Gustave Thibon
Françoise Chauvin (Éditeur scientifique)/5 3 notes
" J'ai consenti à être un homme, j'ai choisi d'être un homme ", écrivait jadis un tout jeune Gustave Thibon. Je cite cette humble et fière parole pour le pouvoir qu'elle a de m'évoquer son auteur, sa liberté, et sa docilité, en un mot : sa grâce - la grâce incomparable de celui qui, selon le mot de Nietzsche, sait " danser dans les chaînes ". Un homme. Pas un philosophe, pas un écrivain. " On me ... >Voir plus
Françoise Chauvin (Éditeur scientifique)/5 3 notes
Résumé :
" J'ai consenti à être un homme, j'ai choisi d'être un homme ", écrivait jadis un tout jeune Gustave Thibon. Je cite cette humble et fière parole pour le pouvoir qu'elle a de m'évoquer son auteur, sa liberté, et sa docilité, en un mot : sa grâce - la grâce incomparable de celui qui, selon le mot de Nietzsche, sait " danser dans les chaînes ". Un homme. Pas un philosophe, pas un écrivain. " On me ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1)
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Un livre qui ressemble un peu à L'intranquillité de F Pessoa la mélancolie en moins. Des reflexions sur la vie, l'amour, la mort et Dieu, un grand classique qui reste d'actualité.
Citations et extraits (34)
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Personne ne "comprend" personne. -Soif d'être compris chez les uns, prétention de comprendre chez les autres- vaste jeu de dupes, où, des deux côtés, chacun se berce d'illusions.. - Je ne te comprends pas, mais je respecte en toi ce que je ne comprends pas, j'accueille ton âme sans lui demander son nom et ses références, je crois en toi; ce qui, en toi, me choque où me déconcerte, je ne l’interprète pas; là est la seule vraie ''compréhension".
l'ombre grandissante de la mort m'emplit d'une étrange lumière qui me fait discerner ce qui est essentiel dans l'amour: non pas les fêtes de la volupté et de l'orgeuil, mais ce frisson intérieur de tendresse, ces pauvres mots enfantins, ces voeux déchirants par lesquels deux être en proie à la détresse de vivre se protègent l'un l'autre contre la cruelle indifférence de Dieu...
Le mariage peut vous sauver de l'isolement, mais c'est une folie de lui demander de vous guerir de la solitude.
Où est mon recours entre la vie qui me dégoute et la mort qui m'épouvante?Entre mes illusions qui sont mortes et la vérité qui n'est pas encore née? Je ne désespère pas assez pour accepter le néant, je n'espère pas assez pour attendre Dieu.
Angoisse: Ecrasement du réel par le possible, figement de l'avenir qui ruine le présent, fascination d'un lendemain imaginaire où s'engloutit l'aujourd'hui.
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