AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782896624102
183 pages
Mortagne (24/02/2016)
3.81/5   76 notes
Résumé :
TOME 6

Pervers ? Bizarre ? Asocial ? Je me fous royalement de ce que le monde pense de moi. Il n'y a que moi qui compte, mon plaisir et ma liberté. Je n'ai pas d'amis et je n'en veux pas. Mon monde intérieur, ce qui s'y trouve, n'appartient qu'à moi. Personne ne sait qui je suis réellement ; ça vaut mieux ainsi. Je travaille deux ou trois jours par semaine. Je pourrais bosser à temps plein ? mon patron me l'a offert ?, mais ça nuirait à mon autre pass... >Voir plus
Que lire après Cobayes : ElliotVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (17) Voir plus Ajouter une critique
3,81

sur 76 notes
5
6 avis
4
6 avis
3
2 avis
2
2 avis
1
1 avis
Ils ne se connaissaient pas... Ils ont tous répondu à la même annonce d'une compagnie pharmaceutique et sont devenus des cobayes. La série comporte sept romans, écrits par des auteurs différents. Je me suis laissé tenter par le tome 6 de Madeleine Robitaille dont j'ai récemment apprécié la plume dans Le Quartier des Oubliés.

Eliott, Cobayes - Tome 6, de Madeleine Robitaille, Vues et Voix, 2021 (1ère édition : Édition de Mortagne, 2016)
Eliott est un pervers, un asocial égocentré. Seuls comptent sa liberté et son plaisir et personne ne sait qui il est réellement et à quoi il occupe son temps libre. Il travaille deux ou trois jours par semaine seulement pour se ménager du temps pour ses hobbies, séquestrer et mutiler des jeunes femmes… Tout cela nécessite beaucoup de préparation, une pièce insonorisée, etc. Alors ce laboratoire qui cherche des candidats pour tester un nouveau médicament pourrait bien être la solution pour gagner facilement de l'argent… Ainsi, sa salle de jeux serait rapidement opérationnelle.

Je trouvais que Madeleine Robitaille avait un certain talent pour décrire des scènes insoutenables, donner à voir la mort dans tous ses états, les corps en décomposition etc… J'avais adoré La Quartier des oubliés…
Je ne suis pas spécialement une petite nature mais, ici, j'ai craqué en cours de route ; déjà, le supplice du chat du début dépassait mon seuil de tolérance et, ensuite, la brutalité des sévices auxquels Eliott soumet ses victimes a eu raison de moi.

Beaucoup de narrateurs dans la version audio, autant que de personnages : Kevin Houle, Geneviève Alarie, Alexandre Bacon, Eloisa Cervantes, Alexandre Danau, Gabriel Lessard, Isabelle Leyrolles, Élia Martineau, Francois-Simon Poirier, Fanny Rainville, Nicolas Savard L'Herbier… Ainsi, on est plus dans une interprétation que dans un livre proprement dit.

Trop insoutenable pour moi. Je ne suis pas certaine de m'aventurer dans les six autres romans, même si le petit jeu pour accéder au chapitre final et comprendre le mystère entourant le laboratoire, écriture à laquelle a participé Madeleine Robitaille, est tentant.
Lien : https://www.facebook.com/pir..
Commenter  J’apprécie          80
Un grand merci à Babelio ainsi qu'à la maison d'édition MORTAGNE pour l'envoie de ce roman. En effet, la série "COBAYES" me fait de l'oeil depuis un bon petit moment, j'ai donc été très contente d'avoir reçue ce livre, racontant l'histoire d'Elliot.

Avant toute chose, il est bon de préciser que cette histoire n'est pas à mettre entre toutes les mains. Nous sommes sur du gore véritable, de l'horreur, de la folie humaine dans toute sa splendeur. C'est à vous donner la nausée, à vous faire faire des cauchemars. Et c'est ce que je voulais.

