Quelle écriture ! Mais quelle écriture ! Incisive, vivante, vibrionnante, on a l'impression d'entendre l'enfant qui parle, de voir en même temps que lui ce qui se déroule dans sa vie, on en finit par avoir l'impression de vivre ce qui se passe plutôt que de lire...un énorme coup de coeur pour ce style ciselé et ces histoires qui touchent, toujours avec subtilité, en plein coeur.
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Tu l'as finie ta dissert ? Dit-il. Et l'autre, Non j'ai même pas commencé. Je copierai sur toi. Pas d'importance si c'est presque pareil. Personne ignore que des jumeaux ça pense toujours idem.
Pour les parents, les enfants emmerdants c'est toujours les enfants des autres.
Elle dit que s'il avait un père ce serait plus facile. Elle dit aussi qu'il ne doit pas lui garder rancune. A cet homme. Trop jeune. Toujours inquiet. Ca l'a effrayé l'idée d'un enfant à élever alors il est parti. Dommage qu'il n'ait pas attendu la naissance. Lorsqu'il aurait découvert un tellement joli bébé il n'aurait pas pu s'en aller.
... la croissance, une sorte de maladie normale qui passera avec l'âge.
Trop petit pour se pencher au-dessus de la rampe il recule. Il met une main contre son ventre. Puis les deux mains. Et encore redit pour personne, René lui il a un vélo.
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Qui incarne le mieux le mythe de la jeunesse qui refuse de grandir dans un monde hostile ? Un ado en cavale dans les rues de New York, une fugue à travers les bars et les boîtes de nuit et une question : « Où vont les canards de Central Park quand l'eau du lac gèle en hiver ? »…
« L'attrape-coeurs » , c'est un livre que pouvez lire et relire, surtout dans la traduction d'Annie Saumont en poche chez Robert Laffont.
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