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Roman de Bergen tome 4 sur 6
EAN : 9782847200935
269 pages
Gaïa (14/06/2007)
3.96/5   55 notes
Résumé :
Le 17 mai 1945, à Bergen, une foule en liesse célèbre la Libération, et le retour au pays des survivants et des exilés. Pour la population, le temps est maintenant venu de juger les collaborateurs de l'occupant nazi. Du côté du parti communiste norvégien, l'heure est aussi aux critiques et aux remaniements profonds. De nouveaux quartiers émergent de toutes parts. Des théâtres et des cinémas flambant neufs accueillent les dernières productions venues des Etats-Unis :... >Voir plus
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1945. L'Europe sort de la guerre et la Norvège panse ses plaies. Bergen a payé le prix fort mais veut désormais se tourner vers l'avenir. Mais derrière la joie et les sourires de façade, les blessures sont encore vives. Les traumatismes du front ou des camps de prisonniers, les morts, les déportés qui ne reviendront jamais...il va falloir oublier tout cela et punir ceux qui ont collaborer avec l'ennemi. Pour les jeunes Berguénois, une ère nouvelle s'ouvre et leurs regards se tournent vers l'Amérique, le rock et le western. Mais le passé n'est pas enterré pour tout le monde. Ceux qui ont vu naître le siècle se souviennent encore de ce fatal jour de l'an 1900 ou fut assassiné le consul Frimann. Alors que la mort approche, l'inspecteur Moland dévoile ses plus sombres secrets à son fils...

Suite de la saga de Bergen, fin de la guerre et exploration des années 50 et 60. La culture américaine débarque en Norvège, le cinéma remplace le théâtre et le PC subit les effets de la guerre froide. Si les anciens s'intéressent encore à la politique nationale et internationale, la jeunesse se trémousse sur des rocks endiablés et va admirer Gary Cooper sur grand écran. Pourtant le danger rôde encore et l'ennemi a pris le visage de Khrouchtchev. L'URSS, alliée d'hier, devient la menace d'aujourd'hui et la crise de Cuba fait craindre le pire à une population encore marquée par la seconde guerre mondiale.
Un vent nouveau souffle sur ce tome 4, même si le passé ne demande qu'à ressurgir au détour d'une révélation, d'un secret dévoilé. Justice n'a toujours pas été faite pour le consul Frimann, Gunnar Staalesen conserve encore une part de mystère sur l'évènement fondateur de sa passionnante saga. A suivre.
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Ce quatrième tome est plus sombre dans sa majeure partie que les précédents.
D'une part, le rythme naturel de la vie et le tempo choisi par l'auteur, imposent la disparition de nombreux protagonistes et personnages secondaires. La guerre et l'après-guerre ne favorisant pas évidemment la survie...
En conséquence, l'auteur, son roman, font apparaître des filles et garçons en lien évidemment, mais entre les cousins, les oncles, les tantes, les grands-mères, j'avoue que heureusement que j'avais le tome 5 à portée de main car lui, il reprend dans ses premières pages les généalogies de toutes les familles impliquées, imbriquées, enchevêtrées... soulagement !
Si on n'aime pas le roman historique, s'abstenir. En effet, l'histoire prend le pas sur l'énigme policière, l'intrigue qui nous avait interpellée dans le premier tome, puis prend le pas sur les conflits familiaux, puis prend le pas sur les profils psychologiques mis en relation.
Mais si on tient le fil conducteur, un peu comme on tient la rampe sur le versant abrupt de la montagne, je tiens ? je continue ? je lâche ? mais impossible de me retourner ?, bref, si on tient, l'auteur nous tient aussi avec de belles histoires individuelles. Belles, sur le plan romanesque. Car que de tristesses ! que de deuils ! que de destins inachevés ! écourtés ! que de rancoeurs !
Les derniers chapitres (quelle habileté de l'auteur !) nous retiennent en haleine, en réinjectant le mystère de l'intrigue du premier tome (mais qui donc a assassiné Frimann), en faisant revenir un personnage un peu du genre "le vengeur masqué". Ah, c'est tout malin et à peine avais-je fermé ce quatrième tome que j'ai pris dans mes mains le cinquième... tout en faisant une petite pause pour poster cette chronique.
Je voulais aussi ajouter que , à Bergen,ou chez les Berguinois, je n'irais pas jusqu'à dire les Norvégiens, bref sous la plume de Gunnar Staalesen, le sexe n'est pas secondaire. Et il y aurait tout un relevé à faire des images et métaphores que l'auteur manie avec bonheur (ou pas) quant au mât que dressent facilement ces héros... culture marine de la Norvège, je pense avec humour...
A suivre, tomes 5 et 6...
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Dans des sagas longues de six tomes, on peut s'attendre à un léger essoufflement. C'est peut-être le cas, ici aussi, mais tellement léger, tellement imperceptible. L'auteur arrive à maintenir notre attention tout au long de ces péripéties de l'histoire de la Norvège, bien inconnues de ma part. C'est vraiment une lecture que je ne regrette pas.
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Cette deuxième partie est consacrée à la période qui va du début des années 30 jusqu'au milieu des années 60. Nous retrouvons nos personnages de départ, ainsi que leurs fils et petits fils, dont le nombre a sérieusement augmenté, ce qui demande un certain effort pour s'y retrouver.

