Le commissaire Coste a quitté Marseille suite à son attentat quelques années plus tôt. Et contrairement à ce que l'on pourrait espérer, pas de révélations là dessus, ni d'ailleurs sur le début accrocheur du tome 1... Non notre commissaire, et sa nouvelle équipe, va enquêter sur le meurtre d'un ancien membre du parti communiste. Paul Nouzières a incorporé un parti dissident qui se ferait financer par des sources louches...
Une histoire policière classique. Avec des suspects, des pistes, des rebondissements. Agréable à lire mais pas vraiment exceptionnelle. Des personnages assez anodins. Au bout de 3 tomes on commence tout juste à s'attacher à notre commissaire, père de famille. Il est sûrement trop lisse. Il est l'acteur principal de la série mais il n'est là que pour être au service de l'histoire. On attendrait quelque chose de plus personnel pour pouvoir y mettre un peu plus d'émotion. C'est cela qui manque à cette série, l'émotion...
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Une série qui vaut par sa simplicité. C'est également ce que l'on peut lui reprocher, tant elle peut sembler lisse...
Elle n'en est pas moins intéressante, en présentant les rouages politiques de l'époque. Ce tome met en exergue la mise en place de structures quasi-officielles anticommunistes dans les années 50...
Elle s'appuie sur l'enquête menée par le commissaire Coste , sur le meurtre d'un certain Paul Noziere. Il semble que c'est bien un meurtre politique, mais la fin de ce tome nous proposera une autre version de l'histoire !
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Un tome très politique dans cette série, avec une sombre histoire de financement d'officines anti-communistes par de riches entrepreneurs au passé collaborationniste durant la seconde guerre mondiale. L'intrigue est compliquée, alambiquée, et proche d'un récit de barbouzes. le dessin de Buscaglia, quoique stylé, n'est pas franchement emballant.
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Pour moi, le meilleur de la série relative à la Quatrième République.
L'histoire y est moins tarabiscotée.
Le dessin est toujours assez agréable.
Il est curieux que cette période Seconde guerre mondiale et ses effets soient toujours l'objet de romans, études, films et BD. Nous n'en avons pas fini avec notre psychothérapie ! Il est vrai que les cicatrices sont nombreuses et profondes.
Certes, jamais la France n'avait connu d'heures aussi sombres, hormis cette "belle et glorieuse" Révolution de 1789, avec ses faux héros et ses aux coupables, ses règlements de compte, ses chasses aux sorcières, ses manoeuvres politiciennes, etc.
L'ambiance des années 50 y est bien transmise.
Bravo
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-Nouzières avait tenu des propos inacceptables. Nous l'avons invité à faire amende honorable : il a refusé...
-Vous parlez comme les inquisiteurs de l'ancien régime. Eux aussi exigeaient des déviants qu'ils fassent amende honorable...
-Ils coupaient la langue à ceux qui refusaient, avant de les bruler. Nous nous contentons de les exclure. Ca fait tout de même une nuance...
Affaire d'état : « affaire politique qui implique des membres du gouvernement d'un État ou de plusieurs États ». Elles foisonnent, aucun pays n'y échappe et pourtant elles sont régulièrement occultées. S'inspirant librement de la réalité des faits, Philippe Richelle se propose de revisiter dans Affaires d'États, trois événements qui ont ébranlé l'État français dans les années 60, 70 et 80. Chacune de ces décennies aura le droit à un cycle indépendant – composé de quatre tomes – qui sera mis en images par un dessinateur différent : Régis Penet pour Guerre froide, Pierre Wachs pour Extrême droite et Alfio Buscaglia pour Jihad. Une série-concept ambitieuse de polars historiques et d'espionnage soutenue par une publication exceptionnelle puisque les trois premiers tomes sortiront le même jour.
Disponible en librairie !
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