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EAN : 9782868699329
125 pages
Actes Sud (10/08/1993)
2.5/5   2 notes
Résumé :
Ce livre, c'est Florence racontée par un enfant dans le climat lourd de la Première Guerre mondiale. Mais c'est aussi, en 1942, le texte qui révèle Vasco Pratolini, le maître du néo-réalisme. Le décor des romans futurs est en effet posé : un quartier populaire et historique de la ville qui, cinq ans plus tard, abritera la fameuse Chronique des pauvres amants. Pratolini se livre sans doute ici plus que jamais. Il évoque une enfance tourmentée, à l'épreuve d'abandons ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
C'est parce qu'Erri de Luca considère Vasco Pratolini comme un des plus grands écrivains italiens que je me suis intéressée à son oeuvre. J'ai choisi à la bibliothèque "Un balcon à Florence" parce que c'est le roman qui l'a fait connaître après-guerre. Il y raconte son enfance dans un quartier populaire de Florence sous les traits du narrateur qui se prénomme Valerio. le petit garçon grandit à l'épreuve d'abandons successifs assez douloureux : durant la Première Guerre mondiale sa mère le fait élever par sa grand-mère parce que sa deuxième grossesse se passe mal. Alors que son amour pour sa mère est démesuré elle va mourir de la grippe espagnole. le retour du père ne fera qu'aggraver son isolement puisque Valerio devra désormais vivre avec sa belle-mère qu'il va vite détester.
Dans ce roman familial, on sent aussi le climat politique et les luttes antifascistes de l'époque.
Mais le sujet principal tourne autour de la filiation notamment à travers les photos retrouvées de Nella, la mère de Valerio.
C'est donc un beau roman nostalgique que propose Vasco pratolini initiateur du néoréalisme italien. Dans cette lignée, j'ai quand même une préférence pour l'écriture d'Erri de Luca.


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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
L'oncle Cesare et sa sœur Giovanna me disaient d'un ton fâché, en ennemis: "Tu n'es plus un enfant, essaie de comprendre. C'est comme si c'était ta maman." Alors je ne me dominais plus, aveuglé de colère, le cœur déchiré, je criais: "Moi, je vous dis que c'est une misérable. Et puis c'est la femme de papa, ce n'est pas ma maman, maman elle est morte."
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Le peuple qui avait le plus souffert physiquement de la guerre, et qui l’avait maudite comme une maladie de son corps, s’inventait maintenant la promesse d'un temps nouveau, d'affections protégées et de certitudes, de foyers chaleureux et de tables débordantes, de sens rassasiés, d'amour et de charité, d'offrandes méritées.
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Sur la place, les camarades de ma nouvelle école et ceux de rencontre savaient me distraire du cauchemar de la maison: douces soirées de l'adolescence, jeux violents d'enfants où j'éprouvais ma force pour la première fois, fier de découvrir ma résistance, la possibilité d'agresser et la noblesse de me soumettre.
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