Petit Vampire, tome 1 : Petit Vampire va à l'école

Petit Vampire s'ennuie en compagnie des monstres, morts vivants et fantômes, il aimerait rencontrer d'autres enfants en allant à l'école. Joann Sfar est ici dans un registre de fantastique pour enfants, avec un personnage touchant, sympathique, un petit monstre qui a des préoccupations d'enfants, c'est une histoire d'amitié, belle et drôle avec une pointe d'épouvante, servie par un graphisme brut, égayé par la couleur. Cette première rencontre avec Petit Vampire est enthousiasmante, j'aime bien le travail de Joann Sfar pour les enfants, utilisant un langage simple, et beaucoup d'imagination. On y trouve de la tendresse sans mièvrerie, de l'action sans violence, et ce qu'il faut de rébellion.

Premier livre d'une série consacrée à petit vampire. Un petit livre qui renferme en fait une BD. Mon petit dernier me ramène ce livre de la bibliothèque de l'école. Rien qu'en le feuilletant, je lui dis "mais ce n'est pas pour toi". En plus il est indiqué pour le CM1, pas du tout le cas de petit dernier !
Je décide donc de lire par moi même afin de savoir ce qu'il en est.
Première page "Les morts endimanchés sortaient de leur tombeaux.
- Voulez-vous me donner la main de votre fille ?
- On l'a perdue.
- Y reste le pied si tu veux."
Heureusement par la suite, c'est juste l'histoire d'un petit vampire qui veut apprendre en allant à l'école et d'un petit garçon, Michel, qui retrouve son cahier d'exercice avec les exercices fait à sa place.
Ils vont devenir amis. Michel apprendra qu'il vaut mieux qu'il n'oublie pas de faire ses devoirs s'il veut ne veut pas avoir de zéro pour avoir oublier de les faire si le petit vampire ne passe pas par là.
Les illustrations ne sont pas très raffinées mais pas effrayantes non plus. La police d'écriture n'est pas très simple à déchiffrer pour de tout jeunes lecteurs.
Toutefois, ça reste une bonne surprise pour cette première lecture.

Joann Sfar démarre d'une bonne idée, poétique, humoristique, décalée... Et si un petit vampire voulait fréquenter des enfants de son âge et aller à l'école?

On se heurte d'emblée à deux problèmes: d'une part, un vampire, même petit, cela a un âge canonique... donc des "enfants de son âge", c'est un peu mission impossible. D'autre part, l'école, cela fonctionne le jour, contrairement à un vampire.

Donc, tous les monstres sont réquisitionnés pour aller à l'école, pour que le Petit Vampire ne se sente pas seul. Mais interdiction de toucher aux cahiers des enfants. Il ne faut pas se montrer quand on est un monstre, un fantôme ou un vampire.

Sauf que le Petit Vampire n'obéit pas... eh oui, on peut être un vampire et garder son esprit têtu de petit garçon. S'ensuit une rencontre improbable entre le Petit Vampire et le garçon dont il fait les devoirs chaque nuit.

Et (pour moi) c'est là que cela s'enraie, s'encrasse, toussote, le moteur grippe... Autant les premières pages sont emballantes, décalées, alléchantes, autant la seconde moitié, plus terre-à-terre, m'a fait déchanter. D'autant que le tome (cartonné, en ce qui me concerne) fait 30 planches. C'est court.

Côté dessin, R.A.S., c'est tout à fait regardable, les monstres de Sfar sont sympathiques, même le Hollandais Volant...

Petit Vampire souhaite aller à l'école et rien ne le fera changer d'avis car le manoir est mortellement ennuyeux ! Ce qu'il veut, c'est rencontrer des enfants de son âge. Exaspéré par son caprice, le Capitaine des Revenants finit par exaucer son désir en le laissant aller à l'école ; mais il y a un petit problème… Les vampires ne sortent que la nuit et aux heures les plus noires, les élèves sont déjà rentrés et couchés. Désireux de lui faire plaisir, les monstres décident de l'accompagner en classe pour étudier les us post-mortem, sous la direction du Capitaine qui se montre très strict ; il serait malvenu d'interférer avec les choses du monde des vivants.
Tous se montrent disciplinés, sauf un. Toujours dans l'idée d'être un garçon normal, Petit Vampire enfreint les directives en prenant le cahier d'étude d'un enfant…
Le lendemain, lorsque la maîtresse lui demande s'il a fait ses devoirs, Michel Douffon a la grande surprise de voir que quelqu'un les a faits à sa place. Et les jours d'après, magie ou miracle, les exercices se font sans son intervention. Michel écrit alors un petit mot de remerciement et demande à ce mystérieux ami qui il est. La réponse qu'il reçoit est drôle et complètement inconcevable : « Je suis un vampire. »

Est-ce que les vampires existent ? le Capitaine acceptera-t-il Michel au manoir ? Pourront-ils devenir amis ?
Dans ce premier tome, l'auteur raconte avec humour et bienveillance, le début d'une belle histoire d'amitié entre les deux garçons. Ils viennent de deux univers différents et ils vont se montrer curieux l'un de l'autre et solidaires ; les valeurs transmises sont généreuses, à l'antipode de l'individualisme. Les monstres sont des créatures attentionnées et drôles.
Une lecture engageante qui j'espère tiendra ses promesses. A suivre !

Entre fantastique et merveilleux, Joann Sfar nous conte les histoires de son petit vampire qui est copain avec un petit garçon à la bouille sympathique à savoir Michel. Les noms des connaissances de ce petit vampire sont tout à fait originaux : Madame Pandora, le Capitaine des morts, Fantomate le chien fantôme...

Les monstres qu'on rencontre dans cette sympathique série ne sont pas du tout méchants. Cela serait plutôt le genre humain comme en témoigne le 4ème album qui nous donne une sacré leçon.

J'aime toujours et encore l'inventivité de l'auteur qui arrive à nous créer un véritable monde onirique entre humour et tendresse. Par ailleurs, il sait raconter ses histoires avec un langage que les enfants comprennent, ce qui le rend accessible à tous. Une belle série à lire et à partager avec les enfants !