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Hippolyte (Illustrateur)
EAN : 9782092515518
153 pages
Nathan (04/09/2008)
2.8/5   5 notes
Résumé :

Voici l'histoire des plus incroyables œuvres architecturales du monde antique !

Sept légendes vous emmènent pour un voyage fabuleux au cœur de l'Antiquité, de l'Égypte à la Grèce, en passant par la Turquie.

Elles racontent comment les plus grands artistes de l'époque ont rivalisé d'ingéniosité et de talents pour construire des édifices dont le souvenir habite aujourd'hui encore nos esprits.

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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Gentillet c'est le terme qui me vient en premier.

J'aime la qualité du livre, sa couverture, les thématiques et la fluidité dans la lecture. J'aime aussi les dessins en début de chapitre.

Ici 7 chapitres pour 7 merveilles.
Pendant ma lecture je suis allée voir sur internet ce qui était connu de l'histoire afin de m'assurer que tout n'était pas romancé. Certes comment pourrait il en être autrement dans un ouvrage appelé "contes et légendes" qui met en scène des personnages dont on n'a pas de trace ou peu (pardon pour Archimède) et pour des merveilles don tléxistence à parfois été remise en cause (les jardins suspendus de Babylone).

Je sais que c'est une collection jeunesse mais je reste sur ma gain. En effet en fin de chapitre, j'aurai apprécié une synthèse historique rapide mais quelques mots sur l'existence, la destruction, l'existence de ces merveilles. Quelque chose qui ancre dans le réel.

Lecture rapide et agréable.
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Tout d'abord ce qui m'a attiré l'oeil c'est la couverture. Elle n'est pas forcément extraordinaire mais ça le fait, elle est dans le thème. J'adore le bandeau noir avec « Contes et légendes » en relief doré. La police d'écriture me plait beaucoup. Bandeau qui est également présent sur la tranche, du coup avec les autres livres de la collection ça crée une unité. Ça ressort très bien.
Je l'ai lu très rapidement car ça fait à peine plus de 150 pages et franchement je me suis régalée. Même si c'est un livre pour enfant, je me suis laissée emporter par ces histoires. J'ai trouvé très sympa les petites illustrations en début de chaque conte et parfois à la fin. J'aurais même aimé qu'il y en ait un peu plus mais c'est déjà très bien comme ça.
Ce que j'ai beaucoup apprécié, c'est l'utilisation des vrais termes. Ce n'est pas parce qu'on écrit pour des enfants qu'il faut changer certains mots. Je parle pour l'Egypte puisque je connais mieux le « vocabulaire » mais ça fait plaisir de voir écrit Ankh, felouques, vases canopes, … Il y a l'explication en bas de page et ça permet de savoir ce que c'est quand on ne connaît pas.
J'ai aimé quasiment toutes les histoires de ce recueil notamment celles sur les jardins de Babylone, Artémis, le colosse de Rhodes et bien entendu celles sur la pyramide de Khéops et le phare d'Alexandrie. le style de l'auteur est très agréable et elle m'a fait passer un très bon moment de lecture.
Etant passionnée d'Egypte, je regrette juste qu'il n'y ait pas eu une autre histoire sur cette période alors qu'il y en a déjà deux. Mais sinon c'était bien, on visite différents pays avec toujours une merveille mise en avant.
Ce recueil de contes a bien fonctionné avec moi. J'ai donc bien l'intention de découvrir d'autres titres de cette collection, j'espère qu'ils seront aussi bien que celui là. Et je vais en prendre pour mon neveu et lui faire découvrir cette collection en espérant qu'il aime. Je ne lui enverrais peut-être pas celui là mais vu qu'il commence à étudier Rome, il va avoir droit à ceux qui correspondront.
Lien : http://lesephemeresgourmandi..
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Classé "jeunesse", ce recueil est pourtant très inaccessible pour les adolescents : vocabulaire complexe, surenchère de détails inutiles et inintéressants. L'idée était bonne mais le résultat est extrêmement décevant. J'ai aimé qu'il y ait une légende associée à chaque merveille du monde, mais il aurait été judicieux que les histoires soient racontée d'une manière attrayante, intrigante et qu'elles donnent envie d'en savoir plus sur les Sept Merveilles du monde antique. Si c'était l'objectif de l'auteure, il est très loin d'être atteint.
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7 récits à propos des 7 merveilles du monde!!
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Comme chaque année, tous les citoyens de Lemnos s’étaient réunis à l’occasion des fêtes en l’honneur d’Artémis, la divinité de la chasse. Comme de coutume aussi, on avait sacrifié dix bœufs à la déesse, que les prêtres avaient découpés pour les distribuer à la foule.

