Le vertu de Checchina est un très court roman de 80 pages où une jeune femme de la petite bourgeoisie est mariée à un médecin pingre et peu aimable, lequel décide d'inviter à diner le marquis d'
Aragon, espérant ainsi s'attirer une noble clientèle.
Après ce repas copieux, ce qui n'est pas coutume, le médecin s'endort.
Le marquis profite de l'occasion pour donner rendez-vous à Checchina dans sa garçonnière le vendredi suivant, invitation à laquelle la jeune dame répond affirmativement.
Mais c'est sans compter sur la surveillance de la veille servante bigote ni sur les principes et possibles rumeurs.
Dans cette histoire, le sens du détail nous transporte irrémédiablement dans la peau de Checchina qui nous transmet ses désillusions, ses rêves, ses craintes, ses émotions.
Nous nous surprenons aussi à sourire face à certaines situations.
C'est en même temps un portrait subtil d'une époque régentée par le patriarcat.