Avec l'avènement de Constantin et le triomphe du christianisme, l’Église abandonne sa règle du "non occide" , du "tu ne tueras point". Ayant lié son destin à celui d'un empereur chrétien, elle est obligée de combattre sous ses ordres. On s'empresse de trouver une bonne dialectique pour étouffer les scrupules de conscience, et on en vient à la notion singulièrement souple de guerre juste. (p.92).
L'homme est double et son masque serein, raisonnable cache un visage plus vrai parce que plus trouble et plus profond que la raison ne connaît pas, mais que la foi et la religion, elle, connaît bien et nourrit. (p.109).
S'étant propagé aux basses classes de la société, le christianisme a cherché , au cours de sa lutte contre le paganisme, à parfaire son introduction au sein de la classe gouvernante et dominante. (pp.70-71).
Avant que l'histoire ne s'en empare, le christianisme est prêt à être accueilli par les esprits élevés, les philosophes et les intellectuels. (p.11).
Les paroles du Christ furent des paroles de discipline et de subordination à l’État romain; et même aux principes de la société de classes. (p.45).
Louis XIV premier monarque constitutionnel, par Joel Schmidt