Ayant reçu leur part, Tatikos et Érostrate traversèrent la multitude. Depuis leur plus jeune âge, ils étaient inséparables. Là où était l’un, on trouvait l’autre ; ce que faisait l’un, l’autre le faisait également…

— Allons nous réjouir à quelque banquet ! s’écria Érostrate en entraînant son compagnon.

Leur chemin croisa celui du jeune Phydias, qui se joignit à eux et demanda :

— Quelle offrande as-tu faite à la déesse Artémis, Érostrate ?

Lâchant un soupir, celui-ci répondit, blasé :

— Comme l’an dernier et comme l’année précédente : ma couronne de lauréat au lancer de javelot !

Phydias lui administra une bourrade amicale en s’écriant :

— Tu es incroyable, ami : vainqueur à chaque Jeu, tu ne sembles même plus y trouver de plaisir.

Érostrate s’enlisa dans ses pensées avant de donner sa réponse :

— Peut-être parce que cette île m’est devenue trop petite, peut-être parce que j’ai envie de me mesurer à un monde plus vaste, qui conviendrait mieux à mon appétit.
Tatikos savait que l’ambition rongeait le cœur de son ami.
Depuis sa tendre enfance, en effet, Érostrate manifestait le plus violent désir de surpasser ses concurrents. Il était de tous les défis, et seul le premier prix pouvait le satisfaire ; arriver à la seconde place l’humiliait. Ainsi Tatikos ne fut-il pas surpris d’entendre son ami demander :

— Dis-moi, Phydias, crois-tu que les rumeurs soient fondées ?

Tout à la fête, son compagnon plaisanta :

— Les rumeurs ? Quelles rumeurs ? Sur les amours secrètes de Télaxès et de la belle Hestia ?

Érostrate eut un geste d’impatience.

— Mais non ! Je parle de la guerre qui couve entre Sparte et Thèbes !

Phydias, qui n’était pas d’humeur à parler de choses sérieuses, passa un bras autour du cou de son ami.

— Nous en reparlerons demain. Pour l’heure, allons festoyer en l’honneur d’Artémis !

Érostrate se dégagea vivement de son étreinte.

— Non, pas demain ! Maintenant !

Le regard de Phydias s’égara sur un groupe de jeunes gens qui sortaient d’une taverne ; comme il lui tardait d’aller s’amuser avec les autres !
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La lumière du soir cuivrait la terre, la cime des dunes devenait rose et, par endroits, elle se confondait avec le ciel. Le Nil, d’un vert de jade, coulait avec sérénité à l’ombre des palmiers, portant silencieusement un convoi de barques d’apparat.

L’embarcation principale, dont la proue et la poupe se terminaient en fleurs de lotus, était reconnaissable au baldaquin soutenu par quatre colonnettes sculptées, sous lequel reposait le sarcophage de Khéops(1).

Muni d’une longue perche, le timonier(2) pilotait l’esquif avec habileté ; les silhouettes des pleureuses, enveloppées de leur voile, se détachaient sur l’or du couchant. Un prêtre récitait des formules sacrées sous l’œil d’Ernout, la grande prêtresse préférée du défunt pharaon. Sa luxueuse robe bleue brodée d’or, le trait noir qui allongeait ses yeux, perçants comme des dards, rehaussaient son port majestueux.

Pepi-Ankh, le maître embaumeur, attendit la fin des prières rituelles pour s’approcher d’elle et lui souffler :

— Que d’étoiles brillent là-haut !

Ernout scruta le ciel.

— Ces astres sont autant de barques lumineuses qui naviguent sur l’océan céleste, emportant des millions de morts pendant des millions d’années à travers Nou, l’abîme du ciel, répondit-elle d’une voix feutrée.

Ils se turent, laissant la magie du spectacle prendre possession de leurs regards. Devant eux, le Nil ouvrait sa voie de velours à la procession royale des barques. Au loin apparaissait la plus prodigieuse réalisation architecturale que l’œil humain ait pu voir : la grande pyramide de Khéops.
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Amytis gravit les marches des jardins, conçus en terrasses superposées et réputés pour être les plus beaux que l’esprit humain ait imaginés.

