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Jean-François Boutout (Traducteur)
EAN : 9782879294209
384 pages
Editions de l'Olivier (05/02/2004)
4.12/5   8 notes
Résumé :

La Bucovine, vous connaissez ? D'abord turque (en 1538), puis autrichienne (en 1775), austro-hongroise (en 1867), roumaine (en 1919), soviétique (en 1940) puis de nouveau roumaine (en 1941), avant de redevenir soviétique en 1947, elle fait partie de la République d'Ukraine depuis 1991. Une région magnifique, avec ses forêts, ses rivières, ses douces collines. Et Czernowitz, la capitale, ville natale de Manès Sperber, de ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Roman familial autobiographique. Curieuse construction que cette autobiographie racontée en cinq portraits où l'auteur raconte le même histoire en mettant l'éclairage sur un personnage différent : Kassandra, la nourrice paysanne houtsoule ou roumaine, la mère aristocrate autrichienne, prisonnière des conventions de l'époque, jouant le rôle de la mère soucieuse de l'hygiène et de l'éducation de ses enfants, puis divorcée épousant les idéaux féministes, mais toujours conventionnelle, le père, fonctionnaire de la double monarchie, chasseur, mais aussi artiste, la soeur décédée jeune, la complice rieuse du narrateur, Strausserl, la préceptrice Un curieux épilogue est consacré au sixième personnage du livre : la ville de Czernowitz, capitale de la Bucovine, Autrichienne avant la Première Guerre Mondiale, Roumaine entre les deux guerres, Ukrainienne maintenant.
Ce roman kaléidoscope raconte l'histoire familiale de la naissance de l'auteur en 1914 à la fin de la seconde guerre mondiale. Famille attachée à ses racines, à ses propriétés en Bucovine mais aussi errante, réfugiée à Trieste pendant la Grande Guerre, le plus souvent en Autriche à Vienne, en Transylvanie, à Bucarest. Chaque portrait complète le précédent. Chaque personnalité s'avère plus complexe que dans le regard du personnage précédent. le père décrit par la mère comme un original, un chasseur brutal, un butor, un fou, est particulièrement déroutant, anticonformiste.
Ces analyses psychologiques très poussées me font penser aux romans de Schnitzler ou de Zweig, Rizzori n'ignore rien de Freud, même s'il le critique. Mais c'est surtout l'histoire de la Bucovine qui m'a passionnée. Bucovine, duché cédée à l'empire austro-hongrois en 1775 par la Sublime Porte, envahie plusieurs fois pas les troupes russes, sous contrôle roumain entre1919 et 1940, rattachée à l'Union soviétique par l'accord Ribbentrop- Molotov, partagée maintenant entre la Roumanie et l'Ukraine.
C'est Rumiz, dans son voyage aux Frontières de l'Europe qui m'a donné envie de lire von Rizzori, racontant cette Europe d'avant 1914 où l'on pouvait sans passeport voyager des confins de la Galicie ou de la Bucovine jusqu'à Trieste. Bucovine, Galicie, qui se souvient de ces provinces ? Quand construire des chemins de fer en Bosnie ou dans l'Herzégovine était une aventure comparable aux recherches des sources du Nil…. Mosaïques de populations cohabitaient à Czernowitz, manteau d'Arlequin que le parler de Kassandra qui mélangeait le Roumain, le Ruthène, l'Allemand, le Yiddish, multiplicité des croyances aussi : Autriche catholique, Roumanie orthodoxe, Saxons protestants, Juifs, mêmes théosophie, spiritisme…Richesse d'un monde disparu

Lien : http://miriampanigel.blog.le..
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Roman familial autobiographique. Curieuse construction que cette autobiographie racontée en cinq portraits où l'auteur raconte le même histoire en mettant l'éclairage sur un personnage différent : Kassandra, la nourrice paysanne houtsoule ou roumaine, la mère aristocrate autrichienne, prisonnière des conventions de l'époque, jouant le rôle de la mère soucieuse de l'hygiène et de l'éducation de ses enfants, puis divorcée épousant les idéaux féministes, mais toujours conventionnelle, le père, fonctionnaire de la double monarchie, chasseur, mais aussi artiste, la soeur décédée jeune, la complice rieuse du narrateur, Strausserl, la préceptrice Un curieux épilogue est consacré au sixième personnage du livre : la ville de Czernowitz, capitale de la Bucovine, Autrichienne avant la Première Guerre Mondiale, Roumaine entre les deux guerres, Ukrainienne maintenant.
