Autant arrêter le suspens (si suspens il reste avec une note à deux étoiles) je n'ai pas beaucoup aimé cette lecture.
Certes l'écriture est facile à lire, mais je l'ai trouvée assez pauvre avec une utilisation récurrente de "verbes faibles", cela m'a marquée dès les premières pages.
Aux vues du titre et de la quatrième de couverture, je m'attendais à un minimum de suspens, de tension, malheureusement je n'ai rien ressenti. Je n'ai rien ressenti d'autre non plus, les personnages stéréotypés ne m'ont permis ni de m'attacher, ni de m'identifier. Lhistoire est également trop manichéenne pour moi avec ses "gentils" d'une perfection irréelle et son "méchant" tellementcentré sur lui-même et dénué de considération pour autrui qu'il semble atteint d'un trouble clinique proche de la psychopathie.
En revanche, si on se fie aux thèmes abordés dans le roman, il s'agirait d'une romance. Je la cherche encore. Certes, une relation romantique est présente (à la fin du roman) mais rien n'est amené. On ignore comment les protagonistes en arrivent là. le peu de fois où c'est évoqué ça se résume par "Bah non on est ami depuis trop longtemps ça gâcherait tout et je l'ai jamais considéré.e comme un.e partenaire romantique." pour se terminer par "On a passé plusieurs semaines ensemble et on s'est jamais disputé, pourquoi pas vivre ensemble, du coup viens dans mon lit ça va être sympa." sans transition.
En résumé, si vous cherchez un thriller politique ou une romance je vous invite à passer votre chemin.
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Alix et Ben sont 2 grands reporters, ils vont et viennent dans les grands événements majeurs touchant le monde, que cela soit une catastrophe naturelle, une problématique politique ou des malversations financières. Jusqu'au jour, ou ils enquêtent sur le vice-président.
J'ai bien apprécié cette histoire sur fond de criminalité politique à grande ampleur.
Un bon moment de lecture.
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Difficile de croire que ce genre de choses peut encore se produire de nos jours. Les propriétaires d’usines prétendent qu’ils sont au bord de la faillite alors que c’est de la discrimination raciale pure et simple. Faye voyait juste, comme d’habitude. Elle avait grandi avec les reportages d’Alix, et sa mère s’était toujours efforcée de lui expliquer l’actualité. Cela avait rendu Faye précocement cynique, ce qu’Alix regrettait parfois. Mais la réalité du monde était la matière même de son travail, et sa fille avait l’esprit affûté.
Renoncer à son job, malgré ses dangers, était un sacrifice qu’elle n’était pas prête à consentir pour un homme. Et elle savait d’expérience que personne ne voulait d’une petite amie ou d’une épouse qui gambadait près des mines en Irak, ou qui grimpait une montagne afghane en char d’assaut pour rencontrer des terroristes. Faye n’avait pas tort : un de ces jours, elle risquait de se faire tuer. Alors elle faisait avec. Et pour l’instant, les rencontres de hasard, son travail et sa fille suffisaient largement à emplir sa vie.
Ils étaient comme des camarades de guerre, et une vraie complicité existait entre eux. Ben, qui mesurait presque deux mètres, avait les épaules larges et musclées et était en excellente condition physique. Quant à Alix, elle faisait un mètre soixante-dix et possédait un corps souple et athlétique ainsi que de longs cheveux blonds. Elle aimait à penser qu’elle était aussi capable que lui physiquement, et tout aussi robuste.
Elle avait un sourire désarmant, et elle était douée pour faire parler les gens. Chaleureuse et décontractée, elle les poussait à lui dire ce qu’ils avaient sur le cœur. C’était exactement pour cela que Félix lui avait confié cette mission, officieuse jusqu’à nouvel ordre. Il savait que, si quelqu’un était capable de dénicher des infos, c’était bien elle, et qu’elle lui rapporterait un scoop s’il y en avait un.
Elle couvrait l’actualité aussi bien à l’étranger qu’aux États-Unis, en tant qu’envoyée spéciale, et les producteurs se battaient pour l’avoir parce qu’elle acceptait toutes les missions qu’on lui proposait – et que ses éditoriaux et commentaires, toujours pertinents, étaient regardés dans le monde entier. C’était désormais une vraie légende dans le métier,admirée de tous et connue aux quatre coins du globe.