Détends-toi, ma fille. Tu vois le mal partout chaque fois que ton boulot te monte au cerveau. À traquer en permanence crimes et délits, à envisager souvent le plus noir de l’âme humaine, tu en viens à ne plus faire la part des choses entre le bien et le mal. Comme si ton curseur mental s’affolait, ne sachant où se positionner.
Mais que vaut le sourire d’une photo ? Un tic forcé ? Le besoin de paraître bien dans sa peau, bien dans l’instant ? Une fois la photo fixée, le sourire s’efface, les souvenirs refont surface, le spleen revient…