Fille d'un hobereau breton ruiné et destinée au couvent, Louise de Keroual rencontre l'année de ses dix-huit ans, le duc de Beaufort qui va changer sa vie. Ebloui par sa beauté, le duc l'introduit à la cour de France où elle devient demoiselle d'honneur de Madame, la duchesse d'Orléans, qui espère faire de la jeune fille la maîtresse du Roi.
Mais Louis XIV est déjà sous l'emprise de la marquise de Montespan. Qu'importe ! Madame est aussi la soeur de Charles I... >Voir plus
Cette histoire vraie, joliment romancée par Joël Raguénès, évoque avec panache une femme et une époque flamboyantes...C'est un roman foisonnant, alliant l'amour de l'histoire à celui de la Bretagne.
Ce livre m'a un peu réconciliée avec Joël Raguenes ;)
La vie d'une femme à la cour de Louis XIV puis à celle de Charles II d'Angleterre. C'est intéressant, même si les intrigues diplomatiques sont parfois difficiles à suivre.
En vérité, le peuple n'aspirait qu'à deux choses : la paix, tout d'abord, parce qu'elle conditionnait tout, et la liberté : liberté de respirer, de s'amuser, de jouir de la vie, de briser enfin le carcan trop pesant de toutes ces années de puritanisme.
Moins vous en saurez, mieux vous vous porterez. Détenir un secret comme la cachette d'un trésor, c'est prendre le risque de se le voir arracher par des gens sans scrupules qui, pour l'obtenir, n'hésiteraient pas à recourir à la torture.
Méfiez-vous de tout et de tous. Surtout des hommes beaux. Ce sont généralement les plus dangereux et les plus corrompus et ils chassent, le plus souvent, à poil et à plumes.
Une femme doit cependant toujours garder à l'esprit que, quand elle ne songe qu'à plaire à un homme, à le prendre dans ses filets, que ce soit pour l'épouser ou pour en faire son amant, son prendre dans ses filets, que ce soit pour l'épouser ou pour en faire son amant, son seul objectif à lui c'est d'avoir avec elle une affaire de sexe.
Voyez-vous, ma belle, les filles de votre âge sont comme les fruits : coûteuses quand elles sont encore primeurs, leur prix tombe vite dès qu'elles ne le sont plus.