Le roman débute comme le précédent, par une enquête criminelle, simplement l'inspecteur Ole Berstad est maintenant associé à Svend Atle Morland, le fils de Christian. Et dans le dernier chapitre Berstad va léguer à Svend Atle ses notes concernant l'affaire Frimann, toujours non résolue.

Entre les deux, tous les événements qui ont marqué l'histoire, la deuxième guerre mondiale, l'occupation de la Norvège, la guerre froide, les luttes à l'intérieur du parti communiste.....Nos nombreux personnages vont prendre position, choisir leur camp.

C'est toujours fort intéressant à suivre, on ne s'ennuie pas une minute, néanmoins j'ai un peu moins accroché qu'à la première partie. Peut être parce que la partie historique prend le pas sur les destins individuels, qui ne deviennent finalement que des illustrations, des exemples de tel ou tel choix politique ou d'un moment de l'histoire. Je trouve que les personnages sont moins fouillés et riches, peut être aussi qu'ils deviennent un peu trop nombreux pour qu'on puisse s'y intéresser autant. Toutefois quelque beaux portraits apparaissent encore, à mon sens un peu moins que dans la première partie.
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17 mai 1945. La Norvège est libre, tout comme le reste de l'Europe, de la tyrannie nazie d'Hitler. La guerre est finie.
Il reste maintenant à se reconstruire et à faire le ménage en gros.
Les collaborateurs, proches et adorateurs nazis sont pourchassés. Les familles pansent, ou essayent, leurs plaies. Certains reviennent, d'autres partent.

Les plus anciens soufflent de voir leur fin de vie plus calme.

Les plus jeunes essayent de construire leur avenir et de rattraper 5 années perdues. Vive le baby boom...

Mais rien n'est rose et rien ne s'oublie. le temps est à la vengeance, mauvaise, hargneuse, celle qui fait autant de mal que possible.

Des vérités vont enfin éclater au grand jour, salissant les dépositaires de secrets qu'ils préféreraient ne pas savoir.

Ce tome est très sombre et j'ai tiqué sur une ou deux scènes en particulier mais, dans l'ensemble, l'histoire est addictive au possible.

Et je ne sais toujours pas qui a tué le consul Frimann, pas la moindre idée, ce qui me rend folle de curiosité...

Plus que deux tomes et je saurai enfin
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Elle s'étira pour l'embrasser, tristement, objectivement, comme une mère embrasse un petit garçon qui rentre en pleurant de l'école, ou un époux qui revient du bureau, sa sacoche sous le bras et l'estomac dans les talons. " La vie est ainsi faites, Leif. Vraiment... dégueulasse. Et tout ce qui ne l'étais pas, c'est très, très loin derrière."
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Même si les adultes essayaient autant que possible de les protéger, il était malgré tout inévitable que l'atmosphère de peur, et dans certains foyers, de désespoir les contamine eux aussi. Des expressions comme "guerre nucléaire", "représailles massives" et blocus" virevoltaient autour de leurs têtes, associés à des noms tels que Kennedy, Khrouchtchev et Castro.
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Vidéo de Gunnar Staalesen
Gunnar Staalesen - Varg Veum Volume 13 : Coeurs glacés .A l'occasion du "Festival Polar en cabanes" qui s'est déroulé du 26 au 27 septembre 2015, rencontre avec Gunnar Staalesen autour de son ouvrage "Varg Veum Volume 13 : Coeurs glacés" aux éditions Gaïa. Traduit du norvégien par Alex Fouillet. Retrouvez le livre : http://www.mollat.com/livres/staalesen-gunnar-coeurs-glaces-9782847206289.html Notes de Musique : © Mollat www.mollat.com Retrouvez la librairie Mollat sur les réseaux sociaux : Facebook : https://www.facebook.com/Librairie.mo... Twitter : https://twitter.com/LibrairieMollat You Tube : https://www.youtube.com/user/Librairi... Dailymotion : http://www.dailymotion.com/user/Libra... Vimeo : https://vimeo.com/mollat Instagram : https://instagram.com/librairie_mollat/ Pinterest : https://www.pinterest.com/librairiemo... Tumblr : http://mollat-bordeaux.tumblr.com/ Soundcloud: https://soundcloud.com/librairie-mollat Blogs : http://blogs.mollat.com/
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