Ascension, tome 6

Tome 3 à 6 :
Quelle avancée dans ces tomes. On s'éloigne drastiquement du manga shonen de sport pour se diriger vers un titre plus profond. L'histoire gagne en rythme et surtout gagne en maturité.
En s'affranchissant des codes du shonen de sport, Sakamoto gagne en intensité sur ses personnages et surtout en profondeur. Oui il reste malgré tout des codes bien usuels, mais ils passent au second plan et on se concentre vraiment sur un homme avec un but, un destin à accomplir et non un protagoniste qui cherche à être le meilleur comme dans beaucoup d'oeuvres similaires.
Et graphiquement, lisant Ascension après avoir lu Innocent et Innocent Rouge par le même auteur, je commence à retrouver son trait qui fera des miracles dans les deux séries juste citées.

En plein coeur des Alpes japonaises, l'équipe de 14 mountain se trouve dans la tourmente. L'un des leurs est blessé. Nîmi et Mori refusent de faire marche arrière car toute l'expédition sur le K2 tomberait alors à l'eau. Au coeur de la tourmente, Mori semble prendre conscience de son inadaptation sociale, de l'importance que cela a de trouver sa place au sein de l'équipe et surtout de la valeur de sa propre vie. Il sera face à un choix qui aura des répercussions sur son futur au sein de l'équipe.Toujours aussi passionnant.

Ce tome est... compliqué à définir. L'histoire avance à petits pas et, beaucoup de choses sont problématiques dans ce tome : le moniteur/le patron et leur attitude tout à fait déplacé, la jeune femme objet qui n'apporte absolument rien à l'histoire ! Et puis, cette obsession de rendre Mori sociable commence à me fatiguer... Peut-on laisser les gens qui aiment être seul tranquille ?

L'équipe des 14 Mountain est paralysée par une tempête de neige alors qu'ils ont un blessé. le duo Nîmi-Mori part affronter les éléments afin de récupérer du matériel de secours. C'est l'occasion pour l'un de dévoiler ses motivations profondes et pour l'autre de s'affirmer. Seul hic : sa décision lui vaut l'animosité du reste de l'équipe ! La suite de la traversée s'annonce épuisante...

Un tome plus que moyen, où l'auteur commence déjà à se répéter. L'histoire n'avance pas beaucoup et la représentation assez mysogine des femmes, une fois de plus, a de quoi choquer. Heureusement, les planches sont toujours aussi belles, malgré la métaphore maladroite de la fin.
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