Ce roman kaléidoscope raconte l'histoire familiale de la naissance de l'auteur en 1914 à la fin de la seconde guerre mondiale. Famille attachée à ses racines, à ses propriétés en Bucovine mais aussi errante, réfugiée à Trieste pendant la Grande Guerre, le plus souvent en Autriche à Vienne, en Transylvanie, à Bucarest. Chaque portrait complète le précédent. Chaque personnalité s'avère plus complexe que dans le regard du personnage précédent. le père décrit par la mère comme un original, un chasseur brutal, un butor, un fou, est particulièrement déroutant, anticonformiste.
Ces analyses psychologiques très poussées me font penser aux romans de Schnitzler ou de Zweig, Rizzori n'ignore rien de Freud, même s'il le critique. Mais c'est surtout l'histoire de la Bucovine qui m'a passionnée. Bucovine, duché cédée à l'empire austro-hongrois en 1775 par la Sublime Porte, envahie plusieurs fois pas les troupes russes, sous contrôle roumain entre1919 et 1940, rattachée à l'Union soviétique par l'accord Ribbentrop- Molotov, partagée maintenant entre la Roumanie et l'Ukraine.
C'est Rumiz, dans son voyage aux Frontières de l'Europe qui m'a donné envie de lire von Rizzori, racontant cette Europe d'avant 1914 où l'on pouvait sans passeport voyager des confins de la Galicie ou de la Bucovine jusqu'à Trieste. Bucovine, Galicie, qui se souvient de ces provinces ? Quand construire des chemins de fer en Bosnie ou dans l'Herzégovine était une aventure comparable aux recherches des sources du Nil…. Mosaïques de populations cohabitaient à Czernowitz, manteau d'Arlequin que le parler de Kassandra qui mélangeait le Roumain, le Ruthène, l'Allemand, le Yiddish, multiplicité des croyances aussi : Autriche catholique, Roumanie orthodoxe, Saxons protestants, Juifs, mêmes théosophie, spiritisme…Richesse d'un monde disparu

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Roman familial autobiographique. Curieuse construction que cette autobiographie racontée en cinq portraits où l'auteur raconte le même histoire en mettant l'éclairage sur un personnage différent : Kassandra, la nourrice paysanne houtsoule ou roumaine, la mère aristocrate autrichienne, prisonnière des conventions de l'époque, jouant le rôle de la mère soucieuse de l'hygiène et de l'éducation de ses enfants, puis divorcée épousant les idéaux féministes, mais toujours conventionnelle, le père, fonctionnaire de la double monarchie, chasseur, mais aussi artiste, la soeur décédée jeune, la complice rieuse du narrateur, Strausserl, la préceptrice Un curieux épilogue est consacré au sixième personnage du livre : la ville de Czernowitz, capitale de la Bucovine, Autrichienne avant la Première Guerre Mondiale, Roumaine entre les deux guerres, Ukrainienne maintenant.
Ce roman kaléidoscope raconte l'histoire familiale de la naissance de l'auteur en 1914 à la fin de la seconde guerre mondiale. Famille attachée à ses racines, à ses propriétés en Bucovine mais aussi errante, réfugiée à Trieste pendant la Grande Guerre, le plus souvent en Autriche à Vienne, en Transylvanie, à Bucarest. Chaque portrait complète le précédent. Chaque personnalité s'avère plus complexe que dans le regard du personnage précédent. le père décrit par la mère comme un original, un chasseur brutal, un butor, un fou, est particulièrement déroutant, anticonformiste.
Ces analyses psychologiques très poussées me font penser aux romans de Schnitzler ou de Zweig, Rizzori n'ignore rien de Freud, même s'il le critique. Mais c'est surtout l'histoire de la Bucovine qui m'a passionnée. Bucovine, duché cédée à l'empire austro-hongrois en 1775 par la Sublime Porte, envahie plusieurs fois pas les troupes russes, sous contrôle roumain entre1919 et 1940, rattachée à l'Union soviétique par l'accord Ribbentrop- Molotov, partagée maintenant entre la Roumanie et l'Ukraine.
