Il s'agit de 150 et quelques récits allant du court (3 pages grand maximum) à l'ultra-court (je vous cite de mémoire, par exemple :
" LE SPECTATEUR
A tout hasard, il avait fait installer un poste de télévision dans le caveau familial."
(1 ligne et demie dans mon édition) ).
Vous saisirez définitivement le tableau quand je vous aurai rappelé que l'auteur est belge. Ça flirte donc de près avec l'humour, souvent noir, sur fond de fantastique ou d'anticipation ou d'absurde. Il y a un personnage récurrent assez bien campé, c'est Dieu. Un dieu en général assez bas de gamme (qui se désole dans un des textes de ne pas voir arriver d'avancement qui l'enverrait gérer des planètes un peu plus prestigieuses), un peu bas de plafond, tour à tour rageux et balourd, encombré de sa création dont il se demande comment elle a pu dérailler à ce point, et qu'il traîne comme un boulet...
Après, l'impératif du genre court à archi-court, c'est qu'il faut que ça soit ciselé. Les moindres baisses de régime se voient aussitôt, et forcément, sur un tel volume, il y en a. Donc tout ça fonctionne plutôt par fulgurances, mais reste un peu inégal à mon goût, sauf peut-être dans le dernier tiers où il m'a semblé qu'il y avait de moins en moins à jeter.
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C'est avec quelque étonnement qu'on remarquait à la porte de cet imposant caveau de famille l'avis "je reviens dans un instant."
La citation est en fait l'intégralité d'une des 153 histoires brèves ( quelques lignes à quelques pages) de l'ouvrage.
Cinéma
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Robert BENAYOUN,
Jean Louis BORY,
Georges CHARENSOL, Pierre MARCABRU, débatent des
films suivants :
- "Le Point de non retour", de John BOORMAN
- "Le Cameraman", de
Buster KEATON
- "
Je t'aime, je t'aime", d'
Alain RESNAIS (le co-scénariste du film
Jacques STERNBERG prend la parole et répond aux critiques)
- "Le Rapace", de
José GIOVANNI
- "Phantasmes", de Stanley...