Un livre qui parait assez complet sur l'état de la science aujourd'hui dans le domaine commun de la biologie, de la médecine et de l'informatique.
Les perspectives réelles actuelles de la biologie de synthèse valent beaucoup de livres de science fiction. le réel semble rattraper nos rêves ou nos cauchemars.
Dans la fin du livre, de Rosnay reprend le concept de Gaïa, en développant la thèse que Internet commence à faire de la communauté terrestre humaine un être vivant, comme une ruche peut être considérée comme un être vivant.
Bien documenté, le livre varie entre le fascinant et l'énervant. Mais les livres de vulgarisation scientifique français sont rares, celui-là est bon (encore plus rare) et il serait bien mal venu de faire la fine bouche.
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Voilà un livre qui apporte un éclairage sur une des inquiétudes de notre époque la manipulation de l'humain . de nouvelles découvertes scientifiques ouvrent des perspectives que l'on ne croyait réservées qu"à la SF (par exemple "Tous à Zanzibar" de J.Brunner) et qui sont exaltées par les Dr.Frankenstein de la Silicone Valley. Stimulant mais pas vraiment rassurant.
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Un livre qui pour moi est loin d'être rassurant. Augmenter l'Humain, ce trans-humanisme qui ferait que chaque humain deviendrait un dieu - à condition que celui-ci ait les moyens financiers. On comprend aussi pourquoi la haute finance fait peu de cas de la Vie en général, voyant en celle-ci un produit qu'on peut très bien réinventer avec la manipulation génétique. Hitler et ses chercheurs n'étaient que l'avant-garde de ceux qui prévoient le changement radical de l'existence terrestre. Le bien-être humain n'est qu'un leurre. Le "rêve-folie" des puissants sera toujours le facteur 1er de ce monde. Rien de rassurant...
Certes développer une stratégie visant à améliorer les fonctions vitales peut paraître nécessaire , voire souhaitable,mais l'idéologie qui se profile derrière le tranhumanisme ne semble pas compatible avec l'égalité devant la vieillesse ou la mort. Elle témoigne d'une vision teintée d'invidiualisme et d'élitisme , alors que le rapport à la vie et à la mort devrait rester une queqtion collective et globale.
LES COUPS DE CŒUR DES LIBRAIRES 12-06-20