J'avoue humblement aborder Roth pour la première fois avec la
Pastorale Américaine et tout aussi humblement ne pas être parvenu à entrer dans ce roman.
La descente aux enfers d'un père dont la société américaine a tout donné, statut, richesse, famille et qui au travers de la perdition de sa fille entrée en guerre contre cette Amérique combattant au Vietnam, va tomber le masque de perfidie, de faux-semblant de cette société ou tout est ordonnée, ou la vie idéale est codée.
Intéressant mais au combien difficile d'aller jusqu'au bout. Trop long, trop,répétitif, trop de digressions, un ton presque monocorde qui sied à la situation mais s'avére pesant 450 pages.
Je me décourage pas tant Roth est encensé et vais ouvrir un autre de ses romans. certains auteurs nécessitent un parcours initiatique.