C'est Rumiz, dans son voyage aux Frontières de l'Europe qui m'a donné envie de lire von Rizzori, racontant cette Europe d'avant 1914 où l'on pouvait sans passeport voyager des confins de la Galicie ou de la Bucovine jusqu'à Trieste. Bucovine, Galicie, qui se souvient de ces provinces ? Quand construire des chemins de fer en Bosnie ou dans l'Herzégovine était une aventure comparable aux recherches des sources du Nil…. Mosaïques de populations cohabitaient à Czernowitz, manteau d'Arlequin que le parler de Kassandra qui mélangeait le Roumain, le Ruthène, l'Allemand, le Yiddish, multiplicité des croyances aussi : Autriche catholique, Roumanie orthodoxe, Saxons protestants, Juifs, mêmes théosophie, spiritisme…Richesse d'un monde disparu

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Ce roman kaléidoscope raconte l'histoire familiale de la naissance de l'auteur en 1914 à la fin de la seconde guerre mondiale. Famille attachée à ses racines, à ses propriétés en Bucovine mais aussi errante, réfugiée à Trieste pendant la Grande Guerre, le plus souvent en Autriche à Vienne, en Transylvanie, à Bucarest. Chaque portrait complète le précédent. Chaque personnalité s'avère plus complexe que dans le regard du personnage précédent. le père décrit par la mère comme un original, un chasseur brutal, un butor, un fou, est particulièrement déroutant, anticonformiste.
Ces analyses psychologiques très poussées me font penser aux romans de Schnitzler ou de Zweig, Rizzori n'ignore rien de Freud, même s'il le critique. Mais c'est surtout l'histoire de la Bucovine qui m'a passionnée. Bucovine, duché cédée à l'empire austro-hongrois en 1775 par la Sublime Porte, envahie plusieurs fois pas les troupes russes, sous contrôle roumain entre1919 et 1940, rattachée à l'Union soviétique par l'accord Ribbentrop- Molotov, partagée maintenant entre la Roumanie et l'Ukraine.
C'est Rumiz, dans son voyage aux Frontières de l'Europe qui m'a donné envie de lire von Rizzori, racontant cette Europe d'avant 1914 où l'on pouvait sans passeport voyager des confins de la Galicie ou de la Bucovine jusqu'à Trieste. Bucovine, Galicie, qui se souvient de ces provinces ? Quand construire des chemins de fer en Bosnie ou dans l'Herzégovine était une aventure comparable aux recherches des sources du Nil…. Mosaïques de populations cohabitaient à Czernowitz, manteau d'Arlequin que le parler de Kassandra qui mélangeait le Roumain, le Ruthène, l'Allemand, le Yiddish, multiplicité des croyances aussi : Autriche catholique, Roumanie orthodoxe, Saxons protestants, Juifs, mêmes théosophie, spiritisme…Richesse d'un monde disparu

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Roman familial autobiographique. Curieuse construction que cette autobiographie racontée en cinq portraits où l'auteur raconte le même histoire en mettant l'éclairage sur un personnage différent : Kassandra, la nourrice paysanne houtsoule ou roumaine, la mère aristocrate autrichienne, prisonnière des conventions de l'époque, jouant le rôle de la mère soucieuse de l'hygiène et de l'éducation de ses enfants, puis divorcée épousant les idéaux féministes, mais toujours conventionnelle, le père, fonctionnaire de la double monarchie, chasseur, mais aussi artiste, la soeur décédée jeune, la complice rieuse du narrateur, Strausserl, la préceptrice Un curieux épilogue est consacré au sixième personnage du livre : la ville de Czernowitz, capitale de la Bucovine, Autrichienne avant la Première Guerre Mondiale, Roumaine entre les deux guerres, Ukrainienne maintenant.
Ce roman kaléidoscope raconte l'histoire familiale de la naissance de l'auteur en 1914 à la fin de la seconde guerre mondiale. Famille attachée à ses racines, à ses propriétés en Bucovine mais aussi errante, réfugiée à Trieste pendant la Grande Guerre, le plus souvent en Autriche à Vienne, en Transylvanie, à Bucarest. Chaque portrait complète le précédent. Chaque personnalité s'avère plus complexe que dans le regard du personnage précédent. le père décrit par la mère comme un original, un chasseur brutal, un butor, un fou, est particulièrement déroutant, anticonformiste.
