Pascal Brutal, tome 1 : La nouvelle virilité

Il m'est arrivé avec cette bande dessinée un truc qui m'arrive rarement voire jamais. Je ne suis pas allé au bout. J'ai abandonné. Abandonné la lecture d'un roman, je peux comprendre mais d'une BD, je trouve que c'est un comble, surtout quand elle fait 48 pages !

Je l'ai depuis plus d'un an, je me suis arrêté à la page 18, page à laquelle je suis arrivé bien péniblement et en me forçant.

Je ne doute pas que Riad Sattouf ait du talent et des adeptes mais son travail n'est vraisemblablement pas fait pour moi.

J'ai horreur du dessin. le propos m'indiffère. L'humour ne m'a pas fait décrocher le moindre sourire. Pourtant bien souvent, plus c'est con, plus je me marre !

J'y vois cependant une tentative fort louable de briser certains tabous liés évidement à la virilité, La nouvelle virilité étant le sous-titre de ce premier album de Pascal Brutal publié chez Fluide glacial. Pour moi, la tentative aura été un peu vaine…

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Dans un futur indéterminé, le contexte politique de la France a changé : Alain Madelin, l'hyper libéral, préside depuis trois septennats.
Le héros, Pascal Brutal, s'en fout. C'est un homme viril à tout prix, il porte une paire d'Adidas Torsion 1992, une gourmette en argent, et un bouc parfaitement bien taillé. Il pratique la musculation, il cogne et roule en moto à 300 km/h.
Un narrateur en voix off nous fait vivre de petites aventures indépendantes de quelques pages qui illustrent ou malmènent la virilité de Pascal. Dans l'esprit Fluide Glacial, c'est drôle, c'est bête, c'est lourd sans être méchant. Il m'a été difficile de lire l'album d'une traite, la fatigue vient rapidement.

J'ai eu un peu de mal à me faire aux BD de Sattouf. La première BD que j'ai lue de lui c'est l'arabe du futur et j'ai mis un peu de temps à apprécier.
Quand j'ai lu 'Les cahiers d'Esther', même chose mais, maintenant, j'aime bien.
Il y a quelques temps, dans la boite à livres de mon village, j'ai mis la main sur 'la vie secrète des jeunes'. J'ai lu deux ou trois gags mais je l'ai mis de côté.Je dois être un peu vieux jeu mais je passe complètement à côté. Ce n'est pas tellement la vulgarité que la façon dont elle est mise en scène et cette éloge de la médiocrité à quelque chose qui me met plutôt mal à l'aise.
Pour Pascal Brutal, c'est la même chose. Je ne trouve pas ça drôle, c'est salace et ce n'est ni fin ni subtil.
Je le referme sans regret et sans l'envie d'y revenir, loin de là!

Pascal Brutal est l'archétype même de l'homme que je déteste éperdument. Difficile d'être plus clair. Pourtant, j'aime cette bd d'un humour particulier car elle arrive à rendre cet homme viril presque attachant. Il y a tout un second degré tout à fait subtil qu'il faut savoir apprécier.

J'ai également bien aimé le contexte de cette série faussement futuriste qui nous place dans les années 2020 avec un ultralibéral à la tête du pays à savoir Alain Madelin qui entame son 3ème mandat ce qui franchement paraît peu probable. Ce futur est un prétexte aux gags. Quelquefois, c'est franchement douteux. Ainsi, on apprend que Nicolas Sarkozy était un grand homme de droite avant sa disparition... Il y a un côté anticipation sociale et politique qui fait réfléchir.

Bref, une série sympathique à découvrir qui sonne résolument moderne. Diam's et Eminem sont également au programme...

Pascal Brutal, un nom d'anti-héros qui me faisait sourire avant même d'ouvrir cette BD.
Le résultat, même s'il n'est pas catastrophique, n'est cependant pas à la hauteur de mes attentes initiales.
J'ai souri plusieurs fois face à ce personnage caricatural, sorte de Monsieur-Muscle violent et pas forcément très futé, vivant dans un monde lui aussi caricatural, ultra violent et ultra libéral.
Mais pas mal de planches m'ont semblé fades et sans véritable intérêt.
Le dessin est lui fidèle à l'oeuvre de Riad Sattouf.
Un résultat mitigé, même si je reconnais que cela se lit facilement.