Au risque de paraître étrange voir inquiétante (ne le croyait pas voyons je suis une personne charmante et très gentille), je suis très intéressée par la criminologie, par les histoires/affaires qui dépassent la compréhension morale et éthique.
J'ai toujours été intriguée par la psychologie et je passe parfois du temps à essayer de comprendre "pourquoi" et "comment" des êtres humains deviennent des êtres monstrueux.
Avec ce petit livre, j'ai été bien servie, sachez-le. Ce n'est pas exceptionnelle, mais c'est vraiment prenant, écoeurant et intriguant.

Elliot est un tueur psychopathe, s'étant essayé dans sa jeunesse sur la torture animale puis, passant sur de multiples tortures humaines. Les descriptions vont bon train et je me suis surprise à souvent me tordre dans tous les sens, tant cela me fichait la nausée et me faisait mal.
C'est un être hors des clous, sadique et psychopathe dont il ne semble rien avoir de bon.
Honnêtement, le personnage d'Elliot est assez cliché, tout comme son background. En utilisant le terme "cliché" je veux surtout dire "réaliste" si l'on se réfère à des expertises criminologiques réelles ; mais je ne veux pas trop en dire, cela gâcherait tout. Tout cela est réellement glaçant.

Concernant le laboratoire d'Alphalab, je ne cesse de me poser des questions, car il n'y pas de véritable réponse sur ce que représente ce laboratoire ainsi que leur recherche pour le moins étonnante. Je suppose que je vais devoir me procurer les autres romans de cette série pour comprendre tout ça, et débloquer le code de fin (et oui, il y a un petit jeu, un secret à débloquer. C'est plutôt rigolo comme idée).

J'apprécie beaucoup cette idée d'avoir plusieurs livres, plusieurs personnages regroupés dans un même contexte. C'est très intéressant.

Toutefois, la lecture était parfois un peu répétitif, notamment dans certaines expressions, qui revenaintt un peu trop à mon goût.

Un livre très dur. Si vous êtes sensible, ne lisez surtout pas ce roman, vous n'en sortirez pas indemne.

Et n'oubliez pas de fermer votre porte à clef en passant.



Lien : https://ivresse-livresque.bl..
Commenter  J’apprécie          52
Je n'étais clairement pas prête pour ça...

Au vu de la couverture et du résumé, je m'attendais à plonger dans un roman ado ou jeune adulte. Une dystopie, mais je n'étais pas prête pour la lecture dans laquelle j'ai plongée.

Le roman s'ouvre sur une scène de torture qui dure un chapitre entier. Une scène de torture sur un chat, complétement gratuite et éprouvante. Et quand on pense que ce ne peux pas être pire, l'auteure s'enfonce encore plus dans le glauque. J'ai eu la nausée, et j'ai franchement eu du mal à poursuivre ma lecture après ça.

D'autant plus qu'il faut attendre 86 pages pour que l'intrigue centrale prenne forme et que pour patienter l'auteure nous livre scènes de tortures, de meurtres et de viols les unes après les autres.

Pour ce qui est de l'intrigue, je n'ai pas non plus été emballée. C'est long à se mettre en place, le personnage de Elliot est une carricature à lui tout seul et le cliché ambulant du psychopathe. La fin m'a laissé septique et pour être tout a fait honnête j'ai lu certains chapitres en diagonale.

L'écriture, et la traduction qui laisse à désiré, m'a laissé pensé que ce roman s'adresse à un public jeune. Ce qui est totalement aberrant au vu du contenu.

Mais tout n'est pas à jeter. J'aime la couverture, la mise en page façon dossier médicale et le concept de 7 romans écrits pas des auteurs différents est intriguant.

Malheureusement je ne lirais pas les autres tomes de la saga, car ce roman, m'a complétement dégouté.

