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4.04/5   12 notes
Résumé :
D’où vient le mal est la réponse d’un ermite à quatre animaux :
« Ce n’est ni de la faim, ni de l’amour, ni de la méchanceté, ni de la peur que viennent tons nos malheurs : c’est de notre propre nature que vient le mal ; car c’est elle qui engendre et la faim, et l’amour, et la méchanceté, et la peur. »
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
le grand écrivain russe du XIX e Siècle , Léon Tolstoi pour ne
ne pas le citer nous donne à lire un très beau et bon essai à
portée philosophique intitulé : "D ' où vient le mal ? ".
La réponse à cette grave question , l 'auteur nous la donne
sous la forme d 'une fable :" Un ermite vivant dans la forêt , en toute quiétude , est entouré de quatre animaux . Ces derniers sont convoqués pour donner chacun son avis et sa réponse à cette question .
1 / le corbeau disait : C 'est de la faim ..
2 / le pigeon disait : -Et pour moi , ce n 'est pas de la faim
que vient le mal ; tout le mal ; tout le mal vient de l 'amour:
3 / le serpent disait : - Non , le mal ne vient ni de la faim , ni de
l 'amour mais de la méchanceté .
4 / le cerf disait :-Non , ce n 'est ni de la méchanceté , ni de l 'amour , ni de la faim que vient tout le mal , mais de la
peur .
Alors l 'ermite dit ;
-Ce n 'est ni de la faim , ni de l 'amour , ni de la méchanceté , ni de la peur que viennent tous nos
malheurs : c 'est de notre propre nature que vient le mal
car c 'est elle qui engendre et la faim , et l 'amour , et
et la méchanceté , et la peur " .
Essai qui donne à réfléchir et à cogiter .
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Dans cette fable à portée philosophique, Tolstoï s'interroge: " d'où vient le mal" ? Il met en scène un ermite et des animaux, chacun évoque la cause du mal dans ce monde. Les racines du mal ont pour origine les faiblesses de l'homme qui " s'abandonne à ses instincts grossiers" comme la méchanceté, il est aussi prisonnier de ses sentiments comme l'amour ou de ses sensations la faim et la peur. Mais, le sage conclut : " c'est de notre propre nature que vient le mal ; car elle engendre et la faim et l'amour, et la méchanceté, et la peur". Une courte réflexion philosophique sur le sens de la vie.
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Une jolie fable philosophique à la portée de tous.
Un ermite vit dans la forêt et discute avec les bêtes qui l'entourent sur l'origine du mal dans le monde. Chacun à son idée : le corbeau, le cerf, le pigeon, et le serpent. Finalement, l'ermite, dans sa grande sagesse, réunit toutes leurs réponses en une seule.

Ce texte plein de charme est disponible sur beaucoup de sites gratuits et en version audio.
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Réflexion morale sur les différents maux qui polluent notre existence terrestre. Un conte qu'instruit un ermite dans la forêt en rencontrant rassemblés au cours d'une nuit un corbeau, un serpent, un pigeon et un cerf. Il les interroge tour à tour sur ce qui semble être à leurs yeux le mal le plus terrible qui nous concerne tous : chacun a sa version, et chaque version requiert force intérêt, et le pèlerin tranche en finalité en rappelant ce que tout le monde ferait bien de savoir ….
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Tolstoï signe ici un conte/fable philosophique sur l'origine du mal.
Un ermite discute avec des animaux et chacun explique selon lui ce qui cause le mal.
Les animaux évoquent des sentiments humains (faim, amour, méchanceté, peur) en argumentant. Mais l'ermite regroupe toutes ces catégories en une seule, en prouvant que c'est tout simplement de la nature de l'homme que provient le mal, car elle engendre tous ces sentiments à la fois.

Agréable moment de lecture et de philosophie.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Un ermite vivait dans la forêt, sans avoir peur des bêtes fauves. L’ermite et les bêtes fauves conversaient ensemble et ils se comprenaient.
Un jour, l’ermite s’était étendu sous un arbre ; là s’étaient aussi réunis, pour passer la nuit, un corbeau, un pigeon, un cerf et un serpent. Ces animaux se mirent à disserter sur l’origine du mal dans le monde.
Le corbeau disait :
— C’est de la faim que vient le mal. Quand tu manges à ta faim, perché sur une branche et croassant, tout te semble riant, bon et joyeux ; mais reste seulement deux journées à jeun, et tu n’auras même plus le cœur de regarder la nature ; tu te sens agité, tu ne peux demeurer en place, tu n’as pas un moment de repos ; qu’un morceau de viande se présente à ta vue, c’est encore pis, tu te jettes dessus sans réfléchir. On a beau te donner des coups de bâton, te lancer des pierres ; chiens et loups ont beau te happer, tu ne lâches pas. Combien la faim en tue ainsi parmi nous ? Tout le mal vient de la faim.
Le pigeon disait :
— Et pour moi, ce n’est pas de la faim que vient le mal ; tout le mal vient de l’amour. Si nous vivions isolés, nous n’aurions pas tant à souffrir ; du moins nous serions seuls à souffrir : tandis que nous vivons toujours par couples ; et tu aimes tant ta compagne, que tu n’as plus de repos, tu ne penses qu’à elle : A-t-elle mangé ? A-t-elle assez chaud ? Et quand elle s’éloigne un peu de son ami, alors tu te sens tout à fait perdu ; tu es hanté par la pensée qu’un autour l’a emportée, ou qu’elle a été prise par les hommes. Et tu te mets à sa recherche, et tu tombes toi-même dans la peine, soit dans les serres d’un autour, soit dans les mailles d’un filet. Et si ta compagne est perdue, tu ne manges plus, tu ne bois plus, tu ne fais plus que chercher et pleurer. Combien il en meurt ainsi parmi nous ! Tout le mal vient, non pas de la faim, mais de l’amour.
Le serpent disait :
— Non, le mal ne vient ni de la faim, ni de l’amour, mais de la méchanceté. Si nous vivions tranquilles, si nous ne nous cherchions pas noise, alors tout irait bien : tandis que, si une chose se fait contre ton gré, tu t’emportes, et tout t’offusque ; tu ne songes qu’à décharger ta colère sur quelqu’un ; et alors, comme affolé, tu ne fais que siffler et te tordre, et chercher à mordre quelqu’un. Et tu n’as plus de pitié pour personne ; tu mordrais père et mère ; tu te mangerais toi-même ; et ta fureur finit par te perdre. Tout le mal vient de la méchanceté.
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Ce n'est ni de la faim, ni de l'amour, ni de la méchanceté, ni de la peur que viennent tous nos malheurs : c'est de notre propre nature que vient le mal; car c'est elle qui engendra et la faim, et l'amour, et la méchanceté, et la peur.
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