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Pacush Blues tome 1 sur 13
EAN : 9782869670013
48 pages
Vents d'Ouest (30/11/-1)
4.05/5   57 notes
Résumé :
Entre boîtes de conserves et distributeurs de chewing-gum, au milieu de la rouille et de la ferraille, vivent les rats. Des dizaines de rats, de rates, de souris, de hamsters... Ils n'ont pas toujours le moral au beau fixe, les rats de Ptiluc, ils ont même une certaine tendance à virer maniaco-dépressifs. Poètes ou philosophes, ils broient du noir et manient l'humour du même tonneau. Pacush blues, ce sont dix albums hilarants et intemporels, où le mal de vivre devie... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
C'est assez drôle et plutôt décapant... Moins bon que "Faces de rat" (volumes 1 et 2) mais ça reste divertissant, avec des passages vraiment acerbes !
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Datées de 1978 à 1981, voici les premières mesures de la saga fleuve "Pacush blues", "joyeux" fourre-tout bordélique autour de la vie des rats habitant dans une décharge. Je mets "joyeux" entre guillemets, parce que le spleen, la déprime, le cafard, restera toujours en toile de fond, malgré la sombre drôlerie.
Ces planches en crayonné noir et blanc / sépia sont assez inégales, pas tant dans le dessin qui reste toujours très maîtrisé, mais dans le scénario, les enchaînements narratifs, et surtout les bulles qui ont parfois tendance à se mélanger dans tous les sens.
En point d'orgue, on retiendra surtout les visites répétées d'Edgar le rat blanc de laboratoire qui vient tantôt pour profiter des libéralités de ses cousins "ensauvagés", comme diraient Macron et Darmanin, alors que ce sont eux qui crèvent la dalle, tantôt pour tenter de les convertir à une tentative de religion.
Les envolées lyriques et le parler wesh de la fin des seventies font régulièrement sourire.
La grande trouvaille de Ptiluc par rapport aux BD mettant habituellement en scène des animaux humanisés : ces rats marchent certes sur leurs pattes de derrière et s'expriment comme des hommes, mais pour le reste, ils se comportent vraiment comme des rats, et c'est ce qui en fait tout le sel.
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Les treize tomes de cette série constituent pour moi ce que le neuvième art fait de mieux. Ces rats tellement humains donnent à voir nos défauts, nos failles, nos faiblesses, l'absurdité de l'existence, notre société viciée par l'égoïsme, la soif de pouvoir, la bêtise.
Je suis sûr que si les vrais rats pouvaient parler, ils se plaindraient d'être comparés aux humains ("Je suis un homme et je mesure toute l'horreur de ma nature", Zazie - et oui, il n'y a pas que les livres dans ma vie!)
le dernier volume est particulièrement sombre, avis aux esprits enclins à broyer du noir!
Cela dit, moi, je ne me lasse pas. Je ne saurais dire combien de fois j'ai lu et relu ce "Pacush blues"! Après toutes ces années, j''y trouve encore matière à rire, à réfléchir, à me désoler aussi du genre humain... Car je sais bien, avec tout ce qui nous attend, réchauffement climatique entre autres, que nous sommes faits comme des rats!
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Assis sur leur tas d'ordures, quelques rats noirs fort peu sympathiques se morfondent au fond d'une répugnante décharge publique. Quelques-uns trompent leur ennui en creusant des trous , d'autres font du toboggan dans une vieille gouttière, d'autres encore transforment vaches et taureaux en souffre douleur. Un seul veut repousser ses limites et partir découvrir le monde. Il s'arrêtera à une autoroute pleine de dangers insurmontables. Tous envient le sort des gros rats blancs qui profitent de leur sinécure de rats de laboratoire pour s'empiffrer. Ils sont si bien nourris par les humains, leur chair semble si tendre que les rats noirs n'ont plus de scrupules à devenir anthropophages.
Une BD assez étrange qui oscille entre le glauque tristouille et l'humoristique grinçant sans jamais vraiment trouver son style. le texte que le lecteur lit dans les bulles reste un peu approximatif car il se veut la transcription du langage plutôt basique de ces petits rongeurs. Majoritairement dans les sépias, le graphisme est loin d'être du plus bel effet. Cela donne un ensemble assez primitif, caricatural, sans grande originalité ni vraie drôlerie et au bout du compte plutôt décevant.

Lien : http://www.etpourquoidonc.fr/
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Il me faut faire un aveu : j'ai acheté ce tome pour impressionner un garçon dont j'étais éprise plus jeune. L'idylle n'aura duré que quelques semaines mais j'ai dépensé mes économies dans celles qui suivaient à acquérir le reste de la collection.
Mon amour pour Pacush Blues aura été plus tenace que celle avec ce garçon et c'est tant mieux (pour la collection et surtout pour le garçon !)
C'est noir, désespérément drôle et addictif. Potion magique, philtre d'amour pour moi. Avant et maintenant.
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
[...] si je n'ai rien vu, il n'y a rien eu...
et s'il n'y a rien eu, il n'y a pas de raison de s'en faire...
c'est pour cette raison que nous appelerons ce principe l'axiome d'inertie amétropique...
de ce principe fondamental découle toute une série de préceptes importants...
ceux de surdité temporaire et de détour circonstanciel sont, je crois, les plus importants de cette leçon...
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Toute sa vie, le déjà vieux Tristan avait trainé sa carcasse d'un bout à l'autre du Pacush de la désolation pour n'y trouver rien d'autre que ce qu'il avait trouvé précédemment et il put en être ainsi jusqu'à ce que mort s'en suive s'il n'avait pas un jour, par hasard, levé les yeux au ciel...
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— Mais, mes frères, vous n'éprouvez pas le besoin de croire en quiqu'chose ? Mais tout être capable de penser se doit de...
— Pas nécessairement mon pote ! Faut d'abord penser à survivre avant de penser à penser.
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— Oubliez ces soucis matériels ! Nourrissez votre esprit, vous verrez comme vous vous sentirez mieux.
— Facile à dire le ventre plein !
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Videos de Ptiluc (9) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de  Ptiluc
Avec une longue carrière dans la bande dessinée, Ptiluc reste un auteur phare dont l'originalité tant au niveau du scénario que du dessin n'est plus à démontrer. Il travaille depuis deux albums déjà sur la série de Bernard Swysen, "la véritable histoire vraie...", série qui met en avant les grands personnages qui ont façonnés L Histoire. A l'occasion de son passage au festival de la bande dessinée d'Angoulême, Ptiluc nous accorde une brève mais intense interview sur son album "Staline", son travail et ses projets à venir.
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