Belles lectures à tous.
Commenter  J’apprécie          42
Du pur gore !
Au départ c'est même trop et j'avais un peu peur que tout le bouquin ne soit que prétexte à un catalogue de tortures diverses sur des animaux ou des êtres humains.
Heureusement, il n'en est rien et avec l'inscription du narrateur, tueur en série, à un programme d'essai d'un médicament, l'histoire devient vite captivante. C'est toujours glaçant, certes, mais au moins le récit a un but et un suspense bienvenu. Et l'on voit que l'éventuelle rédemption d'Elliot ne sera pas de tout repos car un excès peut en cacher un autre...
Le livre fourmille de termes et expressions québécois comme Babillard, magasiner ou dépanneur mais ce n'est pas trop gênant. Elliot est un bouquin terrible à (vraiment) déconseiller aux âmes sensibles mais qui se lit d'une traite et qui comblera les amateurs du genre.
Commenter  J’apprécie          40
Ce tome-ci est un peu différent puisqu'Elliott est un psychopathe tueur en série avant de commencer le traitement chez AlphaLab... L'histoire d'Elliott m'a beaucoup plu, son personnage est attachant grâce aux souvenirs de sa petite enfance qui lui reviennent. Il rencontre quelqu'un , on se prend à avoir un peu d'espoir...

Attention âmes sensibles, Elliott est un psychopathe qui prend son pied en torturant ses victimes, les scènes sanglantes sont donc un peu plus difficiles que dans les autres tomes.

Très bon épisode.
Commenter  J’apprécie          50

Citations et extraits (17) Voir plus Ajouter une citation
J’ai beaucoup médité sur la souffrance humaine. Elle se manifeste sous toutes les formes imaginables : maladie, torture physique, deuil, viol, souffrance morale, gros chagrin d’amour, vieillissement… Elle se fait aiguë, tenace, hypocrite, traîtresse, violente, sourde, épuisante. Elle frappe, cogne, marque le corps, brise le cœur, fait agoniser l’esprit. Elle peut découler du travail, tout autant que de la récréation. Personne sur terre n’est à l’abri de la souffrance. Elle étend son empire sur la vie du pauvre comme sur celle des mieux nantis. Elle fait pleurer l’enfant, défigure la beauté, ride le visage de l’adulte et déforme le corps du vieillard. Du berceau à la tombe, la souffrance fait partie de notre vie, elle nous guette ; elle attend le moment idéal pour nous effleurer ou nous tomber dessus.
Commenter  J’apprécie          40
- Que représente la femme pour vous ? Voudriez-vous être en couple ? Avoir des enfants ? Etre amoureux ?
- Amoureux ? Non. Je n'ai pas envie d'avoir une fille à plein temps dans ma vie. Ma solitude est confortable. Le quotidien à deux m'emmerderait très certainement. Je serais partant pour une relation sans attentes, sans obligations. Vous savez, une relation libre.... On se voit pour le sexe.
Commenter  J’apprécie          20
Les criminologues et les psychiatres de toutes sortes pensent que les perversions de l’humain germent à cause d’un traumatisme vécu dans la petite enfance. C’est sans doute vrai.
Commenter  J’apprécie          30
A me voir, avec mon air réservé, personne ne peut imaginer que j'ai besoin de tuer pour obtenir une satisfaction sexuelle digne de ce nom. Ce n'est pas de méchanceté. Je ne veux aucun mal à mes victimes ; tout ce que je cherche, c'est à me faire du bien. Je ne choisis aucun type de femme en particulier. Peu importe l'âge, le poids, la couleur, ce qui passe me convient.
Oui, je suis un tueur.
Je tue pour mon plaisir et parce que je ne peux pas m'en empêcher, malgré les risques que j'encours.
Pour ma sécurité, je m'impose des règles strictes depuis longtemps, des règles de survie...
Commenter  J’apprécie          00
On éprouve toujours du respect pour les personnes qui ont du pouvoir sur nous, surtout le pouvoir de vie ou de mort.
Commenter  J’apprécie          30

Videos de Madeleine Robitaille (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Madeleine Robitaille
Vidéo de Madeleine Robitaille
autres livres classés : thrillerVoir plus
Les plus populaires : Polar et thriller Voir plus


Lecteurs (252) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2864 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *}