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Jean Vigneau (27/10/1941)
3.6/5   5 notes
Résumé :
A Paris, Desmaisons, un scientifique associé aux travaux de Blandin, véritable génie de l’électricité, est sur le point de se marier. Son patron lui confie alors la mission de surveiller, pour le compte de la police, les déplacements de trois individus dont il ignore l’identité. Blandin a en effet mis au point, avant le téléphone portable et le GPS, un moyen biologique de pister les déplacements d’un être humain, à partir d’une simple cellule de son organisme mainte... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Non, la parcelle Z n'est pas un endroit tenu secret des États-Unis où les extraterrestres auraient atterri le 17 janvier 1973, et où, depuis, le professeur fou Raouswellt se livreraient à des expériences afin de découvrir avant tout le monde la véritable recette du pistou !
Non, décidément non, la science-fiction française se tient mieux que cela.
D'ailleurs, ce livre de Jacques Spitz, écrit en 1942, est-il vraiment un roman de science-fiction ?
Pour ma part, j'aurai tendance à le décrire comme un roman de moeurs vaguement métaphysique, et teinté de fantastique et d'espionnage.
Les laboratoires Blandin ont fait leur fortune avec la poudre vitaminée, l'argénium qui est un métal vivant et la synthèse électrique des chromosomes dans les cellules végétales.
Ça vous en bouche un coin !
Mais ce n'est pas tout, un des scientifiques les plus doués du labo, Bernard Desmaisons, va se marier avec Cécile Morhange, la jeune secrétaire du patron .
Voilà qui annonce du bonheur dans la maison !
Seulement Cécile est une enfant de l'assistance publique, à la santé défaillante, et qui de plus vient de perdre son chien.
Ce qui ne serait rien si Bernard n'était pas un vieux garçon rétrograde et jaloux ...
Alors, vous allez me dire :
- "c'est bien beau tout ça. Mais où est donc passé le "fantastique" promis ?"
Et c'est là qu'intervient "la parcelle Z".
Un moyen bioélectrique dont je n'ai pas compris le traître mot du mode d'emploi, mais qui n'en permet pas moins de surveiller sa belle à l'intérieur d'un cadre dans lequel on a glissé une carte de Paris.
Ajoutez à cela deux ou trois agents secrets à surveiller parce qu'ils sont douteux et troubles, une vieille amie de l'assistance publique qui a mal tourné, un chien nommé "Cerbère" ... et vous obtenez un roman original et attachant, quoiqu'un peu lent et confus.
Le livre est écrit de main de maître.
Les descriptions sont plaisantes sans être surchargées.
Le lecteur a du plaisir à suivre les personnages de ce drame de la jalousie, de ce récit qui s'accroche au style élégant de la plume de son auteur, et qui, en cela, perd un peu de son efficacité.
De plus l'épilogue est un peu ridicule, un peu à la façon de ceux qui étaient accrochés à ces mélodrames du XIXème siècle.
Ce livre est aussi moins léger, plus désespéré dans son propos et sa manière, que le reste de l'oeuvre dédiée à la SF par Spitz, qui pourtant est apocalyptique.
Mais Jacques Spitz a su fouiller assez dans le coeur et dans les tripes de son personnage principal, Bernard Desmaisons, pour en extraire une splendide description de ses états d'âme d'homme jaloux.
Et, c'est ce qui fait l'intérêt principal, je crois, de ce bon roman que Jacques Spitz a signé d'un "Z" qui veut dire ... Cécile !
Nonobstant que la jalousie est un vilain défaut ...






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Bernard Demaison doit épouser Cécile Morhange. Ils travaillent ensemble dans un important laboratoire de recherche, lui chercheur et elle secrétaire. C'est le moment que choisit le patron pour confier à Bernard la surveillance d'une activité d'une extrême importance pour le laboratoire, dans la mesure où elle rendra service à la police et qu'elle validera , en cas de succès, la dernière et extraordinaire découverte du patron. Une expérience qui éloignera Bernard de chez lui, laissant sa femme seule, lui le jaloux pathologique…

La découverte importante de Blandin, le patron, consiste à surveiller via un dispositif complexe les déplacements de personnes, en l'occurrence des agents secrets douteux, sur un plan…Bernard ne tardera pas à utiliser le dispositif en question pour « suivre » les déplacements de Cécile pendant qu'il veille au laboratoire…

Que découvrira-t-il ? Ou pensera-t-il avoir découvert ?
Parviendra-t-il à démasquer le voleur du dossier relatif à la découverte de Blandin ?