Parvenue à l’étage qui supportait les plantations les plus légères, elle se réfugia sous l’ombrelle d’un tamaris, laissa le paysage envoûter son regard mélancolique : le ciel était bleu, le soleil brûlant.

Le jardinier royal, qu’elle n’avait pas vu approcher, s’inclina devant elle.

— Je te salue humblement, vénérée reine.

— Bonjour à toi, cher Almikar. Daigneras-tu m’accompagner dans ma promenade ?

Le plus naturellement du monde, le vieil homme imprima son pas à celui de la souveraine et ils progressèrent à l’ombre des frondaisons. Toutes les espèces d’arbres connues se côtoyaient dans ce lieu enchanteur où singes, mangoustes, gazelles au museau brillant, orgueilleux paons venus d’Asie lointaine, s’ébattaient pour le plus grand plaisir des yeux.

— Je suis inquiet, car deux pins d’Alep se couvrent de plaques noirâtres, confia enfin le jardinier.

Amytis indiqua une niche de verdure à son compagnon.

— Viens, asseyons-nous un instant.

Le vieil homme à la barbe mangée par les fils argentés du temps attendit que la reine se fût installée, avant de prendre place près d’elle en pliant son corps ankylosé.

— Ah ! Mes jambes deviennent de plus en plus paresseuses, admit-il.

La reine remarqua les épaules osseuses et voûtées d’Almikar.

— Depuis quand es-tu au service du grand Nabuchodonosor ?

Le regard vif du vieillard croisa celui de la souveraine, le temps d’une étincelle.

— Cela fait si longtemps que j’ai parfois l’impression de n’avoir rien connu d’autre que cet endroit. Je suis un peu comme l’un de ces arbres, qui même s’il n’est pas né sur cette terre y a pris racine et fait à présent corps avec elle…

Cette réponse toucha la princesse au plus profond de son cœur ; elle-même, arrachée à son pays natal, la Médie, pour épouser Nabuchodonosor, se sentait comme un arbre déraciné.
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Craignant que la folie sanguinaire du cruel Caligula ne provoque une guerre où elle aurait eu beaucoup à perdre, la Grèce accepta que l’empereur romain visite ses territoires. Pour flatter ses ambitions, on dépêcha des ambassadeurs de chaque cité, qui tous tremblaient à l’idée de sa cruauté : ne faisait-il pas mettre à mort celui qui osait seulement bâiller devant lui ?

Ne faisait-il pas nourrir ses fauves en leur livrant des innocents en pâture ?

Ainsi laissa-t-on cet hôte encombrant se promener dans toutes les cités, piller les temples pour embellir ses palais, la rage au cœur, mais en silence.

Lorsque Caligula avait manifesté le désir de concourir aux Jeux olympiques, on avait même organisé des jeux spécialement pour lui, en prenant soin de le laisser gagner dans toutes les disciplines.

À présent, celui qui se targuait d’avoir remporté le plus d’épreuves était gonflé d’orgueil et paré de la cuirasse d’Alexandre le Grand, qu’il avait fait arracher à son tombeau. Il gravissait, en compagnie d’une belle escorte, la voie sacrée de la cité d’Olympie.

L’empereur passa devant l’olivier sacré d’Athéna servant à confectionner les palmes offertes aux vainqueurs des Jeux et interrogea le général romain qui l’accompagnait :

— Crois-tu, cher Marcius, que mon nom va évincer celui de tous les dieux du stade ?

— Je n’en doute pas, Imperator, car ta gloire dépasse toutes les frontières ! mentit Marcius, qui flattait Caligula autant que Rome ou la Grèce tout entière.

L’empereur s’arrêta, plissa les paupières, regarda le général avec concentration avant de déclarer :

— Alors, puisque nul ne m’égalera plus en triomphe aux olympiades, à quoi bon leur laisser cet olivier ? Mieux que ses palmes, c’est l’arbre tout entier qui me revient… Fais-le déraciner, Marcius, nous l’emportons !
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Bonjour, ma belle colombe. J'aime à penser que tu es Sémiramis, la première reine de Babylone, qui vient goûter au calme de ce lieu paisible... Vois: ma faiblesse, mon ennui, ont fait que revivent les jardins auxquels ta volonté et ton courage avaient donné le jour...
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