Lecture pour le travail certes, mais lecture agréable. On relègue souvent ces romans de chevalerie au rang de lecture peu agréable et pourtant...on peut y observer à loisir les codes de la chevalerie, de la chrétienté et du merveilleux. Et pour qui aime le merveilleux et ses symboles, c'est un plaisir d'aller les étudier à la source de ce genre...
Avis d'un enfant de 12 ans :
Franchement, j'étais un peu hésitant. Je n'avais pas le choix, il allait falloir lire ce livre que je n'avais pas choisi, et je me demandais vraiment si ça allait me plaire. Les histoires de chevalier, bon, c'est pas mal, mais je ne suis pas plus passionné que cela par cette époque, et je trouve que ça manque de fantaisie. Je suis plus super-héros que chevalier ! En plus, les histoires d'amour – et, pire encore, d'amour courtois – pfffff…
J'ai un petit peu galéré, surtout sur la fin. Mais, au global, c'est quand même plutôt bien, alors que, vous l'aurez compris, je partais plutôt avec un a priori négatif. Mais j'ai bien aimé – dans cette traduction de Pierre-Marie Beaude – les formulations un peu « viellies » en mode « Blanche était sa peau », plutôt que de dire simplement qu'elle a la peau pâle. Ces mots, ces expressions, j'ai trouvé que c'était une façon agréable de jouer avec les mots.
Évidemment, ceux qui adorent le Moyen Âge devraient bien aimer ce livre. Et puis ceux qui apprécient les histoires romantiques.
Il y a beaucoup de mots compliquer a comprendre sinon l'histoire est plutôt bien.
Prêtez-moi le cœur et l’oreille car la parole se perd si le cœur n’entend pas.
Cesse donc ton bavardage, répond Yvain, tu me fatigues ! Et fais comme moi : bats-toi de ton mieux !
Yvain n’a pas de temps à perdre : il fonce sur le géant et frappe la peau d’ours qui lui sert d’armure pendant que le géant le frappe avec son pieu.
Qui a écrit ce livre