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EAN : 9782380944099
368 pages
Nouveau Monde (03/05/2023)
3.5/5   4 notes
Résumé :
En ce printemps de l'année 1971, un inconnu venu des forêts lointaines de l'Amazonie sème la mort aux quatre coins de la France. Ses crimes semblent toujours obéir à un même rituel car ses victimes, de jeunes adolescents, périssent toutes par le feu : tel supplicié trouvera une fin horrible sur une barque embrasée dérivant sur la Seine, un autre grillera entre des grumes de bois exotiques sur un môle du port de La Pallice, un troisième mourra entre les boiseries d'u... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Deuxième roman de l'auteur Andrès Serrano. On y retrouve les principaux personnages de son précédent ouvrage qui se déroulait en Algérie en 1962. Huit ans plus tard l'inspecteur principal Abel Helme, sa femme Dolorès, leur fils Juan et leur ami Alberto - qui vient de débarquer en France- habitent en région parisienne. Abel est chargé d'une enquête criminelle ayant démarré avec la mort d'un jeune garçon. le pauvre David Mantani a vécu l'enfer, brûlant enchaîné sur une barque transformée en brasier flottant, filant sur la Seine, avec son père comme témoin impuissant. Abel découvre dans les papiers du père une photo où quatre militaires trônent fièrement avec en arrière-plan le paysage algérien. Émile Mantano est l'un des quatre et le crime qu'ils ont commis huit ans plus tôt lui laisse penser qu'il n'est que le premier à subir la loi du Talion.

L'auteur y élève d'un cran la qualité de son écriture comme celle de son scénario. Difficile en effet de lâcher en cours de route ce récit palpitant basé sur une vengeance formidablement bien préparée. On suit donc à la trace le tueur dans sa funeste besogne alors qu'Abel et son ami Alberto tentent de remonter la piste du tueur venu du Brésil.
Cette histoire qui se déroule dans une France sous Pompidou est parfaitement réaliste sans qu'il soit nécessaire de rajouter moult détails. J'ai également aimé l'humanité du récit où chaque membre de la famille Helme apporte sa pierre à la résolution de l'enquête même si déjà, Dolorès montre sa volonté d'émancipation…
On sent également à travers les lignes de ce roman une certaine mélancolie de l'auteur poindre. Celle d'une Algérie où il faisait bon vivre en toute insouciance et qui laisse des traces huit ans plus tard dans les souvenirs de l'auteur comme dans ceux des principaux personnages, avant que tout parte en vrille et que la guerre s'installe avec tous ces crimes barbares.
Je recommande fortement ce livre pour la justesse du ton comme pour la force de son récit. Un auteur à suivre indéniablement.

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Je me suis accroché jusqu'à la page 150 et je le regrette bien. Déjà que dans les westerns je m'ennuie avec les histoires de vengeance, mais là on frise le ridicule et la caricature avec un homme qui prend le temps de devenir riche comme Crésus pour retrouver quatre hommes dont il a juré la mort. Des hommes qu'il va d'abord faire souffrir en s'en prenant à leurs proches, comme ce gosse brûlé vif sur un radeau.
Bref, l'histoire ne m'intéresse pas, d'autant qu'elle est écrite avec emphase, des phrases lourdes comme des tableaux : on a l'impression de voir un écolier tirer la langue devant sa dictée. de fait, tout effort pour restituer l'ambiance des années 70 reste assez vain.
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critiques presse (1)
Liberation
11 juillet 2023
On parlera de la destruction des Halles à Paris, des changements politiques dans l’Egypte de Nasser et en Chine, de la conquête de la Lune, des problèmes de stationnement dans la capitale et de la naissance des «pervenches» destinées à y remédier. On aimerait retourner plus souvent en Algérie avec Andrès Serrano. Et on attend impatiemment la suite.
Lire la critique sur le site : Liberation
Citations et extraits (4) Ajouter une citation
-Regarde… Les trajets des voyages en groupe sont devenus des aventures solitaires où les appuis-bras et les dos des sièges emmurent chaque individu dans une cage, une prison. Moi, je déplore la disparition de ces compartiments de train qui pendant deux siècles ont accueilli les confidences ou les fantasmes inavoués de millions de voyageurs. Notre monde change bien trop vite,Abel.
- Tu as mille fois raison…..L’individualisme va sans cesse grandissant et la solitude des gens aussi. Ce n’est pas le signe d’une société qui va bien.
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Il considéra que le bar était une sorte de confessionnal païen, à la place de l’eau bénite coulaient les vins de l’ivresse qui n’étancheraient jamais la soif des hommes épris d’une fraternité chimérique.
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Abel Helme pensa que cet abruti de collègue qui se prenait pour un grand lettré pourvoyeur de sentences et de maximes impérissables commençait sérieusement à lui taper sur les nerfs.
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Ce hiérarque ventripotent avait atteint, selon le fameux «principe de Peter» , un très bon niveau d’incompétence.
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