Un ouvrage ardemment attendu, commandé et offert par une amie en janvier 2000…Repris en juin 2020 !....
J'ai tenté de le lire à plusieurs reprises, car les huit auteurs présentés, analysés par ce spécialiste de
Proust…sont des écrivains dont j'apprécie les univers, sauf
Philippe Djian, que je méconnais encore (en dehors de son texte «
Ardoise » qui m'avait enthousiasmée )…
Mais chaque fois, j'interromps ma lecture, je ne parviens pas à dépasser le style de
Jean-Pierre Richard…que je trouve opaque…j'en suis fortement marrie !!…
« Avant-propos-----
L'état des choses : ce n'est pas, bien sûr, celui dans lequel se trouve la littérature d'aujourd'hui. Je ne commente ici que huit oeuvres particulières, celles de Réda,
Quignard, Macé, Michon, Bergougnioux, Djian, Trassard, Chaillou, parmi bien d'autres qui auraient pu aussi bien me retenir. Comment justifier ce choix ? Par le seul caprice d'un goût, j'en ai peur, les hasards d'une rencontre, la montée d'une curiosité ou d'une émotion au cours d'un épisode de lecture. (...)
Pourquoi, dès lors, L'Etat des choses ? Parce que j'avais décidé de lire ces huit oeuvres, comme d'autres avant elles, plus classiques, à partir de préférences charnelles, de l'ordre sensoriel qu'elles me paraissaient manifester. (p. 9)”
J'ai repris ma lecture… je ne désespère pas, un jour de parvenir à rentrer dans les mots de cet essayiste… J'ai toutefois fort apprécié le chapitre consacré à
Philippe Djian… qui me donne l'envie et la curiosité de découvrir son texte, « Echine »…
Il existe des ouvrages qui nous attirent… et où il faut persévérer, encore et encore. C'est l'exemple flagrant de ce volume de qualité, mettant à l'honneur huit parcours d'écriture, originaux et uniques ! Il faut les
mériter !!...