Puis, récemment, sont apparues deux disciplines qui pourraient satisfaire de nombreuses personnes, le Transgénérationnel et le Décodage Biologique. Et croyez-moi, Waston, ce sont elles qui vont révolutionner notre manière de voir la maladie et la thérapeutique en médecine et en psychologie !
La première se développe depuis une trentaine d'années et de nombreux praticiens effectuent des recherches dans cette voie. C'est l'étude des influences possibles de Notre Histoire, celle de notre famille, de notre clan sur notre propre vie. Pour moi, elle représente un socle pour notre édifice comportemental, psychologique et médical. Aujourd'hui, je considère inconcevable de mettre de côté l'inspection de notre arbre généalogique car, le plus souvent, c'est à ce niveau que la plupart des graines de nos bonheurs et/ou de nos malheurs ont été plantées. C'est sur les couches du passé que les fleurs poussent au présent. Et comme le dirait mon ami horticulteur, tout dépend de la qualité de notre terre : notre histoire.
Quand je suis dévalorisé sur le plan psychique, je qualifie mon cerveau de nul car je n'arrive pas à le faire fonctionner dans certaines situations. Pour "adhérer biologiquement" à ce ressenti et tant que je suis en phase active de mon conflit de dévalorisation intellectuelle ou psychique, ma physiologie entraîne une vasoconstriction comme une sorte de mesure de rétorsion vis-à-vis de cet organe défectueux.
Puis vient la solution - ou plutôt une solution le plus souvent inconsciente. Il se produit une vasodilatation. Et mon cerveau est poussé à fonctionner à un régime plus ou moins important. Pour cela, il a besoin d'une grande quantité d'énergie amenée par les vaisseaux chargés de glucose et autres stimulants énergétiques. Cette vasodilatation entraînera l'apparition de douleurs.
Souvent, nos maladies sont, en quelque sorte, programmées dans notre enfance. "Programmée" veut simplement dire qu'un point-clé de notre histoire, lors de l'enfance, va nous marquer pour le restant de notre vie. Et le plus important pour la thérapie est de proposer des liens événementiels entre certains épisodes de la vie des consultants et de revenir, si possible, sur les ressentis et les émotions qui ont accompagné ces moments programmants.
Pour moi, une maladie déclarée correspond à une sorte de jarre qui a débordé à la suite d'un remplissage excessif avec du fluide conflictuel produit en fonction de nos capacités à l'endiguer lorsque nous sommes confrontés à certains événements au cours de notre histoire. Et la quantité de fluide conflictuel est généralement proportionnelle à la quantité de stress non métabolisé, c'est-à-dire non géré avec nos moyens habituels de défense.
Devant une activité conflictuelle, le plus souvent inconsciente, et dépassant un certain seuil de tolérance propre à chacun, le cerveau, garant de notre survie, va traduire biologiquement, c'est-à-dire au niveau cellulaire, organique ou tissulaire et d'une manière des mieux adaptées en fonction de ses uniques possibilités physiologiques et appelées habituellement "maladies", le ou les ressentis présents au moment de notre confrontation à cette même activité conflictuelle.