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EAN : 9782011851666
328 pages
Hachette Livre BNF (01/04/2013)
3.79/5   7 notes
Résumé :
«J’avais trente-cinq ans, Césarine Dietrich en avait quinze et venait de perdre sa mère, quand je me résignai à devenir son institutrice et sa gouvernante.» C’est ainsi que débute ce roman peu connu de G. Sand, paru en 1870. Devenir la préceptrice de Césarine, cette jeune fille de 15 ans, belle, brillante, passionnée, habile manipulatrice, n’est pas une tâche facile.

La relation qui s’établit entre elles est cependant riche et subtile. Césarine ne v... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Notre narratrice, demoiselle aristocratique désargentée, s'est résignée à prendre un emploi de gouvernante pour aider à l'éducation de son neveu orphelin. Elle entre donc au service de la famille Dietrich, auprès de la jeune, quinze ans, Césarine....Césarine, fort belle, et surtout pourvue d'une volonté farouche. le monde doit plier devant elle, et c'est pour le bien du monde, enfin selon elle. C'est le récit d'une chute que nous voyons ici, car Césarine est réellement dotée de qualités admirables, comme cette volonté, et c'est un drame que de voir son égoïsme noyer finalement ce qu'elle aurait pu devenir.
Un drame quelque peu prévisible pour le lecteur à vrai dire: il n'y a que ses proches, y compris la gouvernante, qui ne l'ont pas vu venir, et qui l'ont peut-être même favorisé, à céder toujours dans les années formatrices, se laissant manipuler par Césarine sous prétexte qu'elle était brillante, et qu'elle se mettait à pleurer en disant qu'on lui voulait du mal en dernier recours. Certains détails ont un peu mal vieilli à l'ère Me Too, mais le tout forme un portait sans concession fort intéressant.
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Voilà encore un roman quasi inconnu de George Sand ! Quelle injustice ! Il est même difficile de se le procurer en livre papier...
Il est cependant libre de droit comme tous les classiques. Donc facile à lire sur liseuse...

Le contre-pied de Faust ? Extra et terrible.
Pauline est une noble ayant perdue toute sa fortune et ayant à charge un neveu, Paul, jeune homme. Pour subvenir à leurs besoins, elle se place comme préceptrice et gouvernante de Césarine, une adolescente qui vient de perdre sa mère. C'est Pauline qui raconte toute cette histoire.
Césarine développe une personnalité bien particulière… Elle est d'une force et d'une volonté sans pareilles. Personne ne peut et ne doit lui résister. Elle est dominatrice, prête à tout pour arriver à ses fins sous couvert de faire le bien autour d'elle ! Une perverse, une manipulatrice sous son masque de gentille. Beaucoup d'hommes gravitent autour d'elle. Bien sûr, c'est celui qui ne la regarde pas qu'elle veut : Paul, le neveu de Pauline.
Suspense jusqu'à la fin, Paul va-t-il céder et tomber ?
Un personnage formidablement bien campé, des dialogues très profonds. La lutte de l'intelligence et de la droiture contre la perversité la plus crasse.

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Encore une fois, George Sand fait se rencontrer des gens de milieux différents. Dans cette histoire, on suit la vie de Césarine Dietrich, jeune femme qui cherche par tous les moyens d'obtenir ce qu'elle veut, ainsi que celle des gens qui gravitent autour d'elle. S'ils arrivent à s'en éloigner c'est toujours pour mieux revenir. Césarine manipule son petit monde mais elle le fait avec tact, discrétion et patience. Jusqu'à la toute fin on ne sait pas comment l'histoire va finir. Lecture très prenante !
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
J’avais trente-cinq ans, Césarine Dietrich en avait quinze et venait de perdre sa mère, quand je me résignai à devenir son institutrice et sa gouvernante.

Comme ce n’est pas mon histoire que je compte raconter ici, je ne m’arrêterai pas sur les répugnances que j’eus à vaincre pour entrer, moi fille noble et destinée à une existence aisée, chez une famille de bourgeois enrichis dans les affaires. Quelques mots suffiront pour dire ma situation et le motif qui me détermina bientôt à sacrifier ma liberté.

Fille du comte de Nermont et restée orpheline avec ma jeune sœur, je fus dépouillée par un prétendu ami de mon père qui s’était chargé de placer avantageusement notre capital, et qui le fit frauduleusement disparaître. Nous étions ruinées ; il nous restait à peine le nécessaire, je m’en contentai. J’étais laide, et personne ne m’avait aimée. Je ne devais pas songer au mariage ; mais ma sœur était jolie ; elle fut recherchée et épousée par le docteur Gilbert, médecin estimé, dont elle eut un fils, mon filleul bien-aimé, qui fut nommé Paul ; je m’appelle Pauline.
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— Il ne me manquerait plus que cela ! lui dit en souriant M. Dietrich ; tu veux que nous nous mettions à la recherche du dernier des Mohicans ?

Il ne prenait pas son désespoir au sérieux ; elle le força d’y croire en se donnant une attaque de nerfs qu’elle obtint d’elle-même avec effort et qui finit par être réelle, comme il arrive toujours aux femmes despotes et aux enfants gâtés.
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C’est un instrument exquis, ce joli cheval ; mais il est
trop dressé, ce n’est plus une volonté ni un instinct, c’est une
machine. S’il vous plaît, à vous, gardez-le ; moi, il m’ennuierait.
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Vidéo de George Sand
Des lettres inédites de la célèbre écrivaine, révélant des échanges inconnus avec de grandes personnalités du XIXe siècle. Un livre exceptionnel ! Lettres réunies et présentées par Thierry Bodin.
Ces 406 nouvelles lettres retrouvées couvrent presque toute la vie de George Sand, depuis ses quinze ans jusqu'à ses derniers jours. La plupart, du court billet à la longue missive, sont entièrement inédites et viennent s'ajouter au corpus de sa volumineuse correspondance. D'autres, dont on ne connaissait que des extraits, sont ici publiées intégralement pour la première fois. Plus de 260 correspondants — dont une cinquantaine de nouveaux — sont représentés, des moins connus aux plus illustres, comme Barbey d'Aurevilly, Hector Berlioz, Henri Heine, Nadar, Armand Barbès, Eugène Sue, Victor Hugo, Louis Blanc, Eugène Fromentin, Jules Favre, Pauline Viardot, la Taglioni, ainsi que les plus divers : parents, familiers, éditeurs, journalistes et patrons de presse, acteurs et directeurs de théâtre, écrivains, artistes, hommes politiques, domestiques, fonctionnaires, commerçants, hommes d'affaires... On retrouve dans ces pages toute l'humanité et l'insatiable curiosité de l'écrivain, que l'on suit jusqu'à ses toutes dernières lettres, en mai 1876, quelques jours avant sa mort. Les auteurs : George Sand (1804-1876) est une romancière, dramaturge et critique littéraire française. Auteure de plus de 70 romans, on lui doit également quelque 25 000 lettres échangées avec toutes les célébrités artistiques de son temps. Thierry Bodin est libraire-expert en lettres et manuscrits autographes. Ses travaux sont consacrés au romantisme français, en particulier Honoré de Balzac, Alfred de Vigny et George Sand.
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