Le Méprisant de la République

Merci à Monique Pinçon Charlot d'avoir eu le courage d'écrire après les événement de la vie qu'elle écrit.
Elle retrace l'histoire d'un combat celui contre le passage de la retraite à 64 ans.
Il y a de l'humour dans cette écriture.
On trouve la chanson de Boris Vian, le déserteur révisait par des militant CGT sur le thème des retraites.

Dans un des chapitres, elle montre comment les éléments de langages peuvent manipuler la compréhension.
Dans ce même chapitre, Monique Charlot nous apprend à être attentif aux clins d'oeils qui ont des corollaires avec des accointances.

Les chapitres sont concis.

Les petites phrases de notre président, ses tactiques de diversion, ses usages tordus de la constitution, sa suffisance, son mépris... voilà qui devrait vous faire bouillir, non ?

Bien sûr, il n'est qu'un pion, tout comme ses ministres, députés voire sénateurs (les élections approchent).

Bien sûr, ces pions ont des avantages et sont caressés dans le sens du poil par ceux qui les manipulent (et les éjectent si nécessaire). Mais ils restent des grands bourgeois, sans plus

Loin de moi de parler d'un état profond ou d'entrer dans une sphère complotiste.
Les manipulateurs sont bien identifiés.
Ce sont les multimilliardaires toujours assoiffés de profits et d'optimisations fiscales.
La "noblesse" de notre siècle ?

Toujours pas envie de vous rebeller ? de partager ? de surtout faire partager ? de construire un monde meilleur ?

Livresquement vôtre

"Le Méprisant de la République" de Monique Pinçon-Charlot est un ouvrage sociologique percutant qui offre une critique approfondie du "macronisme" et de ses implications sociales. L'auteure, reconnue pour son expertise en sociologie, s'attaque à la question de l'arrogance et du mépris de classe dans le contexte politique actuel de la Ve République française.

Le livre se distingue par son diagnostic implacable de la conjoncture actuelle, en mettant en lumière la façon dont certaines attitudes et politiques peuvent exacerber les clivages sociaux. Pinçon-Charlot argue que jamais un président n'avait manifesté autant d'arrogance envers ceux qu'elle désigne comme « ceux qui ne sont rien », c'est-à-dire les personnes n'appartenant pas au même milieu social que le président.

Ce qui rend cet ouvrage particulièrement pertinent est son analyse fine et sociologique du mépris de classe, présenté comme une catégorie cruciale pour comprendre les dynamiques actuelles de la société française. L'auteure va au-delà d'une simple condamnation éthique des dominants pour offrir une perspective enrichissante et éclairée sur les tensions et les inégalités structurelles.

"Le Méprisant de la République" est donc un livre qui s'adresse non seulement aux spécialistes de sociologie, mais aussi à tous ceux qui s'intéressent aux dynamiques politiques et sociales contemporaines en France. Il représente une contribution significative à la compréhension du "macronisme" et de ses effets sur la société, offrant un éclairage critique sur les enjeux de pouvoir et de classe dans la politique actuelle.

Jamais dans la Ve République un président n'avait fait preuve d'autant d'arrogance à l'égard de celles et ceux « qui ne sont rien ».
Ne nous y trompons pas : le mépris des gens ordinaires ostensiblement affiché par Emmanuel Macron n'est pas qu'un trait de caractère. Ce mépris doit être mis en regard de la violence d'une oligarchie qui accapare aujourd'hui tous les pouvoirs et toutes les richesses.
Le dédain élyséen rend visible la violence des ultra-riches tout en occultant les logiques sociales qui sont au coeur du capitalisme. D'où la nécessité de poser un regard sociologique sur le mépris de classe, comme le fait ici Monique Pinçon-Charlot à travers une chronique de la lutte contre la réforme des retraites.
En temps normal, les dominants cherchent à masquer les hiérarchies sociales. Mais, lorsqu'ils se sentent menacés, comme c'est aujourd'hui le cas, leur violence symbolique s'affiche au grand jour. Au risque qu'elle se retourne contre eux ! Édition Textuel
Claudia
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