Cette deuxième intégrale de la série "Durango" comporte les albums "Sierra sauvage", "Le destin d'un desperado", "Loneville" et "Une raison pour mourir".
Les deux premiers sont la suite des aventures de Durango parmi les révolutionnaires mexicains. Emprisonné au Nouveau-Mexique, on le libère à condition qu'il assassine son ami rebelle Amos Rodriguez. Ajoutez à cela la présence du tueur Logan et de son dentiste tortionnaire, de traitres parmi les rebelles mexicains, d'un idéaliste allemand, et de fusillades à la mitrailleuse, et vous comprendrez qu'il faille deux albums de plus à Durango pour en terminer avec le Mexique.
Pour le tome 7 "Loneville", retour aux paysages enneigés du premier album et surtout à l'ultra-violence comme le prouve la première scène : meurtres, scalps d'enfants et viol en réunion. le propos est simple : Loneville, paisible bourgade, est régulièrement attaquée par une bande de dégénérés dirigée par un albinos sanguinaire. Dommage pour eux mais, comme dans le deuxième tome, Durango passait dans le coin et il ne va pas faire de quartier !
Enfin, dans "Une raison pour mourir", Durango est engagé comme garde du corps par le maire d'un patelin lors d'une semaine de chasse au gibier dans les Rocheuses. Sortie qui va évidemment ne pas se dérouler comme prévu puisque le maire a décidé d'amener sa blondinette d'épouse. Une épouse qui a un passé sulfureux et des amis cachés très dangereux. Une épouse qui est également surveillée par un vieux chasseur de primes...
Swolfs continue de promener son héros et à le mettre dans des situations inextricables. Heureusement, il fait mouche chaque fois qu'il dégaine. Les rares amis et amies qu'il arrive à se faire ont malheureusement une fâcheuse tendance à se faire descendre, et notre héros repart seul vers de nouvelles aventures.
Côté scénario, cette série n'est définitivement pas pour les enfants, et il faudra placer les albums hors de leur portée à cause des nombreuses scènes violentes.
Comme
Swolfs s'améliore question dessin, il n'y a pas de raison de s'arrêter en si bon chemin et de ne pas ouvrir le tome suivant.