« Parcelle ‘Z' », un bon bouquin fantastique, même si les trente premières pages semblent un peu convenues et un peu datées (1942) dans le style. Il reste qu'ensuite, Jacques Spitz mène l'intrigue de façon intelligente et propre à accrocher le lecteur. Plaisant et indispensable à tout amateur du genre qui s'intéresse à la genèse du fantastique français. Barjavel ne tardera pas à publier « Ravage »…

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Jacques Spitz est un auteur français de science-fiction qui sévit dans les années 30 et 40. Dans ce titre, il anticipe et préfigure avec brio l'équivalent du système GPS, technologie désormais complètement enracinée dans nos vies comme chacun le sait. La technique développée dans le roman diffère cependant grandement de la nôtre. L'auteur s'est inspiré, je crois, de certains phénomènes de physique quantique pour élaborer sa technologie fictive. Desmaisons, scientifique principal responsable du projet aura bien du mal à empêcher sa vie privée d'interférer avec son travail. Un twist auquel je ne m'attendais nullement vient faire basculer la portée de ses recherches dans la métaphysique. J'ai trouvé cette histoire brillante et audacieuse, de même que le cheminement moral et idéologique de Desmaisons. Cette nouvelle réussite m'encourage à continuer sur mon erre d'aller avec M. Spitz.
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Bernard Desmaisons travaille pour le laboratoire Blandin. Lorsque son employeur lui confie une mission de la plus haute importance – la surveillance d'agents secrets via une technologie novatrice – il voit surtout que cette mission, chronophage, le tient loin de chez lui. Il se dit alors que, durant son absence, sa jeune femme Cécile pourrait bien profiter de ce que le chat n'est pas là… Oui, Bernard Desmaisons est jaloux. Il décide donc d'utiliser sa machine pour surveiller sa femme.

Si l'histoire commence mollement, on est vite confronté à quelques rebondissements que je n'avais pas vus venir. Aussi, dans ce court roman, Jacques Spitz explore différentes pistes, exploite des filons originaux et on passe rapidement de la banale intrigue conjugale à une ambiance digne des grandes heures du merveilleux scientifique. Décès suspects, espionnage, technologies avant-gardistes, comédie de moeurs ou tragédie humaine, autant de genres et de registres abordés dans cette oeuvre romanesque protéiforme. L'auteur de la Guerre des Mouches se penche finalement sur des considérations insoupçonnées telles que l'existence de l'âme ou la survivance de la pensée, allant jusqu'à donner à son récit un caractère spirituel proche du surnaturel.
La suite sur mon blog.
Lien : http://touchezmonblog.blogsp..
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La parcelle Z (1942) est un autre roman court et bizarre que l'on doit à Jacques Spitz. Encore une fois, c'est une idée scientifique qui est au coeur du récit. Sa crédibilité est plus que douteuse, mais c'est le concept qui compte, et on se retrouve donc, sous prétexte que les cellules d'un humain lui resteraient électriquement attachées après sa mort, avec un équivalent du GPS. La similarité est frappante : les cellules sont placées sur le plan d'un continent, ou de Paris, et elles se déplacent sur le plan comme le petit point bleu qui se cache à présent dans toutes nos poches.

La suite sur mon blog :
Lien : http://lespagesdenomic.blogs..
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Ah ! Comme il faut lutter pour s'arracher à ce que l'hérédité et l'éducation ont fait de vous, et voir, voir enfin de ses propres yeux !
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Toute la multitude des chercheurs, illustres ou obscurs, avait travaillé, peiné, non point tant pour que l'humanité pût vivre plus commodément, voler dans les airs, transmettre l'image et la parole, mais pour que l'édifice de la connaissance pût monter assez haut et recevoir enfin cette clé de voûte finale assemblant en un seul bloc sciences, philosophies, religions, et apportant à la destinée humaine la solution de son propre mystère.
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Je croyais l'aimer, je l'aimais, je ne voyais que mon amour, et je ne savais pas la voir, elle ...
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Rien de plus obsédant qu’un souvenir qui vous laisse dans un état incertain.
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