Je tiens à remercier Babelio et les éditions
Michel Lafon pour cette masse critique. Je les remercie d'autant plus que je suis navrée de ne pas avoir aimé du tout ce tome.
Longtemps, les aventures d'Ignace de Tolède étaient une trilogie.
Marcello Simoni a voulu faire reprendre du service à son marchand de reliques et nous offre un récit qui est censé être son ultime aventure. Or, j'avoue ne pas avoir adhéré comme ce fut le cas pour les trois premiers tomes.
La couverture reprend l'aspect mystérieux de ces récits, dans une époque pleine de tensions, de superstitions, de croyances. Ignace de Tolède est rappelé en Espagne, contraint de quitter la cour de Sicile. Pour autant, sa venue s'accompagne de découvertes angoissantes : sa famille est en danger et ses terres ont été confisquées. de plus, un magister semble avoir besoin de lui pour percer les mystères autour des Sept Dormants...
De prime abord, on se retrouve dans l'état d'esprit des premiers tomes : quêtes ésotériques et actions trépidantes, renforcées par les chapitres courts et la narration alternée. Pour autant, ce récit nous offre en fait deux directions différentes... Une ésotérique, l'autre, mystérieuse également. Or sur les deux, une seule m'a paru réellement intéressante, tandis que l'autre était opaque, précipitée. du moins est-ce le sentiment que j'ai eu. Or, à mener deux directions, il aboutit que les deux ne sont pas traitées en profondeur. Aussi, même celle qui me semblait la plus intéressante m'a paru précipitée, moins fouillée qu'elle aurait pu l'être, me laissant une certaine frustration. Quant au personnage d'Ignace, il devient réellement pénible. Je veux bien croire qu'il n'est pas parfait mais ses réactions ne me semblent pas très crédible devant le danger qu'affronte ses proches...A cela s'ajoute une fin, ou plutôt des fins, très curieuses... Un parti-pris de l'auteur qui n'a pas été sans me faire hausser les sourcils.
En résumé, j'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans l'histoire et cela s'est ponctué par beaucoup de déceptions et de frustrations... Réellement navrée,
Marcello Simoni. J'aime votre travail en général, mais celui-ci n'en fera pas partie. D'autres que moi l'apprécieront sûrement davantage.