Ajin, tome 8

"Ajin, Tome 8" de Gamon Sakurai continue d'explorer le conflit intense entre les Ajins et les forces humaines. Dans ce tome, l'action atteint un nouveau sommet avec l'affrontement entre Kei Nagai, accompagné de l'unité spéciale dirigée par Tosaki, et le groupuscule terroriste mené par Sato.

Le choix de Kei d'utiliser le siège de Forge Sécurité comme champ de bataille crée un environnement tendu et imprévisible, où les stratégies et les tactiques sont cruciales pour la survie. Les personnages se retrouvent plongés dans une série d'affrontements dramatiques, mettant en scène des échanges de tirs et des combats rapprochés entre mortels et immortels.

Ce tome se distingue par son action intense et ses séquences de combat bien chorégraphiées. Sakurai parvient à capturer l'urgence et la violence des confrontations, tout en développant les personnages et en explorant leurs motivations profondes. La tension entre les différents groupes d'Ajins, ainsi que les alliances et les trahisons qui en découlent, ajoutent une dimension supplémentaire à l'intrigue.

Les illustrations de Sakurai sont toujours aussi efficaces, avec un style visuel qui amplifie l'impact des scènes d'action. le dynamisme des dessins ajoute à l'immersion du lecteur dans cette lutte acharnée pour le pouvoir et la survie.

En conclusion, "Ajin, Tome 8" est une continuation captivante de la série, offrant un mélange parfait d'action, de suspense et de développement des personnages. Gamon Sakurai continue de démontrer son talent à créer un univers complexe et fascinant, où les enjeux sont aussi bien personnels que globaux. Ce tome est une lecture incontournable pour les fans de la série et pour ceux qui recherchent un manga riche en action et en intrigue.

Ce huitième tome propose une intrigue façon huis-clos plutôt captivante. La quasi-totalité de ce tome se déroule dans l'immeuble où se trouve les deux cibles de Tanaka. le fait d'être maintenu dans cet espace clos permet d'ajouter une bonne dose de suspense. Stratégie est le maître mot de ce tome ! Chaque camp construit soigneusement son plan, mais l'issu de l'affrontement reste très incertaine.

Néanmoins, les effusions de sang sont encore une fois au rendez-vous. L'arrivée de Sato est loin d'arranger les choses... Celui-ci répond à "l'invitation" de Kei et se montre plus diabolique que jamais. le problème est que la violence prend trop souvent le dessus, critique que j'avais déjà formulée pour le précédent tome. Selon moi, cet élément n'est pas justement dosé. Mais il ne s'agit là que d'une question de goût. Je pense seulement que cette série à mieux à offrir qu'une répétition de scènes de massacre. J'espère que l'auteur va réorienter son intrigue sur les IBM et nous proposer des duels plus psychologiques.

Le tome 8 est intégralement consacré à l'attaque par Sato du building dans lequel un piège lui a été tendu par Keï Nagaï. Ce building abrite plusieurs cibles que Sato veut éliminer, pour avoir pris part aux expérimentations sur les Ajins.

Deux chapitres du tome 7 étaient déjà consacrés à l'attaque du building par les hommes de Sato, des Ajins aussi.

Et re-belote... un tome complet sur le même thème. Cela dit, le huis clos marche pas mal. Il y a de la tension, du suspense, sans trop de scènes violentes. On évite clairement la sensation de remplissage, mais pas celle de déjà-vu, malheureusement. D'autant que l'on n'est pas encore au bout de l'assaut du bâtiment par Sato...

A suivre, donc...

L'édition Glénat comprend en début de volume un "who is who" et un salutaire résumé en image, bien plus efficace qu'un texte et c'est donc une très bonne idée. L'assaut touche à sa fin et pour la première fois l'équipe de Sato se voit contrecarrer par le plan de Nagaï, obligeant Sato à se déplacer pour finir le travail. Alors que depuis le début de la série, Sato, véritable croque-mitaine invincible ayant toujours trois coups d'avance sur ses adversaires, créait un sentiment d'inéluctabilité, le lecteur découvre que l'affrontement de l'intelligence risque de durer. le rôle des différents protagonistes se mets en place, chacun doté de caractéristiques qui, alliés, leur permettront peut-être de contrer le génie du mal qu'ils ont face à eux. Dans un assaut toujours dynamique où Nagaï (dont le père a été absent) se lie avec Hirasawa, le vieux chef des humains de l'équipe Tosaki, le lecteur découvre une nouvelle capacité des Ajin via leur mode de régénération. La cohérence de la science des Ajin est remarquable depuis le début dans cette série et c'est un grand plaisir que de lire un manga d'une telle intelligence dans chaque séquence, chaque idée. Graphiquement le trait évolue vers un plus grand réalisme, des visages en gros plans assez absents au début de la série permettent de voir l'influence Otomo de plus en plus grande, et c'est tant mieux.
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Tomes 5 à 9 :

Si dans les tomes précédents nous nous intéressions beaucoup au méchant et presque pas au héros, j'avais apprécié l'histoire mais il me manquait quand même un petit truc étant donné que le personnage principal ne m'intéressait pas du tout.

Avec ces tomes ci, ce petit défaut est réglé, Kei Nagai nous est présenté comme un héros détestable mais ça ne nous empêche pas de nous attacher au personnage.
Le méchant, Sato, est toujours aussi charismatique et intéressant.
Et surtout, ce qui m'a beaucoup plu c'est l'intelligence du scénario sur l'utilisation du pouvoir d'immortalité.
Certes, les Ajin sont immortels, mais pour les plus intelligents d'entre eux, l'utilisation de ce pouvoir est impressionnante.