Je suis à quelques pages de terminer ce livre. Je voulais savoir ce qu'était "un Sulitzer" et je ne pense pas avoir lu le bon car j'ai été très déçu.
Pas de style dans ce livre qui ressemble à un livre pour la jeunesse, c'est à dire un peu mièvre malgré l'histoire poignante de Nina, laquelle n'a pas su m'émouvoir plus que ça. J'ai eu l'impression que cette histoire de nazis et de juifs n'est là que pour tenter de nous intéresser et de justifier les frasques des belligérants mais le tout ne débouche finalement que sur un nanar, un potache bourré d'invraisemblances.
Ce petit génie qui pirate les sites web et falsifie si facilement en quelques clics, c'est trop facile et un peu court.
Et toutes ces longueurs qui ne sont que remplissage sur les repas, les histoires des uns et des autres, ces truanderies jamais ni soupçonnées ni arrêtées par la police. Les bons sentiments, ces amourettes gentillettes.
Non vraiment j'espère que Sulitzer a fait mieux pour justifier de sa célébrité.
Je ne demande qu'à lire de la vrai littérature.
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Un scénario qui aurait pu avoir plus de profondeur, une écriture qui aurait du oublier les petites touches de valeurs conformistes, conservatrices, humour de bas étages et comparaisons farfelues, anachronismes et raccourcis littéraires et historiques, et une fin qui se serait voulue moins prévisible et si peu grandiloquente bien qu'attendue. Tout cela à nuit au projet qui partait d'une belle idée.
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très sympa, se lit super vite, les personnages manquent cependant de profondeur même si l'intrigue n'est pas mal faite. C'est l'histoire d'un petit "clan" de jeunes qui jouent aux robins des bois (ils vont voler l'argent des plus riches pour le redistribuer) sous les ordres d'une dénommée ester, qui poursuit en fait une vengeance personnelle.
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- Ce que vous avez fait ces temps derniers, ce n'est sûrement pas joli, joli aux yeux de la loi, de la morale, etc ... malgré toutes ces sommes qu'Esther a redistribué au profit des plus maltraités par cette société bancale dans laquelle nous vivons tant bien que mal.
Eh bien, dites-vous que si cet argent, contrairement au dicton, a une odeur, et même une sale odeur, il vous appartient d'en faire de belles choses dont vous n'aurez pas à rougir. L'argent n'a pas d'importance en soi. Il n'est ni laid, ni beau, il est ce qu'il est. A vous de lui donner sa vraie valeur, c'est-à-dire un sens, le sens que vous voudrez donner à vos vies. Moi, je suis plus près de la fin que du début, et cela me navre de plus en plus chaque jour, croyez-moi. On dit parfois : "Si jeunesse savait, si vieillesse pouvait". Vous, vous êtes jeunes et avertis, vous savez et vous pouvez. Alors soyez à la hauteur des belles choses qui vous attendent. Sans état d'âme ni remords. (P. 349)
J'ai vendu ces maisons au paradis sous l'emprise d'un esprit supérieur qui me les a décrite avec une précision stupéfiante. Personne ne peut prétendre le contraire car je défie quiconque d'affirmer qu'il est déjà allé au paradis, et surtout qu'il en et revenu. Votre tribunal m'accuse d'avoir vendu des biens sans réalité, mais qu'en savez-vous ? S'il n'est pas permis de commercer sur la base d'inconnu ou d'inexistant, il faut sur le champ condamner l'Eglise qui accepte les dons pour le repos des âmes. (p. 195)
- Esther, je fais sans doute partie de ces gens qui éprouvent une angoisse permanente tant qu'ils n'ont pas la preuve que, oui, on veut bien d'eux, on ne veut qu'eux ... (p. 251)
Les gens heureux n'ont pas d'histoire. (P. 423)
Tantzor - Paul-Loup Sulitzer - LTL # 185