Voici un livre très félin, et plusieurs couvertures. Les éditions Phébus pour la très bonne traduction française l'emportent pour moi. le détail de « Harmonika-Zug », 1966 par
Leonor Fini, résonne à nos yeux comme ses propres paroles « le chat est à nos côtés le souvenir chaud, poilu, moustachu et ronronnant d'un Paradis perdu ». Que le « morbide » du titre ne vous décourage pas ! Ce livre est tout à l'image de la couverture, une robe séduisante pour une sensualité toute en « dentelles » que je trouve somme toute « innocente ». La romancière a vécu son adolescence très probablement dans des salons où le macramé trônait en vedette décorative sur divers supports y compris sous les pointes pas si graciles de danseuses en porcelaine, mais déjà bien désuet, vieux. Alex, Kiki, Renato, Rubicub, gâteaux, Université, matou, envies, ambiguïtés. 9 mots que j'utiliserais pour résumer l'insouciance de la jeunesse, chatoyante.