Ajin, tome 4

Les Ajins se rassemblent pour perpétrer un massacre !! Ils poursuivent ceux qui refusent de se joindre à eux avec des flèches grappins. Recherchés aussi par la police... Les humains VS les Ajins? Certains espèrent encore la paix... Des câbles électriques à la Hyper Tension ;). Un "training" dans une "safe zone". Un personnage est torturé, il souligne que la douleur psychologique est la plus puissante. Un effet drama parfait pour faire un bon animé.
Comme toujours avec Ajin, j'y vais à reculons, je me dis j'vais aimer, mais sans plus, alors c'est vrai c'est pas l'extase, je n'attends pas la suite avec ferveur, mais je reste quand même à chaque fois agréablement surpris!;)
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Dans le tome 4, l'auteur cherche a rebattre les cartes. D'un côté, Sato est toujours aussi cruel, mais le lecteur peut (l'auteur s'y emploie) éprouver de l'empathie pour lui, du moins dans son objectif final: créer un village, une ville, uniquement pour Ajins. Arriver à une sorte de modus vivendi entre humains et Ajins. Là où le bât blesse, c'est que Sato envisage d'y arriver par la violence. de plus, lors de la réunion des Ajins qui ont répondu présent à Sato, il se débarrasse des Ajins qui ne sont pas d'accord avec lui. Sato ne change donc pas vraiment, mais face à la violence de l'Etat, aux expérimentations, aux mensonges d'état, la marge de manoeuvre est réduite.

Un Ajin s'échappe du guet-apens de Sato. Il va trouve Kei, bien planqué chez une petite vieille dans la campagne japonaise. Beaux paysages, douceur de vivre, absence de télévision... le rêve, quoi! L'Ajin qui a échappé à Sato va trouver Kei, mais il se heurte à un déni complet. Au terme d'un combat où le but est de neutraliser son adversaire en reprenant le dessus en se faisant mourir (répétition de la manoeuvre de Sato dans le tome 3), Kei enferme l'autre Ajin dans un camion. Kei veut avoir la paix, ne plus entendre parler des Ajin, de Sato et du gouvernement.

Tosaki a enlevé le savant américain et lui soutire de infos par la torture. Voilà un personnage qui ne change pas vraiment. Mais grâce à lui, on en apprend pas mal sur les fantômes noirs qui sortent des Ajins et sont plus ou moins manipulés par ceux-ci.

Sato est rendu moins antipathique. Kei est rendu moins sympathique. Plus ou moins. C'est plutôt raté, en fait. Sinon, on sent bien que l'on s'achemine vers un gros tome 5, avec un climax lors de la confrontation entre Sato et l'armée.

Côté dessin, c'est tout juste. On a pas mal de crédits en fin de tome, pour des détails, des décors et du remplissage de cases. Sinon, il y a une majorité de cases vides, sans arrière-plan, dépouillées. Ce n'est pas trop ma tasse de thé.

"Ajin, Tome 4" de Gamon Sakurai continue d'explorer le monde captivant et complexe des Ajins à travers le personnage de Kei Nagai. Dans ce tome, l'intrigue se densifie avec l'apparition de nouveaux Ajins et le développement du projet mené par Sato, un leader Ajin aux intentions sanguinaires.

Le rassemblement historique d'Ajins, initié par Sato, est un moment clé du récit, apportant de nouvelles dimensions à l'histoire. Les interactions et les décisions prises lors de ce rassemblement soulèvent des questions importantes sur le leadership, la loyauté et les choix moraux dans un monde où les Ajins sont traqués et persécutés.

Kei, de son côté, continue son parcours, croyant avoir trouvé un refuge de l'autre côté de la baie de Tokyo. Ce développement offre un contraste intéressant entre sa quête de paix et les ambitions destructrices de Sato, mettant en lumière les différents chemins que peuvent emprunter les Ajins dans leur lutte pour la survie.

Le style visuel de Sakurai reste impressionnant, avec des illustrations dynamiques et expressives qui capturent l'intensité émotionnelle et l'action du récit. Les scènes de combat sont particulièrement bien réalisées, ajoutant un élément captivant à l'histoire.

