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EAN : 9782754810036
64 pages
Futuropolis (20/08/2015)
2.96/5   56 notes
Résumé :
Une falaise au bout du chemin des douaniers, quelque part dans le Pas-de-Calais. Le printemps, impatient, se donne parfois des airs d'été. Un homme attend une femme, sa voiture à l'arrêt. Quand, enfin, elle arrive, c'est pour lui annoncer que leur relation, c'est fini. Fi-ni ! Que la dernière fois, elle n'aurait pas dû. Que les enfants... Que son mari... Que... Le final classique d'une histoire d'adultère, quoi ! Elle repart. Il reste là. Sur cette falaise. "La fala... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (24) Voir plus Ajouter une critique
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Traiter de l'inceste est forcément casse gueule. le sujet est délicat, difficile à aborder, au risque de choquer ou d'avoir l'air complaisant. Il est question ici d'inceste entre un frère et une soeur.

Tandis qu'elle souhaite mettre un terme à cette relation, lui s'y accroche en persistant à refuser de mettre en vente la maison familiale héritée à la mort de leur parent. Une façon comme une autre de conserver un lien.

J'en ressors peu convaincu. Déjà le dessin ne m'a pas du tout emballé et je trouve que cette histoire n'apporte pas grand-chose. On ressent le malaise entre les deux protagonistes même si le désir est plus fort. le fait qu'un des conjoints soit au secrètement au courant ajoute sans doute encore au malaise d'une situation déjà bien particulière...
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L'inceste, voilà un thème plutôt difficile à aborder en BD et plus généralement dans la littérature. Pourtant le pari est réussi pour cet album signé Benoît Springer et Zidrou.

On y fait la connaissance de Martin et Virginie, frère et soeur, qui s'aiment depuis de nombreuses années. Ils ont essayé plusieurs fois de mettre fin à leur relation sans jamais y parvenir. Au fil des pages, aucun jugement n'est émis et l'on découvre une belle histoire d'amour mais aussi beaucoup de souffrance. "Les souvenirs, Martin, c'est comme les bons vins. A force de les regarder prendre la poussière dans ta vie, ils tournent au vinaigre."

J'ai malgré tout un point qui m'a chagriné, c'est la tolérance qui règne autour d'eux. Je doute que dans la vie de tous les jours, une relation de la sorte soit si bien acceptée. En effet, Virginie est mariée et son mari sait qu'elle entretient une relation avec son frère. Pourtant, il ferme les yeux et attends patiemment qu'elle lui revienne. "- Je savais. Depuis le début, je savais. Je ne les ai jamais surpris, non. Je n'ai jamais cherché à le faire, non plus. Je l'ai lu dans leur yeux, voilà tout. Depuis, je vis avec leur secret. J'en suis même le gardien. Je n'ai pas besoin de connaître les détails. Où ils se voient. Ce qu'ils se disent. Ce qu'ils font. A quoi cela servirait-il ? Il est l'océan, il est le large. Je suis son port d'attache. Son phare rassurant."
Martin, lui entretien une relation avec une collègue de travail et va lui faire la confession de son amour incestueux. Là encore, la jeune femme est très compréhensive.

Lien : https://missmolko1.blogspot...
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Zidrou a fait sensation en 2015 en sortant des livres à la pelle dans des styles que l'on ne lui connaissait pas. « L'indivision » traite de la relation incestueuse entre un frère et une soeur. le sujet est sulfureux et peu évident à traiter. Armé de Springer au dessin, le livre est publié chez Futuropolis pour un one-shot de 64 pages.

Le titre de l'ouvrage tient de la maison héritée par les deux frère et soeur. Elle veut vendre devant l'argent que cela coûte, l'autre se rattache à ses souvenirs. Car si elle a fait sa vie, étant mariée avec des enfants, lui végète dans un espoir vain. C'est cette relation toxique que nous décrivent les auteurs.

Hélas, au-delà du sujet de base (« ils sont frères et soeur. Ils s'aiment. D'un amour fou, ravageur. D'un amour interdit »), le livre ne décolle jamais. Surtout, il s'éloigne de son sujet. Car si le terme « amour » est ici utilisé, seule la partie sexuelle est représentée. On a surtout l'impression qu'ils ont une attirance sexuelle entre eux qu'ils n'arrivent pas à réfréner. Les sentiments sont traités en arrière-plan et sonnent faux, puisque c'est leur libido qui domine.

De même, la partie « maison familiale » est un peu trop appuyée, façon « la relation de chacun face à la maison est la même que face à leur relation ». Au final, après un début d'histoire qui pose le problème de leur relation, l'ouvrage ne décolle jamais, fait du surplace et ne nous touche pas. On ressent peu d'empathie, on n'est pas choqué finalement par le relation plus que ça… À aucun moment on a peur que le scandale éclate. Tout le monde semble le savoir, personne n'en parle, personne ne s'insurge. Bref, avec un sujet pareil, il y avait de quoi faire.

