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Infectés tome 3 sur 4

Cassie Black (Traducteur)
EAN : 978B07WXKTLJW
293 pages
Reines-Beaux (18/09/2019)
5/5   1 notes
Résumé :
Dans un monde où le virus félithrope a changé la société, Roan McKichan, un ancien policier né infecté, travaille comme détective privé et tente de résoudre des crimes impliquant ses semblables.

Jeune marié, Roan lutte pour trouver un équilibre entre son travail et sa vie de famille. Pourtant, alors qu’il est de plus en plus distrait par la santé déclinante de son mari, Paris, un cas émotionnellement difficile le distrait : il doit trouver le meurtrie... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Roan McKichan, détective privé, enfant né porteur de la souche lion, est engagé par Matt, le jeune serveur rencontré lors du tome précédent, pour retrouver Callie Bishop son amie disparue.

Roan accepte le contrat mais est plus focalisé sur Paris Lehane, qu'il vient d'épouser au Canada, et dont il sent qu'il vit ses derniers moments, son corps étant en train de perdre le combat contre la souche tigre. Paris qui veut choisir le moment où il partira, refusant de mourir sous sa forme féline. Paris qui a totalement accepté son destin et qui organise l'après pour Roan, mobilisant des amis pour qu'ils soutiennent son mari et qu'il ne s'enferme pas quand il sera parti.

L'enquête est présente et bien menée, pas mal d'interactions avec les forces de police amis de Roan, mais ce tome est beaucoup plus noir et sombre, la dégradation de l'état de Paris en étant le fil conducteur, faisant le contre-poids tragique avec l'augmentation des capacités de Roan.

Je m'attendais à sa mort depuis le premier tome, l'auteur ayant posé clairement la gravité de la souche tigre, et je félicite l'auteur pour être allée au bout du personnage, sans tomber dans la facilité d'un genre de miracle thérapeutique. Même si sa mort m'a brisé le coeur, d'autant plus par la façon dont ce chapitre a été écrit, c'était la fin la plus logique et la plus réaliste.

Paris, solaire, charmeur, drôle, courageux, manipulateur, tendre, aimant si fort Roan... va me manquer.

J'espère que l'éditeur va un jour traduire la suite, la série comportant une dizaine de tomes à ce jour je crois.

Un grand bravo pour l'univers proposé par cet auteur, son écriture et pour la qualité de la traduction.

Cette série est un gros coup de coeur pour l'originalité de l'univers proposé, qui change des métamorphes vus jusque là, et la qualité de l'écriture.
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
— Je recrute des gens pour m’assurer que Roan ne disparaisse pas du monde quand je serai parti. J’ai déjà Randi, et j’essaie de savoir qui pourrait l’emmerder suffisamment. Tu peux faire ça, non ?

— Même en dormant.

— C’est bien ce que je pensais. Les ex sont géniaux pour ça, pas vrai ? Je te demande, comme une faveur personnelle, de ne pas le laisser s’isoler quand je serai mort, parce que je sais qu’il le fera. Il commence déjà à négliger son travail à cause de moi.

Il poussa un profond soupir et s’essuya le visage des deux mains.

— Je déteste savoir que je vais le blesser à ce point.

Ouah. Il savait que Paris aimait Roan à un point qui menaçait de faire exploser Diego de jalousie – pourquoi personne ne l’aimait à ce point, lui aussi ? Il était bien plus mignon que Roan, bordel ! –, mais c’était presque trop.

— Pourquoi tu t’inquiètes autant pour lui ? C’est toi qui vas…

Mourir. Il n’arriva pas à finir la phrase, mais il n’en avait pas besoin. Personne n’était plus conscient de sa propre mortalité que Paris.

Ce dernier lui lança un sourire triste à lui fendre le cœur.

— J’aurais dû mourir il y a des années, Diego. Tout ce temps a été un cadeau. Je n’ai pas le droit de me plaindre.

Diego renifla avec dérision.
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Par éteignit la télé, parce qu’il n’y avait rien d’intéressant aux infos, et ils terminèrent leur petit déjeuner entre silences agréables et discussions futiles. Roan avait le sentiment qu’ils tournaient autour du pot, mais il ignorait de quel pot il s’agissait.

Et il le dit alors. Alors qu’ils mettaient leur vaisselle dans l’évier, Paris, dos à lui, annonça simplement :

— Je le ferai demain.

Il fallut une minute à Roan pour comprendre ce qu’il disait, puis une autre à espérer avoir mal compris. Mais il avait bien compris, et il était impossible de se méprendre sur ce que Paris voulait dire. Incertain de savoir quoi faire, il passa finalement le bras autour de la taille de Paris et appuya la tête contre son épaule, ravalant la boule qui s’était formée dans sa gorge.

— Pourquoi aussi tôt ?

Paris soupira et tendit la main derrière lui pour lui caresser la nuque.

— J’ai réalisé à quel point j’étais près. Mon prochain cycle viral commencera demain, et tu sais que je risque de me transformer à n’importe quel moment à partir de là. J’ai cru que j’avais plus de temps, mais je me suis trompé.

Paris lui caressa un moment la nuque et Roan trouva incroyable qu’il essaie de le réconforter comme ça.
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— Notre cher Roan ici présent est notre version infectée de Sherlock Holmes. Ou peut-être de Miss Marple ? Mais bref, il fait toujours des trucs comme ça. Les gens le bombardaient avec des donuts périmés dans la salle de repos quand il était flic.

— C’est arrivé une seule fois, le corrigea Roan avec un regard sévère. Et c’était toi.
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— Tu aimes tes foutus livres plus que moi.

Quand Roan lui adressa un regard noir, Par eut un large sourire. Roan lui donna un coup de coude, espérant ne pas rougir de savoir qu’il avait été surpris en pleine admiration de livres. Que pouvait-il dire ? Ils avaient sauvé sa vie quand il était gosse, les livres l’avaient sorti des hôpitaux, des foyers, des familles d’accueil. Ils l’avaient aidé à voir qu’il y avait autre chose que ce qu’il vivait. Il leur en serait éternellement reconnaissant.
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Par sourit et se remit à rire. Il n’avait honte de rien. Mais c’était ce que Roan aimait chez lui, n’est-ce pas ? Lui n’avait aucune peur, et Par n’avait aucune honte. À eux deux, ils pouvaient mortifier le monde.
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