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EAN : 9782916447742
124 pages
Obsidiane (10/04/2017)
3/5   1 notes
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VOIR LE PÉTREL PICORER DANS UNE COUR DE FERME


Voir le pétrel picorer dans une cour de ferme
Parmi les poules rousses, cherchant en vain à caqueter,
Essayant de réveiller le coq, essayant trop,
Et qui maudit son énorme malchance.
Ça, ou bien le regarder s’enfoncer dans la neige,
Affamé, quand enfin, toutes forces épuisées,
Ses battements d’ailes cessent et qu’il ne sait pas
Ce qu’est cette eau bien qu’il ne puisse douter
Qu’elle n’est pas assez abondante. Alors souviens-toi
De l’oiseau noir, de l’oiseau blanc, qui valse dans la tempête,
Pêche, plonge, palme, fuse dans une bourrasque Atlantique
Ou un blizzard semi-Arctique jusqu’à ce qu’une vague
Énorme te brise, agrippe les plats-bords
Et qu’un pétrel-tempête jaillisse comme une flèche.

Traduit de l’anglais par Anthony Hubbard et Patrick Maury.
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CET ÉTRANGER MULTIPLE…


Cet étranger multiple noyé dans mon meilleur déguisement
Serpente sur le chemin du retour par les vertes collines
Que les vents ont sculptées à coups de miracles
Et que de vieux orages et des puits baptisent.
Il coupe à travers pour rentrer chez lui. Sa lumière nie
Les ténèbres dont elle se vante, et son pas honore
Le courage du brin d’herbe qu’il tue net
Sur le lieu qu’il atteint en mourant.
Tout le silence entre en lui mais ne laisse aucune trace.
Qui est cet homme qui marche sans visage
Sur moins que de l’eau, sur une parole unique,
Sur un simple air qui siffle son absurde
Antienne jubilatoire en un lieu élégiaque
Et qui, à l’agonie, est entendu par hasard ?

Traduit de l’anglais par Anthony Hubbard et Patrick Maury.
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La vie dont je meurs traverse la mort que je vis
Corrompant même le mal avec le mensonge
De l’immortel envers l’éternité :
Elle vit dans l’effroi de la négation de la vie.
Je ne veux pas partir. Je ne donnerai pas
La mort que je vis à la vie dont je meurs ;
Ou espérer qu’elle révèlera ce que je nie
Et je ne mourrai pas, bien que je ne puisse plus vivre.
« Courage, ô chanteur, disent tes membres silencieux,
Tu chantes le silence mais le chant qui obscurcit
Tous les chants nous blanchit toi et moi dans le sommeil
Et ne laisse aucune rumeur là où peut se glisser un doute ».
J’arrête mes chants, stationne à côté de ton lit,
Et je te ferme les yeux – car tu es mort.

Traduit de l’anglais par Anthony Hubbard et Patrick Maury.
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