsi que des scènes d’action découpées avec maestria, ponctuées de crissements de pneus et d’explosions de pétards.
Lire la critique sur le site : BDGest
Les rebondissements et révélations relancent une histoire toujours aussi trépidante. Si Pevel ne réinvente pas le jeu des conspirations, son intrigue reste très cohérente et il se permet même d’ouvrir la porte à une possible suite. Les dessins d’Étienne Willem sont toujours aussi colorés et expressifs, et si l’aspect cartoon pourrait en rebuter certains, la patte fait mouche dans notre cas et colle bien au le dynamisme du scénario.
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Une belle aventure qui déménage avec un petit côté bande à bande Bonnot mais en plus sympa, la Brigade Spéciale qui rappelle celle du Tigre, un tueur sournois. Le ton est vif, le rythme bien lancé et le dessin de Willem parfait pour le genre, inventif et efficace pour ce feuilleton plein d’idées.
Lire la critique sur le site : LigneClaire
– Vous pouvez rester ici aussi longtemps que vous le voulez, mesdames, surtout que l'atmosphère sera bientôt plus respirable...
– Tu parles des odeurs de peinture ? Ca sent pas trop, je trouve.
– Je parle des odeurs de gendarme...
- Je ne perds jamais parce que je triche…
- Vous trichez. Moi, j’improvise.
On dit que les yeux sont les fenêtres de l’âme. Est-ce pour cette raison qu’ils sont ce que la magie draconique peine le plus à déguiser ? (p.33)
Tiboulon! Lâche le gendarme ! Tu vas te rendre malade!
C'était quand même une belle aventure, non ?
Une longue discussion de la Garde de Nuit autour du premier tome de la saga Haut-Royaume : Le Chevalier, de Pierre Pevel, publié aux éditions Bragelonne.