Concernant le dessin, après un petit moment d'adaptation on apprécie le trait de Springer. Son trait épais et dynamique est pertinent. Dommage que la mise en couleur ne le mette pas en valeur du tout. Les planches sont finalement assez inégales, c'en est surprenant, tant dans le dessin que dans la colorisation.

Clairement, « L'indivision » est un ouvrage raté. Les bases, tant dans le dessin que dans l'histoire sont là, mais il manque une maturation pour donner quelque chose d'intéressant. On lit finalement l'histoire sans s'y intéresser et sans ressentir grand-chose. Avec un sujet pareil, ce n'est vraiment pas normal…
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Virginie et Martin sont amants. Il est célibataire, elle est mariée et a deux enfants. Virginie et Martin font l'amour passionnément, follement, depuis l'adolescence. Virginie et Martin sont frère et soeur et la situation est devenue intenable, de plus en plus difficile à vivre…

On nous vante dès la couverture un amour fou. Et je me trompe peut-être, surement même, mais je n'ai pas vu d'amour. du désir, certes. Mais de l'amour… L'attirance physique est soulignée à de nombreuses reprises, clairement montrée même. D'ailleurs cette attirance est le coeur du problème. Alors que les sentiments, l'affection ou la tendresse n'apparaissent à aucun moment. du moins c'est l'impression que j'ai eu.

Après, j'ai apprécié que cette relation incestueuse soit exposée sans jugement. Leur passion purement charnelle est irrésistible, déraisonnable. Une forme d'addiction quasi maladive. Ou pas. Zidrou expose les faits, et c'est au lecteur de se débrouiller. Avec sa conscience, sa morale, ses limites. Une telle alchimie a-t-elle besoin d'explication ? Je ne crois pas. Il est parfois préférable de ne pas chercher à comprendre pourquoi ni comment deux personnes viennent à se désirer follement. Il est parfois préférable de se laisser porter par ses envies sans se poser de question. En tout cas c'est ce que Virginie et Martin semblaient avoir fait jusqu'au début de l'album.

Ça aurait pu être glauque. Ça aurait pu être vulgaire, racoleur, immoral, scandaleux, dégueulasse. Sauf que Zidrou est aux manettes, donc on joue les choses en finesse. le personnage du mari cocufié par son beau frère est touchant, les rencontres entre le frère et la soeur sonnent juste, la maison de famille, souvenirs de leurs premiers ébats, que l'un veut garder et l'autre vendre, agit de façon très symbolique sur le déroulement du récit (et donne également son titre à l'album).

Le dessin de Springer, vivant, charnel, illustre à merveille un scénario qui met en scène des individus lambda aux physiques passe partout, ni gravures de mode ni cas sociaux, classes moyennes parfaitement intégrées socialement aux existences banales. En dehors d'un petit détail qui sort quand même grandement de l'ordinaire...

Un album qui dérange, forcément. Mais qui pousse également à la réflexion sans prendre partie, loin de toute apologie ou d'une dénonciation sans nuance. du Zidrou dans le texte, ne rechignant pas à aller sur des terrains particulièrement glissants avec une sensibilité qui n'appartient qu'à lui. du Zidrou comme je l'aime, ni plus ni moins.

Lien : http://litterature-a-blog.bl..
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Une BD qui m'a dérangé. L'histoire d'amour et sexuelle d'un frère et d'une soeur,
Le sujet est peut être trop difficile, trop déroutant.
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critiques presse (3)
ActuaBD
31 décembre 2015
L’amour passionné, violent et interdit d’un frère et d’une sœur. Un album pudique et réussi.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Sceneario
31 août 2015
Une histoire toute en retenue qui interroge, qui provoque la réflexion... Donc très vivement conseillé.
Lire la critique sur le site : Sceneario
BoDoi
24 août 2015
Une histoire sobre et crédible, souvent bouleversante, en évitant tous les écueils. Son récit est troublant, évidemment, mais jamais donneur de leçons ou gratuitement glauque.
Lire la critique sur le site : BoDoi
Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
- Je savais. Depuis le début, je savais. Je ne les ai jamais surpris, non. Je n'ai jamais cherché à le faire, non plus. Je l'ai lu dans leur yeux, voilà tout. Depuis, je vis avec leur secret. J'en suis même le gardien. Je n'ai pas besoin de connaitre les détails. Où ils se voient. Ce qu'ils se disent. Ce qu'ils font. A quoi cela servirait-il ? Il est l'océan, il est le large. Je suis son port d'attache. Son phare rassurant.
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"Ce n'est pas la vie qui passe vite, c'est nous qui sommes lents à la saisir"
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Les souvenirs, Martin, c'est comme les bons vins. A force de les regarder prendre la poussière dans ta vie, ils tournent au vinaigre.
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L'inceste est moins une règle qui interdit d'épouser père, soeur ou fille, qu'une règle qui oblige à donner mère, soeur ou fille à autrui.
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Un frère et une sœur, c'est fait pour s'aimer, pas pour se mordre tout le temps le nez !
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