Ces analyses psychologiques très poussées me font penser aux romans de Schnitzler ou de Zweig, Rizzori n'ignore rien de Freud, même s'il le critique. Mais c'est surtout l'histoire de la Bucovine qui m'a passionnée. Bucovine, duché cédée à l'empire austro-hongrois en 1775 par la Sublime Porte, envahie plusieurs fois pas les troupes russes, sous contrôle roumain entre1919 et 1940, rattachée à l'Union soviétique par l'accord Ribbentrop- Molotov, partagée maintenant entre la Roumanie et l'Ukraine.
C'est Rumiz, dans son voyage aux Frontières de l'Europe qui m'a donné envie de lire von Rizzori, racontant cette Europe d'avant 1914 où l'on pouvait sans passeport voyager des confins de la Galicie ou de la Bucovine jusqu'à Trieste. Bucovine, Galicie, qui se souvient de ces provinces ? Quand construire des chemins de fer en Bosnie ou dans l'Herzégovine était une aventure comparable aux recherches des sources du Nil…. Mosaïques de populations cohabitaient à Czernowitz, manteau d'Arlequin que le parler de Kassandra qui mélangeait le Roumain, le Ruthène, l'Allemand, le Yiddish, multiplicité des croyances aussi : Autriche catholique, Roumanie orthodoxe, Saxons protestants, Juifs, mêmes théosophie, spiritisme…Richesse d'un monde disparu

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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Lorsqu'elle arriva à la maison, à ce qu'on raconte, elle n'était guère plus qu'un animal. On l'avait dépouillée de son costume paysan, sa chemise, sa jupe drapée, sa veste sans manches en peau de mouton et ses sandales avaient aussitôt étaient brûlées. Mais ainsi, dans ses vêtements de ville, elle paraissait absurde à faire peur. On disait, en plaisantant cruellement, que sa seule vue aurait pu provoquer une fausse couche chez les femmes enceintes. Aussi la remit-on très vite en costume traditionnel; un costume aseptisé toutefois, qu'elle allait porter sa vie durant: sans broderies bariolées sur la chemise et la veste, sans écharpe rouge vif, ni fichu couleur de genêt, mais tout au contraire d'un noir-blanc-gris monacal. "Vous avez transformé un chardonneret en bergeronnette", avait-elle coutume de dire en parlant d'elle-même. On n'avait pas prévu qu'elle attirerait encore plus l'attention dans ce vêtement soigneusement élaboré que dans son costume ordinaire. En tout cas, avec une fierté pleine de dignité, elle le portait comme un habit religieux.
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Videos de Gregor von Rezzori (7) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Gregor von Rezzori
L'écrivain espagnol Enrique Vila-Matas vient partager au Collège de France sa vision toute singulière de l'écriture.
Radicalement pas original (Bastian Schneider) Extrait de la grande conférence du 24 mars 2017 avec la participation de Dominique Gonzalez-Foerster
Plus d'information : https://www.college-de-france.fr/site/grandes-conferences/Enrique-Vila-Matas.htm
Le dernier livre d'Enrique Vila-Matas, Mac et son contretemps, vient de sortir aux éditions Christian Bourgois.
Enrique VILA-MATAS est né à Barcelone en mars 1948. Son oeuvre a été presque dans sa totalité publiée chez Christian Bourgois Editeur : Abrégé d'histoire de la littérature portative, Suicides exemplaires, Enfants sans enfants, Bartleby et compagnie, le Mal de Montano, Paris ne finit jamais, Docteur Pasavento, Explorateurs de l'abîme, Journal volubile, Dublinesca, Perdre des théories, Impressions de Kassel, Marienbad électrique, Mac et son contretemps. Elle a été traduite en 37 langues et couronnée par de nombreux prix littéraires : le prix Médicis étranger, le prix Rómulo Gallegos, le prix Rulfo, le prix Ennio Flaiano, le prix Elsa Morante, le prix Mondello, le prix Gregor von Rezzori, le prix Formentor, le prix national de Catalogne Chevalier de la Légion d'honneur en France, membre du convulsif Ordre des Chevaliers de Finnegans', fondateur de la Société de "Réfractaires à l'abrutissement général" (Nantes), et recteur (inconnu) de l'Université inconnue de New York. Divers ouvrages critiques ont été publiés sur son oeuvre ainsi qu'un livre d'entretiens avec son traducteur français actuel.
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