En conclusion, "Ajin, Tome 4" est une suite passionnante qui continue de développer l'univers unique de la série. Avec des personnages complexes et une intrigue riche en action et en dilemmes moraux, ce tome confirme le talent de Gamon Sakurai en tant que conteur. C'est une lecture incontournable pour les fans de la série et pour ceux qui apprécient les récits surnaturels ancrés dans des enjeux humains et éthiques profonds.

Dans ce quatrième tome, l'intrigue est encore une fois de grande qualité, tout comme le dessin. L'auteur introduit de nouveaux personnages, dont le jeune Koh Nakano. Ce dernier m'est d'ores et déjà très sympathique car il s'est tout de suite opposé à l'incitation à la haine de Hat.

Je suis surprise de la façon dont Kei Nagai traite Koh Nakano. Pourquoi ne lui vient-il pas en aide ? Il n'a pas refusé l'aide de son ami Kai quand il était en danger, il devrait donc compatir à la situation Koh et l'aider. J'espère vraiment que son attitude va changer dans le prochain tome et que les deux garçons vont s'allier. Je pense qu'ils formeraient une équipe de choc pour contrer l'état mais aussi pour mettre fin aux agissements de Hat.

En ce qui concerne Hat, il ne fait plus aucun doute que sa haine n'a d'égale que sa folie. Toutes deux sont sans limites... le dénouement de ce tome m'a laissée horrifiée. La cause des Ajins doit être défendue mais pas ainsi. En s'attaquant à des innocents, Hat ne fait que renforcer la peur suscitée par les Ajins. Son co-équipier Tanaka semble d'ailleurs commencer à douter de la pertinence de leurs actions. Il serait très intéressant de voir ce personnage se détourner de Hat pour rejoindre Kei.

Extrait :
J'avance la série petit à petit, il semblerait que l'ambiance générale ne va pas tarder à basculer vers quelque chose de plus sombre. J'ignore totalement qui est le plus fou des deux entre Hat et Kei… En tout cas, le groupe de Hat commence à passer à l'action, et les humains en face de lui semblent le sous-estimer au plus haut point. On peut au moins saluer l'imagination de Hat pour détruire des trucs, après tout, il n'est pas humain, donc il n'est pas limité et n'a pas à « survivre ».

L'action de Hat, en pleine ville, a fait parler, et beaucoup d'Ajin étaient présents. Toutefois, pour certains, cela relevé sans doute plus de la curiosité que d'une réelle envie de le rejoindre. Au final, ils se retrouvent tous dans un même immeuble, tout en haut. L'un des Ajin n'est pas stupide et se doute de quelque chose, après tout, un rendez-vous avec un type décris comme un terroriste au dernier étage d'un immeuble, c'est suspect, car il sera difficile de fuir… Il aurait dû écouter son intuition et ne pas rentrer, parce qu'effectivement, le but était de rendre la fuite difficile. Hat ne supporte pas qu'on ne le suive pas, ainsi, même s'il propose gentiment à ceux qui sont contre de partir, il n'en pense pas un seul mot. Comment peut-on faire confiance à un type qui n'a aucune considération pour ses pairs ?? Au final, ceux qui acceptent de le rejoindre sont soit aussi fou que lui, soit ils avaient devinés le plan et préfère se taire pour l'instant pour mieux le trahir.

Kei semble s'être trouvé un coin tranquille, où personne ne semble connaître son visage. Une vieille dame l'accueil et le nourri, tout en faisant croire aux autres villageois qu'il s'agit de son petit-fils. Kei ne baisse pas sa garde pour autant, il semble également bien moins accroché aux humains qu'auparavant. Mais, ce n'est pas pour autant qu'il souhaite rejoindre Hat et tuer les gens. Ce n'est pas non plus pour faire un nouveau groupe pour le contrer… Au final, il souhaite juste vivre tranquille, sans avoir à se battre, mais avec ce que Hat prévoit, il n'aura peut-être pas d'autres choix que de rejoindre un camp. Il lui sera de plus en plus difficile de rester neutre, même s'il n'a aucun sentiment ou remord. Même si tout ce qui le guide est son propre confort, il devra choisir, car l'avenir s'annonce assez sombre, tant pour l'humanité, que pour les Ajin. Malgré son manque d'empathie, il semble comme libéré d'un poids, et essaie aussi de maîtriser son Ajin sans doute au cas où.

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