Seven Deadly Sins, tome 23

Je suis plus mitigée avec ce tome, qui est, somme toute prévisible en tout ou presque.

Beaucoup de pages pour ne pas faire beaucoup avancer l'intrigue. On en apprend un peu plus sur l'opposition des seven Deadly sins et de teen commandements. Ainsi que sur la généalogie de Méliodas.

Le seul grand atout de ce tome est surtout graphique. Il y a des pages qui sont juste magistrales au niveau esthétique. du bonbon pour les yeux.

J'espère que la suite sera plus intéressante au niveau de l'intrigue. Je reste néanmoins fan de cette série.

Après un tome 22 qui envoyait du lourd, ce tome 23 me laisse quand même sur ma faim...
Après la défaite de Meliodas face aux Ten Commandments sous les yeux de ses compagnons mis à l'écart par leur chef qui pour leur propre bien voulait se dresser seul face à ses anciens frères d'armes démoniaques, nous avions laissé Britannia mise à feu et à sang par les démons malgré la vaillante résistance mise en place par Arthur Pendragon et Miyamoto Musashi...
Dans ce tome nous retrouvons les personnages bons ou mauvais de la première époque traqués par les démons et les leurs sbires collabos, n'ayant plus le choix que de périr, fuir ou rejoindre la résistance... Et on passe directement au siège de Liones où les chevaliers sacrés sont réduits à l'impuissance par le précepte de la charité d'Estarossa : ce pacificateur annihile les forces de tous ceux qui ressentent de la haine en sa présence... Putain entre les mecs censés êtres morts qui sont vivants, les mecs morts qui sont censés être vivants, le baroud d'honneur expédié de Denzel qui sacrifie sa vie pour invoquer une déesse de la guerre, la disparition de Diane et Harlequin, le destin de Gowther qui est laissé en suspens, il y a des trous béant dans l'histoire ! J'aurais aimé savoir comment Gilthunder et Ban ont réunis les Chevaliers Sacrés, les Pléiades d'Azur, les Dawn Roar et les réfugiés britanniens qui ont rejoint la nouvelle Grande Alliance comme le magicien Gilfrost, et comment Escanor le Lion de l'Orgueil a pris la tête de la cette très médiévale-fantastique Ligue des Justiciers : merde, c'est frustrant à la fin !!!
Mais je n'ai pas boudé mon plaisir avec la baston dragonballesque entre Escanor et Estarossa ! Pour le reste, ce tome fait la part belle aux révélations qui amènent plus de questions que de réponses...
Zaratras revenu d'entre les morts en raison des sortilèges nécromantiques lancés par les Ten Commandments fait ici office de guide à travers les souvenirs de Meliodas dans une version inversée de la Belle au Bois Dormant / Blanche-Neige : nous découvrons Meliodas au lendemain de la tragédie de Danafor, qui confie une Elizabeth encore bébé au roi Baltra (remember Aiolos, Athéna et Mitsumasa Kido de "Saint Seiya" ^^), Meliodas et Merlin qui réunissent les Seven Deadly Sins en vue de la prochaine guerre contre les Ten Commandments, mais aussi Meliodas perdu au Purgatoire qui nous apprend que la malédiction dont il est la victime l'empêche de mourir et qu'à chaque résurrection son père le Roi des Démon se nourrit de son âme pour s'échapper de sa prison... Et quelles répliques nous apprennent que les anges ne sont pas forcément des enfants de coeur, vu les crimes contre l'humanité qu'ils auraient commis dans la grande guerre...
Cliffhanger de ouf donc évidemment To Be Continued ! ^^

Alors qu'on m'avait annoncé une grosse dinguerie sur le tome précédent, c'est peut-être celui-ci qui m'a le plus plu des deux, grâce à tout ce qui s'y produit !

En effet, après la défaite de Meliodas et Ban la dernière fois, les Commandements ont pris le pouvoir et font régner la terreur. Grâce à un savant bond dans le temps, on retrouve nos amis quelques mois plus tard, en train de résister contre ce rouleau compresseur qui sème la terreur partout.

J'ai beaucoup aimé la dichotomie des ambiances ici. On a quelque chose de totalement désespéré au sein de la population qui se fait décimer. Et pourtant en même temps, l'espoir est toujours là, à l'image d'Elizabeth qui fait vivre la taverne de son cher Meliodas, mais également à l'image de nos chevaliers restant qui luttent et luttent encore, parfois même avec panache comme notre cher Lion de l'orgueil qui affronte avec fougue ceux-là même qui ont mis à mal Meliodas. Des moments passionnants !

J'ai beaucoup aimé cette coupure qui permet de vraiment sentir la menace et le désespoir. J'ai aimé le changement de rythme avec l'introduction de nouveaux personnages, ou plutôt la mise en avant de personnages tout juste cités avant, pour ainsi creuser encore et toujours les relations entre les héros. Ainsi, ce qu'on apprend sur Meliodas et Elizabeth et la théorie qu'on peut en tirer m'a ravie et touchée. J'aime également l'introduction des divinités face à nos démons, ça ouvre tout un nouveau pan et je foisonne d'idées pour la suite maintenant.

Il y a une vrai fougue sous ce désespoir qui fait bon à voir. On n'est pas seulement dans des affrontements bourrins, mais dans le développement d'une histoire où tout va mal, où les ténèbres s'étendent et où les héros luttent encore et encore. C'est une dynamique que j'aime beaucoup et qui a tendance à m'emporter surtout avec des personnages aussi forts qu'ici. Ah, comme j'ai aimé Escanor !

Alors qu'il n'est pas aussi épique que le précédent, j'ai trouvé ce tome passionnant car l'auteur y déploie toute la toile de son intrigue et nous montre les nombreuses ramifications qui y existent et qui semblent se rapprocher pour tisser une toile bien serrée. J'adore ce mélange de noirceur et de désespoir contrecarré par la lumière et l'espoir apportés par nos héros.
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Elizabeth a repris les rênes du Boar Hat et veille sur Méliodas, dont elle espère qu'il reviendra à la vie. Arrive dans la taverne le mystérieux Chevalier d'argent, qui n'est autre que Zaratras, l'ancien général des Chevaliers sacrés. Grâce à lui, Elizabeth pénètre dans les souvenirs de Méliodas et se rend compte qu'il l'a toujours protégé. méliodas, quant à lui, est au Purgatoire où il faut face à son créateur. A Liones, les péchés combattent contre les préceptes des Ten Commandments (charité, piété... on croit rêver). Escanor mène un combat de dingue contre Estarossa et le général Denzel invoque une déesse qui refuse de combattre. Mais la fin, juste immense, va peut-être sauver tout le monde.
Je dois avouer que ce tome me réconcilie avec la série car j'avais complètement perdu pied avec tous les clans et toutes les batailles.